Thèse de didactique
de la physique et de la chimie


Auteur

DAVOUS, Dominique

Titre

Analyse d'un système d'enseignement supérieur : le premier cycle d'études médicales. recherche et expérimentation sur l'enseignement de la chimie à finalité biomédicale.

Type
Spécialité

Thèse 3e cycle,
Doctorat es Sciences Physiques- Chimie Macromoléculaire

Date, université, laboratoire d'accueil

7 Septembre 1987, Université de Poitiers, UFR Sciences fondamentales et appliquées.

Directeur(s)
Membres du jury

Paccault A.,
Barbier J., Gomel M., Hulin M., Marmoz L., Marquet A., Mialaret G., Tillement J.P.

Descripteurs

stéréochimie, analyse de données, enseignement, chimie, physico-chimie, évaluation, concours, formation médicale, premier cycle, études médicales

Résumé

L'analyse d'un système d'enseignement est tentée en vue d'en connaître le fonctionnement, connaissance éventuellement utile à son évolution. Dans le système étudié, Premier cycle d'Études Médicales (1ère année et concours), est notamment examinée la place des sciences fondamentales, en tout particulièrement de la chimie. Une méthodologie est définie, faisant appel aux Sciences de l'Education, à divers techniques (statistiques, enquête, etc.) et à l'analyse de données (Analy. Fact. Corresp. Classif. autom. Discrim.), son application à d'autres systèmes d'enseignement est proposée.
La situation des 44 CHU de France est observée et analysée en termes de sélection et de formation. Les effets liés à l'instauration du numerus clausus sont relevés, notamment autorégulation des flux d'étudiants, ainsi que les principaux facteurs de réussite au concours de fin de PCEM-1. Sur ce dernier point, on met en évidence le poids déterminant des facteurs (non indépendants) : nature de la série du baccalauréat (et mention) âge, milieu socioprofessionnel d'origine. On établit le fait qu'aucune matière n'est plus sélective qu'une autre, infirmant ainsi toute considération attribuant aux seules sciences fondamentales la fonction de sélection des médecins. L'analyse de données permet d'établir que la formation donnée aux étudiants n'est pas d'un type unique, mais correspond à l'une ou l'autre de 2 grandes tendances mises en évidence ; distinguant Paris et la région parisienne du reste de la France. À l'aide des résultats d'une enquête organisée pour ce travail au niveau national, est analysée la façon dont les médecins, les étudiants et les "experts" perçoivent leurs besoins en chimie. Se dégage notamment la nécessité d'un maintien des enseignements de sciences fondamentales, en particulier de chimie, en premier cycle.
Mais se dégage aussi de cette recherche, la nécessité de rapprocher les enseignements de chimie des réalités médicales ; on définit alors une procédure de création d'outil (contenu et méthode) d'enseignement de la chimie (en PCEM-1) où la finalité biomédicale apparaîtrait clairement. Cette procédure est appliquée, avec analyse de contenus portant sur "la physico-chimie des examens de laboratoire" statistiquement les plus fréquents. Le module d'enseignement qui en résulte a été ensuite expérimenté et évalué dans le cadre de l'enseignement de chimie du PCEM-1 du CHU de Caen, sur le thème : stéréochimie. On suggère l'extension de cette procédure, considérant qu'à ce stade, seules des perspectives ont été ouvertes.

Références

 

Publications

 

Mémoire

Mémoire : 200 pages, annexes : 127 pages.

Plus ?

 

DB, 21/01/01