Comprendre l’éducation
aujourd’hui : bibliographie sélective et analytique
Cette bibliographie a pour objectif de fournir au non-spécialiste une sélection
de 179 ouvrages parus entre 1987 et 1994, pouvant constituer une bibliothèque de base en
éducation. Les références sont classées sous trois rubriques : 1) Réflexions sur
l’éducation : approches philosophiques, historiques, psychologiques,…2)
École : lieux, acteurs et partenaires 3) Pédagogie : théories et pratiques. En
annexe sont proposés les principales réformes de 1986 à 1994, des extraits de discours
littéraires, des références de périodiques et de banques de données pour rechercher
et localiser l’information sur l’éducation.Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la
formation
Rédigé par plus de 190 spécialistes, ce dictionnaire " a
l’ambition de dispenser les connaissances les plus récentes sur l’éducation et
la formation ". Ses 450 articles s’intéressent aux concepts et aux
notions, aux réalités institutionnelles, aux évènements historiques, aux phénomènes
sociaux et psychologiques, aux personnalités dont l’éducation et la formation
portent l’empreinte en cette fin de 20e siècle. La consultation est
facilitée par les bibliographies indicatives, l’index thématique et le plan de
classement des articles.
La Pédagogie, une encyclopédie pour
aujourd’hui
Cet ouvrage se présente comme un guide pour la réflexion de la
recherche, une encyclopédie des savoirs pédagogiques contemporains. Les trois axes du
processus pédagogique sont envisagés :1) enseigner (axe professeur-savoir) :
la transposition didactique ; préparation et planification ; styles
d’enseignement, styles pédagogiques…2) former (axe professeur-élèves) :
les formes de regroupement des élèves ; la gestion du groupe et les communications
dans la classe ; les enjeux de la relation…3) apprendre (axe
élèves-savoir) : la mémoire, la motivation, l’évaluation scolaire, les
conceptions des apprenants…Une post-face de D. Hameline :
" L’école, le pédagogue et le professeur " clôt le document.
La Pédagogie
Sous l'apparence d'un petit dictionnaire de 50 mots, l'essentiel sur les
principales notions et réalités de la pédagogie.
Pédagogie, dictionnaire des concepts-clés
Fait le point sur les concepts-clés de la pédagogie aujourd'hui avec un
système de corrélats et de références, d'exemples et d'applications. Les domaines
abordés sont les suivants : pédagogie générale, didactique, éducabilité cognitive,
technologie de formation, grands concepts de la psychologie, grands paradigmes
philosophiques.
Sept cents mots-clefs pour l'éducation
Cet ouvrage se présente comme un guide aux sciences de l'éducation sous tous ses
angles : psychologie, sociologie, histoire, économie, institutions, pédagogie,
philosophie. Les définitions que donne l'auteur sont extraites d'une sélection
d'ouvrages de synthèse parus entre 1981 et 1991.
L'Age du capitaine
L’auteur renouvelle la controverse sur l’enseignement des
mathématiques, modernes ou non, en montrant que l’erreur cesse d’être faute
dévalorisante pour devenir étape constructive ; elle étudie
" l’entendement " et ses relations avec le sens et par là même
aborde le problème de la transmission du savoir.
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Apprendre...Oui, mais comment?
L’auteur propose ici une analyse systématique et approfondie de l’acte
pédagogique. L’École a une fonction sociale spécifique qui est de gérer les
apprentissages (à caractère général ou professionnel). Il consacre la première partie
de son ouvrage "aux vieilles questions qui encombrent les débats sur
l’éducation : Peut-on apprendre ? Qui peut apprendre quoi ? Dans la
deuxième partie, il tente de montrer les interactions multiples entre tous les éléments
en jeu : la relation pédagogique, le découpage taxonomique en objectifs, les
stratégies d’apprentissage des sujets. Chacun de ces chapitres est illustré
d’outils utilisables par l’enseignant. Il faut assouplir la notion de
classe : introduire de larges plages de travail individualisé, diversifier les
formes de regroupement des élèves, aller vers une gestion souple du temps… ;
il faut aussi laisser les enseignants libres de s’organiser en équipes en
réunissant trois ou quatre classes, répartir leurs heures de service comme ils le jugent
nécessaire, recentrer la formation initiale autour de la spécificité professionnelle de
l’enseignant.
De l'apprentissage à l'enseignement
L’intention de cet ouvrage est de " rendre intelligibles
les pratiques éducatives en clarifiant les choix d’apprentissage susceptibles de
fonder l’enseignement ". Après une discussion sur la transposition
didactique – qui correspond au travail qui conduit, à partir d’un savoir à
enseigner, à stabiliser un savoir enseigné – , l’auteur propose une matrice
disciplinaire qui permet de discuter des notions de pluri, transdisciplinarité. Cette
matrice prend forme à travers des connaissances déclaratives, des tâches, des objets,
des connaissances procédurales. Puis, il passe en revue les principaux concepts de cette
discipline en constitution qu’est la didactique et discute le passage de la
didactique au didactique. Il propose, à partir d’emprunts à divers champs
théoriques (Piaget, Vygotsky…), une théorie " empirique " de
l’apprentissage, à laquelle correspond une théorie de l’enseignement. Celle-ci
suppose notamment une " clarté " quant aux contenus à enseigner,
d’être attentif au rapport des élèves au savoir et de faire preuve de lucidité
pédagogique.
L'École pour apprendre
L’auteur part d’une évidence qui pourrait prêter à
sourire : " l’école est d’abord le lieu des
apprentissages ". L’école entretient un rapport dominant avec le savoir,
marqué par l’ambivalence des questions didactiques, la surdétermination de
l’activité pédagogique, la surinformation des manuels… Un certain nombre
d’obstacles s’oppose au projet d’enseignement : l’amalgame entre
information, connaissance, savoir ; les représentations que se fait l’élève
des savoirs ; les concepts mémorisables. Plusieurs facteurs doivent être pris en
compte pour la construction de séquences didactiques efficaces : l’analyse du
contenu d’enseignement, l’identification du profil de départ,
l’élaboration du dispositif didactique, le statut de l’évaluation… Cette
séquence didactique peut être pensée et construite autour de cinq pôles
alternatifs : une situation à exploiter, une méthode à maîtriser, une
connaissance à acquérir, un obstacle à franchir, une production à réussir. Il ne faut
jamais oublier qu’un apprentissage s’effectue toujours contre ce que l’on
sait déjà.
On n'apprend pas tout seul
Ouvrage élaboré à partir des travaux d’un colloque organisé à
l’INRP en 1986 par les chercheurs du CRESAS sur le thème " interactions
sociales et construction des savoirs " (chez de jeunes enfants, de la crèche à
l’école élémentaire). La première partie est le point de vue du CRESAS sur ce
thème, étayé par l’exposé de certaines recherches sur les processus
d’apprentissage de la lecture, les apprentissages en mathématiques,… La
deuxième partie propose les résultats de recherches menées à l’étranger ou en
France sur le même sujet (le rôle des interactions dans la construction des savoirs
physiques et logico-mathématiques, des compétences linguistiques, dans
l’apprentissage de la lecture, la construction des savoirs dans les milieux
extra-scolaires, le rôle des institutions éducatives). Une troisième partie est
constituée par l’examen critique des travaux du colloque par sept spécialistes ( A.
Jacquard, P. Perrenoud, …).
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Le Savoir en construction
Dans son précédent ouvrage, " l’apprentissage de
l’abstraction ", l’auteur cherchait à comprendre comment les enfants
peuvent donner du sens au savoir scolaire et exposait des " méthodes pour
apprendre " suscitant une meilleure compréhension de la part des élèves. Ici,
l’objectif est double : il tend à rendre explicites les fondements théoriques
de l'approche pédagogique exposée dans " l’apprentissage de
l’abstraction " et se propose de formaliser en décrivant cinq étapes en
interaction, correspondant aux conditions qui affectent le processus
enseigner-apprendre : rendre le savoir accessible, exprimer le savoir dans une forme
concrète, engager l’apprenant dans un processus d’élaboration de sens, guider
le processus de construction de sens et préparer au transfert des connaissances et à la
capacité d'abstraction.
Les différenciations de la pédagogie
Si l'expression "différenciation de la pédagogie" est relativement
récente (années 1970), cette différenciation apparaît comme l'aboutissement
d'évolutions déjà anciennes, dont L. Legrand retrace les principales étapes dans une
première partie : les innovations pédagogiques des années 1920 à 1960, la recherche de
l'individualisation ; la mutation institutionnelle des années 60 ; l'exigence d'une
différenciation rationnelle ; la dérive des années 70 : vers le collège unique et
l'alignement du cycle d'observation, vers un secondaire non généralisé ; la pédagogie
de maîtrise. Une deuxième partie propose des extraits de textes qui ont servi de base de
réflexion à L. Legrand : M. Reuchlin, J. Piaget, M. Postic,…
L'Évaluation, règles du jeu
Qu’est-ce que l’évaluation et comment évaluer ?
L’évaluation renvoie immanquablement aux objectifs que l’on se fixe et aux
finalités que l’on se donne. L’auteur montre comment, en fonction de ces enjeux
essentiels, on peut construire des outils d’évaluation. Les notions de
" référent " et de " référé " sont mises en
place et permettent de voir à quel point la question de l’évaluation n’est
jamais une question de " mesure " mais une question de
" valeurs ".
Évaluer : pourquoi? Comment?
De la synthèse du débat théorique à une série d’exemples
pratiques de classe, cet ouvrage constitue un guide concret pour faire le tour de la
question et forger ses propres instruments d’évaluation.
Faire la classe à l'école élémentaire
L’auteur s’attache à expliciter, par des conseils pratiques
très précis, les principaux gestes du métier d’enseignant à l’école
élémentaire. Plus particulièrement destiné aux professeurs d’école débutants,
ce livre aborde en premier lieu deux de leurs préoccupations majeures : avoir de
l’autorité (peut-on se passer d’autorité et de discipline ?
qu’est-ce que l’autorité ? comment se conduire avec des élèves
qu’on juge difficiles ?) et intéresser les élèves (l’école, un lieu
d’apprentissage particulier, apprentissage et projet, la question du savoir).
Ensuite, l’auteur traite de ce qui constitue le cœur de l’activité
enseignante : la préparation d’une séquence, puis l’organisation et la
conduite de la classe. Enfin sont examinés les problèmes de la pédagogie
différenciée, de l’évaluation des élèves et les types de rapports entre
l’enseignant et les partenaires de son action.
Guide pratique de l'évaluation à l'école
Organisé en 3 parties, cet ouvrage propose, après une réflexion
générale sur l’évaluation, une partie pratique, illustrée d’exemples portant
sur la maîtrise de la langue, certaines disciplines (histoire, éducation musicale,
éducation physique, mathématiques) et sur la transversalité disciplinaire. La
troisième partie propose une synthèse de la pratique évaluative, présentée sous forme
de tableaux synoptiques.
Itinéraire des pédagogies de groupe
Le tome 1 montre, à travers l’analyse des propositions qui ont
marqué, depuis un siècle, la pensée et les pratiques pédagogiques, à quelles dérives
le groupe doit échapper pour promouvoir les apprentissages individuels. Dans cette
perspective, l’auteur développe sa conception d’une " pédagogie du
contrat ". Dans le tome 2, il s’attache à concrétiser sa proposition du
groupe d’apprentissage. Il précise les dispositifs qu’il convient de mettre en
œuvre selon les objectifs que l’on se propose d’atteindre. 6 séquences
d’apprentissage comportant tableaux et grilles d’analyse illustrent son propos.
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Naissance d'une pédagogie interactive
Comment aménager l'école pour que les enfants y mettent en œuvre
leurs capacités à apprendre et développent les démarches d'apprentissage qui leur sont
propres ? Au cours de recherches-actions, les auteurs ont mis au point une méthode
d'"auto évaluation régulatrice", des projets en action sont élaborés (leurs
effets observés sur les conduites d'apprentissage) et affinés jusqu'à participation
active de tous les enfants. Cet ouvrage présente les résultats de sept de ces
recherches-actions menées dans des crèches et un jardin d'enfants ; auprès d'enfants
sourds, abordant le problème de la scolarisation des 2-3 ans, de la langue écrite à
l'école maternelle. Deux conclusions s'imposent : 1) l'apprentissage est une démarche de
construction de l'apprenant qui élabore les savoirs, grâce et à travers les
interactions avec autrui, cela suppose une stimulation de l'expression et de la
confrontation enfants-adultes, savoir interpréter les démarches des enfants… 2)
Tous les enfants peuvent apprendre, quelles que soient leurs caractéristiques
individuelles ou leur appartenance socioculturelle.
Le Projet d'école
Ce guide, réalisé par trois inspecteurs de l’Éducation nationale
propose 62 fiches qui décrivent de façon précise les étapes de l’élaboration du
projet d’école, les actions complémentaires, les adaptations individuelles, le
recours au partenariat, le rôle de chacun des acteurs. Ces fiches sont complétées par
" la caisse à outils et méthodes " qui comprend des conseils
méthodologiques et des indications pratiques susceptibles de faciliter la réalisation
effective du projet.
Repères pour enseigner aujourd'hui
Des enseignants expriment leurs questionnements sur des situations qu'ils
rencontrent quotidiennement dans leur vécu professionnel. Ces interrogations, enracinées
dans la réalité scolaire, concernent notamment la motivation des élèves, la place de
l'oral, le travail en groupe, les incivilités, l'orientation, l'évaluation, le projet
personnel du jeune. Des chercheurs en éducation apportent des réponses plurielles, fruit
de travaux de recherche récents. Il s'agit pour eux de mettre à disposition des
enseignants des outils qui puissent être réutilisés dans la pratique. Ils
problématique les situations rencontrées, dégagent des hypothèses à partir
desquelles des actions innovantes peuvent être menées, proposent des pistes de travail.
Sanctions et discipline à l'école
L’école, lieu d’instruction… et de socialisation. La
question de l’ordre à l’école est fondamentale : il s’agit de la
structuration du rapport à la loi chez l’enfant et l’adolescent ; il
s’agit de faire de l’école un lieu, on pas démocratique mais
d’apprentissage de la démocratie, où le citoyen n’est pas seulement celui qui
obéit à la loi, mais aussi celui qui la fait avec les autres. L’auteur, illustrant
sa réflexion de nombreux exemples, passe au crible les textes officiels et les
règlements intérieurs des établissements. La question de la discipline à l’école
est, en effet, d’abord une question juridique et non pas seulement psychologique.
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La Violence dans la classe
La violence dans la classe est un élément constitutif de la vie
scolaire. L’auteur étudie les représentations de la violence chez les enseignants
et chez les enseignés. Pour prévenir et éviter ces situations, il propose d’une
part de rétablir les réseaux de communication entre enseignant et enseigné et,
d’autre part, d’œuvrer pour l’appropriation, par l’apprenant, de
l’espace de la classe.
Enseigner : agir dans l'urgence, décider dans
l'incertitude
Une partie des enseignants ont des compétences qui leur permettent
d’agir sans savoir, sans tout raisonner et calculer et pourtant avec une certaine
efficacité dans la gestion des situations complexes. Quelles sont ces compétences qui
traduisent la réalité du métier ? Quelles sont les représentations qui se jouent
dans la construction et dans la mise en œuvre des compétences ? Les premiers
chapitres mettent l’accent sur des pratiques pédagogiques : analyse de la
complexité à laquelle l’enseignant doit faire face, réflexion sur les non-dits du
métier, approche de la capacité du praticien à réinventer au jour le jour des
stratégies et à travailler en équipe. Les derniers chapitres tentent une étude plus
théorique des rapports entre habitus, savoirs et compétences et proposent des axes de
travail pour la formation des maîtres.
Enseigner : scénario pour un métier nouveau
Pour que l’école puisse assurer la mission qui est la sienne :
permettre à tous les jeunes de comprendre et de transformer le monde, il faut que soit
redéfini le métier d’enseignant ; celui-ci doit " troquer le rôle
de distributeur contre celui de médiateur, devenir le garant de l’assimilation et
non plus le spectateur de l’incompréhension ". L’auteur développe la
notion de conseil méthodologique fondé sur les apports de la psychologie de
l’apprentissage. La majorité des élèves n’est pas apte à recevoir
l’enseignement qui leur est dispensé ; l’école ne leur a pas appris à
construire des savoirs, à traiter les informations. Il faut les aider
" méthodologiquement " : l’apprentissage de l’élève
exige une formation à l’usage d’opérations mentales lui permettant
d’acquérir des capacités méthodologiques, transférables à des situations
comparables. Cet apprentissage doit être lié au projet de l’élève et doit prendre
en compte deux données : les " invariants structurels " (la mise
en œuvre de l’opération requise par l’objectif à atteindre) et les
" variables-sujet " (l’utilisation des procédures personnelles
les plus efficaces).
L'Impossible métier de pédagogue
Un véritable traité de pédagogie réhabilitant le pédagogue, pour autant
qu’il soit conscient du statut de ses actes et entende l’interrogation éthique
fondatrice qui est au cœur de son métier.
Le Métier d'enseignant : essai de définition
Pour s’essayer à une définition du métier d’enseignant,
l’auteur le suit dans les étapes de sa stratégie : définitions d’un
projet, choix des objets, création de méthodes et de moyens pédagogiques, régulation
de l’action par des valeurs de référentiel, évaluation en cours de route et à son
terme. En fin d’ouvrage, l’auteur compare ce métier avec d’autres, comme
artisan ou médecin.
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Peut-on former des enseignants?
Le véritable enjeu de la formation des enseignants est de repenser le
travail du maître en fonction de ce que l’élève doit apprendre. Former un
enseignant " nécessite de tirer au clair la conception des apprentissages dont
il sera responsable " et qui doivent conduire les élèves à développer trois
grandes compétences : capacité à anticiper, à planifier, à réguler.
L’enseignant doit passer d’une approche du métier d’enseignant en termes
d’enseignement à une approche en termes d’apprentissage, s’intéresser à
l’hétérogénéité davantage qu’à l’homogénéité… Il énonce six
principes généraux pour suggérer des contenus et des modalités de formation. Le
modèle de formation doit emprunter pour la définition de ses contenus à différents
champs : les deux D (savoirs et savoir-faire Disciplinaires et Didactiques) et les
deux P (savoirs et savoir-faire Pédagogiques et Psychologiques). Cette formation doit
faire face à deux problèmes : l’articulation entre savoirs théoriques et
pratiques, l’articulation entre formation professionnelle et formation au
développement personnel.
La première classe ou les débuts dans le métier
d'enseignant
La personne qui débute dans l’éducation, quel que soit le niveau
d’enseignement, est au centre de cet ouvrage, et, au-delà, l’élève. A partir
de témoignages, est dressé un tableau de la prise de fonction, de la première
classe : le nouvel enseignant parachuté, loin de chez lui, le contact avec les
autres professeurs, les parents…Puis sont passés en revue les différents
paramètres (institutionnels ou non) qui caractérisent la spécificité de l’entrée
dans le métier : le contenu disciplinaire, le lieu d’exercice, le sexe et
l’âge du débutant, l’influence de la formation initiale… Que peut-on
faire pour ne pas laisser l’enseignant se débrouiller seul ou le considérer comme
un " handicapé " au secours duquel il faut voler ? On pourrait
concevoir une aide circonstancielle dont il déciderait, qui contribuerait à le
" libérer " ; des conditions peuvent être mises en place
(dispositions administratives, d’accueil, mesures pédagogiques…). Cette aide
devrait être un moment privilégié de la formation. La première classe pose alors le
problème de la formation (professionnelle) initiale et continue de ce métier (ou
profession) d’enseignant.
Améliorer l'efficacité de l'école primaire
Ce rapport, commandé par Ségolène Royal en novembre 1997, insiste dans
un premier temps sur la nécessité d’une évaluation fiable (notamment en matière
de résultats scolaires) de l’enseignement primaire, élémentaire et maternel. Dans
la perspective de promouvoir le cadre de la loi d’orientation du 10 juillet 1989,
replacer l’élève au centre du système éducatif, l’auteur fait un certain
nombre de propositions centrées sur le cœur de l’action pédagogique (le
travail scolaire, ses outils, les sorties scolaires, mais aussi l’aménagement des
rythmes de l’enfant, une meilleure prise en compte de l’échec et du retard
scolaire, etc.…) Soucieux de s’appuyer sur les réalisations existantes,
l’auteur exprime également la nécessité de ne pas multiplier les instructions
officielles au risque de provoquer l’indifférence par l’absence
d’objectifs prioritaires clairement affichés. C’est dans ce sens que vont
également les propositions d’amélioration des processus de pilotage à tous les
niveaux de l’enseignement primaire, de l’école à la circonscription, du
département à l’État.
L'aménagement des rythmes de vie des enfants
L’idée d’un aménagement des rythmes de vie des enfants (ARVE)
s’est imposée dans les années 50. Le point de départ en est la circulaire
Calmat-Chevènement (1984) qui recommandait l’introduction d’activités
socioculturelles et sportives pendant les temps péri et extra-scolaires pour diversifier
les champs d’expérience de l’enfant. Cette politique conduite à
l’initiative du Ministère de la Jeunesse et des Sports, en collaboration étroite
avec les Ministères de l’Éducation nationale et de la Culture, repose sur le
postulat qu’une gestion et une organisation meilleures des temps de l’enfant
auront des effets positifs sur l’enfant, ses comportements, ses apprentissages, son
développement, ses relations avec ses environnements et, à terme, contribueront à la
diminution de l’échec scolaire. La première partie de cet ouvrage – consacrée
à l’étude de projets CATE (Contrat d’aménagement du temps de l’enfant)
– constitue une analyse d’ensemble des premiers aménagements de ce dispositif
sur le territoire national dans les années 1989-1990. Ont été repérés et analysés
les objectifs affichés, leur évolution, les contenus des projets et leur organisation,
le partenariat, et des éléments de coût budgétaire de l’opération. La seconde
partie traite d’une enquête par questionnaire ; analysant des expériences
menées sur différents sites, elle s’attache plus particulièrement aux attentes et
réactions des différents partenaires – enseignants, parents, enfants –
impliqués dans ces actions.
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Aménager le temps scolaire : théories et
pratiques
Quatre approches ont été privilégiées dans cet ouvrage, qui présente
l’état actuel de la situation en France des aménagements du temps scolaire. 1)
Approche historique : l’étude des textes publiés entre 1882 et 1980 montre que
cette notion d’aménagement est liée au contexte social, économique, politique et
pédagogique d’une époque. Depuis 1980, la "priorité économique cède la
place à une conception psychopédagogique de l’utilisation du temps scolaire".
2) Approche scientifique : les recherches en chronobiologie et en chrono psychologie
ont permis de mieux comprendre le rythme veille-sommeil, les fluctuations périodiques de
certaines variables comportementales et physiologiques, donc d’aménager les rythmes
scolaires (sur la journée, la semaine, l’année). 3) Approche pédagogique. La
réussite de l’acte d’apprendre (adéquation entre les méthodes, les contenus
et l’apprenant et ses rythmes) s’articule sur les temps de fonctionnement
(annuel) des établissements de tous niveaux d’enseignement. 4) Des exemples
d’aménagement (niveaux primaire et secondaire) sont proposés. Dans une dernière
partie, les positions, réflexions et propositions des principales organisations
représentatives des partenaires institutionnels du système éducatif sont exposées.
Aménager les temps des enfants : débats autour
d'une expérience
Actes du Forum des 12 et 13 juin 1997 présentant le bilan de
l’expérimentation de l’Aménagement des rythmes scolaires (ARS) menée dans
plus de cent sites à partir de 1996. Cette expérimentation, visant à mieux prendre en
compte les temps de l’enfant dans l’élaboration des emplois du temps, fait ici
l’objet d’une analyse et d’une amorce d’évaluation ; la
diversité des intervenants (praticiens, chercheurs, décideurs) a permis d’enrichir
le débat sur l’enjeu essentiel de la place que tient et doit tenir la dimension
temporelle dans une politique éducative.
Des rythmes de vie aux rythmes scolaires
Comme le titre l’indique, l’auteur retrace le cheminement qui,
des rythmes de vie, permet d’appréhender le problème plus spécifique des rythmes
scolaires (qui concernent la presque totalité de la nation). 1) Rythmes et
biologie : la chronobiologie, la chronobiologie de l’enfant. 2) Les rythmes et
l’enfant : l’adaptation des rythmes au cours du développement de
l’enfant, les rythmes chez l’enfant scolarisé, la dysharmonie physiologique
chez l’enfant scolarisé, les processus rythmiques et leur dysfonctionnement chez
l’enfant. 3) Les rythmes scolaires : le temps scolaire, synchronisation et
modification des rythmes, les altérations temporelles de l’institution. 4)
Aménagements et perspectives : les avis du Conseil économique et social, les
principes de réorganisation, prospectives.
L'école primaire : temps, espaces et acteurs
Trois facteurs ont marqué le fonctionnement actuel de l’école
primaire : les lois de la décentralisation (juillet 1983), la loi d’orientation
de juillet 1989 et les mesures législatives qui constituent la "nouvelle
politique" pour l’école primaire, la politique d’aménagement des rythmes
de vie des enfants (ARVE). Chacun de ces facteurs fait l’objet d’une étude,
dans le but de répondre à la question : en quoi et comment marquent-ils
l’émergence de transformation de conception et de fonctionnement de l’école
vers une autre école en train de se construire ? Une quatrième partie, qui
constitue la part la plus importante de l’ouvrage, présente des textes intégraux de
références officielles sur les aménagements des rythmes de vie des enfants 1984-1993 et
d’une bibliographie sélective. La cinquième et dernière partie propose des outils
pour l’analyse et l’action.
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L'école : questions d'espaces?
Le catalogue de l’exposition met en évidence l’évolution de la
notion d’espace scolaire en s’appuyant sur les innovations spatiales depuis les
années cinquante et sur une approche renouvelée des usages des bâtiments scolaires.
Longtemps vu sous le seul angle fonctionnel par les administrateurs, l’espace de
l’école a été étudié par les chercheurs comme un cadre de contraintes et
d’opportunités. L’accent est mis aujourd’hui par les sociologues sur
l’aptitude des usagers à utiliser le cadre donné comme un ensemble de ressources à
mobiliser.
Les murs de l'école : éléments de réflexion sur
l'espace scolaire
Où enseigner ? Les murs de l'école veulent explorer le mouvement
constant qui relie l'offre de constructions scolaires à la demande de lieux d'école.
L'exploration de l'offre, de la demande et de leurs liens s'appuie sur une chronologie
française depuis les années soixante mais elle l'approche sous trois angles différents.
L'angle de l'expertise, celui du rapport entre ce qu'il y a de plus singulier dans une
demande pour une situation d'enseignement et ce qu'il y a de plus idéal, de plus
général, dans l'offre d'éducation. L'angle des conceptualisations scientifiques,
psychologiques ou sociologiques, de l'écart entre l'offre et les usages. Celui enfin de
la légitimité des politiques publiques face à une demande éclatée. Donner la parole
aux usagers, faire vivre une démocratie de proximité, créer une nouvelle
citoyenneté,
autant d'espoirs qui mettent du temps à se concrétiser.
Pour une approche globale du temps de l'enfant :
rapport d'évaluation du CESARE
L’expérimentation des aménagements des rythmes scolaires (ARS),
menée de 1996 à 1998 à l’initiative du Ministère de la Jeunesse et des Sports
dans 230 sites pilotes a fait l’objet du présent rapport d’évaluation, sous la
présidence de Jean-Paul Delevoye, président de l’association des maires de France.
Présentant des résultats très positifs de l’expérimentation, il offre une large
synthèse et des préconisations, recommandations et propositions d’amélioration,
qui insistent sur la nécessité de construire une politique dans la durée et de lui
reconnaître une dimension de "politique publique territoriale".
L'Amélioration des relations entre milieux
populaires et école élémentaire dans les dynamiques écoles et quartiers
Cette recherche, à partir des changements intervenus depuis 1981 dans une douzaine
de Zones d'Éducation Prioritaires, propose une analyse des freins et des facteurs
favorables à l'instauration d'un véritable partenariat entre écoles et parents.
Construire ses savoirs, construire sa
citoyenneté : de l'école à la cité
Un certain nombre de chercheurs, membres du GFEN, ont participé à cet ouvrage
collectif. Un certain nombre de personnes sont empêchées d'être acteurs de leur vie :
ils n'ont pas accès à la parole, au débat, alors que la citoyenneté ne peut
s'élaborer sans un certain nombre de savoirs et de compétences. C'est à une réflexion
autour de ces thèmes (rapport social au savoir et à l'école, rapports entre culture et
civilisation…) qu'incite cet ouvrage. Une première partie est consacrée aux
"questions en débat - théories en actes" : grammaire en actes ou activités de
grammaire (J. Foucambert, J.-Y. Rochex) ; vers une école de la citoyenneté (P. Meirieu)
; savoirs et citoyenneté dans la ville (R. Bunales)… Une seconde partie concerne des
initiatives et des pratiques de terrain, réunies autour de thèmes : savoirs et
citoyenneté dans les banlieues ; violence, exclusion et construction de la loi : la place
du sujet ; citoyen dans le savoir et/ou citoyen du monde ? immigration, savoirs et
citoyenneté ; écriture et citoyenneté ; construction de savoirs et citoyenneté ;
projet et citoyenneté ; pratiques coopératives et citoyenneté.
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Les Devoirs à la maison
Même si les enseignants prennent l'habitude d'apprendre à leurs
élèves, en classe, comment on apprend une leçon, on fait un exercice, il faudra
toujours des travaux à la maison. Quel peut être le rôle des parents ? Cet ouvrage leur
propose des pistes de réflexion et des conseils pratiques : faut-il vérifier le travail
scolaire ? Comment organiser un environnement favorable au travail ? Quels sont les
différents types de travaux demandés (apprendre une leçon, faire un exercice, préparer
un dossier, réviser un contrôle…) ?
L’École contre les parents
Entre l’école et les familles, le temps béni de la communion harmonieuse
semble révolu. Aujourd’hui, les parents dénoncent le système scolaire et son
inefficacité et les enseignants condamnent l’éducation familiale et son
irresponsabilité. Une analyse des courants d’études portant sur les relations
école-familles et sur leur efficacité invite à explorer les solutions qui permettraient
aux adultes de collaborer ensemble à la réussite des enfants. Les enseignants pourraient
définir les conditions que requiert un travail continu avec les parents et
l’instauration d’un vrai dialogue. Quant aux parents, au lieu de "consommer
de l’école", ils pourraient, en qualité de citoyens, aider à sa
transformation et à son adaptation au monde moderne. Cette analyse et ces propositions
sont soumises à divers praticiens qui réagissent en fonction de l’exercice
quotidien de leur métier. L’auteur leur répond, s’explique sur des points de
désaccord et prolonge la réflexion sur les aspects dominants des différents
commentaires qu’ils ont émis.
L'École dans la ville : accords et désaccords
autour d'un projet politique
Les villes de banlieues ont fait l'objet d'enjeux politiques forts ces dernières
années ; elles ont mobilisé de nombreux acteurs pour repenser leur centralité, leurs
rapports avec la grande ville, pour produire de la revalorisation urbaine. Oullins en fait
partie et son histoire de petite ville de la banlieue ouest de Lyon, de 1981 à 1991, est
exemplaire. L'école y apparaît comme un pivot de l'édification d'un nouvel ordre
urbain, comme support d'un projet d'art public contribuant aux processus de
différenciation et d'intégration dans la ville et à la valorisation ou à la
dévalorisation des territoires. Les auteurs ont voulu saisir ici les liens entre des
dynamiques spatiales et des dynamiques scolaires dans le cadre d'un projet politique, à
la fois au niveau des finalités poursuivies, des modalités de mise en œuvre et des
effets intentionnels ou inattendus. En étudiant les rapports des groupes sociaux à la
politique urbaine à travers les modes et les formes d'investissement de l'espace, les
auteurs montrent comment des processus de ségrégation et de mobilité participent à la
formation d'un ordre politique, scolaire et culturel, et notamment comment les enseignants
en tant que groupe central, participent au marquage des frontières de l'intervention
municipale.
L'École réinventée ? : le partenariat dans les
zones d'éducation prioritaires
Les auteurs étudient ici l'objet ZEP, objet problématique, en prenant comme base
de leur travail le matériel (interviews, documents) produits par deux ZEP de la Loire.
Ils tissent d'abord la "toile de fond" : le partenariat, les acteurs du
partenariat dans les ZEP, l'objet du partenariat (l'échec scolaire et la marginalisation,
gestion scolaire ou gestion sociale ?). La deuxième partie est centrée sur le
partenariat au quotidien : la présentation de réalisations, les relations entre
"partenaires", leurs "récriminations", les ressources dont
l'affectation est souvent assortie de la condition de travailler en partenariat. La
troisième partie analyse le quotidien du partenariat, ses réussites et ses échecs pour
comprendre le partenariat ou son absence dans les ZEP, en s'appuyant sur la notion
d'identité professionnelle. Les identités professionnelles des travailleurs sociaux et
des enseignants sont trop différentes pour que le partenariat puisse aller de soi. Les
ZEP sont peut être à lire comme le signe d'une recomposition profonde de l'institution
scolaire et même comme la manifestation tangible d'un nouveau mode d'inscription de
l'école dans l'espace politique national.
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Écoles et quartiers : des dynamiques éducatives
locales
Au cours de cette recherche, les auteurs ont choisi d'étudier "l'interface
Ville - École, les interactions services scolaires/quartiers en difficulté", une
nouvelle façon d'aborder l'échec (ou la réussite) scolaire. La première partie de
l'ouvrage trace les cadres théoriques qui peuvent fonder les "opérations
école-quartier" et expose les raisons qui peuvent pousser l'école à choisir la
voie du partenariat, de la collaboration avec les parents, les collectivités locales, les
entreprises. La deuxième partie présente des "situations-problèmes" qui
peuvent empêcher cette dynamique : faire admettre que l'école n'est plus le seul lieu de
transmission des savoirs ou de construction des apprentissages, l'apport, sous-estimé,
que peut représenter le monde du travail. La troisième partie propose des exemples de
coopération qui "marchent".
En sortant de l'école… musées et patrimoine
Au début œuvre officieuse de pédagogues avant-gardistes, le partenariat
école-musée, officiellement instauré en 1977, fournit aujourd'hui le cadre de multiples
actions et projets qui, en sollicitant la participation active des élèves, assurent
l'ancrage des savoirs scolaires dans le concret. Visant à mobiliser le personnel
éducatif en faveur de la pédagogie du patrimoine et de l'éducation du regard, cet
ouvrage cherche à stimuler autant l'imagination que la réflexion : d'une étude de
tableau au Louvre à celle de la vie des femmes de la Loire, c'est le récit des
"1001 aventures" de l'école et du musée qui est ici conté ; c'est ensuite le
point de vue de quatre personnalités phares du monde de l'éducation et de la culture qui
est exposé. Les idées données, les enjeux éclaircis, restaient à préciser les
modalités de réalisation des projets : les annexes d'informations pratiques viennent à
point nommé.
Enseignants et partenaires de l'école : démarches et
instruments pour travailler ensemble
Du premier au second degré, le projet d'école ou d'établissement est devenu
obligatoire. Collaborer en équipe, entre collègues, et établir des relations avec des
partenaires extérieurs, parents d'élèves, élus, professionnels, ce n'est plus le choix
de quelques militants pédagogiques, mais c'est devenu le problème qui se pose à tous.
Cependant, rien, ni leur formation initiale, ni leur expérience quotidienne, ne semble y
préparer les enseignants. Ce guide propose à des enseignants et des formateurs
souhaitant travailler en équipe élargie à des partenaires extérieurs à
l'Éducation
nationale, une démarche d'ensemble, fondée sur quelques principes et repérages de
"points sensibles" et des outils correspondant à deux grands axes de réflexion
: 1) Des instruments facilitant la mise en place d'une situation éducative ou de
formation en partenariat et, en particulier, l'analyse, d'une part, des actions engagées
en commun, d'autre part, des représentations que chacun se fait de l'autre, préalable
indispensable pour éviter malentendus et ruptures. 2) Des instruments de conduite et
d'évaluation des actions y compris sur l'ensemble d'un établissement. Les outils ont
été choisis de manière à présenter un large éventail de champs : culturel
(artistique et scientifique), économique (stage en entreprises), social (relations entre
instituteurs et autres catégories de personnel spécialisé autour de l'échec scolaire),
international.
La Formation des enseignants au partenariat : une
réponse à la demande sociale ?
Cet ouvrage propose, dans le cadre d'une recherche INRP sur la "collaboration
entre institutions dans la formation des enseignants, une série de monographies,
d'études de cas…, fournissant aux étudiants, aux enseignants, aux partenaires de
l'École", les principes de base de futures études et d'actions : formation au
partenariat et professionnalisation du métier d'enseignant ; approche conceptuelle et
méthodologique du partenariat (D. Zay) ; la formation continue des instituteurs (J.
Crinon) ; modèles de fonctionnement du partenariat et typologie des réseaux (C. Merini)
; caractéristiques des formations en partenariat (M. Kherroubi) ; partenariat et échec
scolaire (J. Crinon).
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Intervenir en réseaux d'aides spécialisées aux
enfants en difficulté
Avec une nouvelle philosophie, les RASED (Réseaux d'Aides Spécialisées aux
Enfants en Difficulté) ont, depuis 1990, remplacé les GAPP. Ces réseaux comportent,
outre les enseignants et les membres de l'équipe de circonscription, le psychologue
scolaire, l'enseignant spécialisé chargé de rééducation et l'enseignant spécialisé
chargé des aides à dominante pédagogique (à dominantes ré éducatives). Par le biais
de plusieurs cas décrits, Hugo, le dragon et l'oiseau, les jeux de Pierre…, l'auteur
passe en revue ces différentes aides, en une approche pratique et théorique (approche
des phénomènes de communication, théories cognitives, analyse du développement
psychoaffectif
de l'enfant…).
Regards sur l'accompagnement scolaire
L'accompagnement scolaire s'est fortement développé au cours de ces
vingt dernières années, en particulier dans les "quartiers populaires". Ce
développement a fait émerger un certain nombre d'enjeux sociaux, scolaires, éducatifs
et pédagogiques que ce livre vise à présenter.
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