Thèse de didactique
de la physique et de la chimie


Auteur

CREPAULT, Jacques

Titre

Contribution à l'étude de la genèse des structures cinématiques : la notion de simultanéité.

Type
Spécialité

Thèse
Psychologie

Date, université, laboratoire d'accueil

Université Paris 8,
EHESS, Laboratoire de Psychologie, Centre d'étude des processus cognitifs et du langage

Directeur(s)
Membres du jury

Bresson François

Descripteurs

psychologie génétique, raisonnement, représentation, cinématique, temps, espace, vitesse, développement, adolescent

Résumé

Le présent travail a pour but d'étudier quelques aspects du raisonnement cinématique chez l'adolescent et l'adulte pour lesquels il existe très peu de travaux. Il nous a paru intéressant d'étudier comment s'organisent, puis se transforment les relations entre le temps, l'espace et la vitesse au cours du développement de l'adolescent. Nous laissons de côté les aspects psychopédagogiques de la cinématique et nous nous limitons pour l'essentiel à une étude psychologique des notions cinématiques. Nos objectifs sont les suivants :
Tenter, à la lumière des données de la psycholo-gie génétique, de construire un modèle théorique de la représentation des relations entre le temps, l'espace et la vitesse (chap.1). Nous concevons le modèle comme un instrument de travail qui doit permettre de faire des prédictions sur les règles inférentielles mises en jeu et des hypothèses génétiques sur le développement de quelques structures cinématiques.
Chercher à dégager par la suite les propriétés cinématiques associées à deux types de situations (chap.2 et 3) : d'une part, le couplage d'un mouvement de vibration périodique avec un mouvement de translation varié et, d'autre part, celui d'un mouvement de vibration varié avec un mouvement de translation uniforme. Nous analysons ces situations d'abord du point de vue physique, puis d'un point de vue psychologique. Dans ce dernier cas, nous sommes amenés à faire des prédictions sur les "chemins" possibles qui découlent du modèle théorique, puis, sur les "chemins" suivis en fonction de l'âge.
Faire une étude expérimentale (chap.4, 5, 6 et 7) des situations proposées ci-dessus. Il s'agit ainsi de mettre en évidence les chemins prévus et la filia-tion génétique des structures cinématiques postulées.

Les problèmes que nous nous posons sont les suivants :
La relation directe vitesse-espace est-elle régie par le même type d'organisation spatio-temporelle que la relation inverse vitesse-espace ? Nous cherchons à montrer que la relation directe vitesse-espace engendre deux types de relations espace-temps, tandis que la relation inverse n'engendre qu'un seul type. Du point de vue du modèle, la relation directe vitesse-espace correspondrait à un système cinématique structurellement instable et la relation inverse à un système structurellement stable.
La notion de temps dépend-t-elle du mouvement auquel on se rapporte ? Nous cherchons également à montrer que le temps n'a pas le même statut par rapport au mouvement de vibration que par rapport au mouvement de translation. Du point de vue génétique, nous tâchons de montrer que la notion de simultanéité n'est pas d'emblée acquise chez l'adolescent pour cette classe de situations.

Références

 

Publications

 

Mémoire

mémoire : 384 pages. Annexes : 100 pages env.

Plus ?

 

DB, 15/01/01