Objectif : « Il faut un lien entre les jeunes ruraux de l'ACJF.
Les représentants de 17 diocèses ont été unanimes à le demander au cours de l'assemblée générale tenue le 17 mars pour étudier les adaptations nécessaires aux ruraux.
Ce bulletin veut répondre à leurs désirs. Il est fait pour les ruraux de tous les diocèses et sera adressé aux membres des commissions rurales ainsi qu'aux présidents et aumôniers des groupes ruraux. Plusieurs dirigeants d'œuvres de jeunesse nous écrivent pour demander si l'ACJF fera quelque chose pour les ruraux.
L'apparition de la JOC et son développement rapide ont attiré leur attention […] et recherchent déjà si chez eux le principe de l'apostolat du rural par le rural ne pourrait être utilisé. Le rôle de notre bulletin sera d'assurer la liaison entre tous ces dirigeants de façon qu'ils soient tenus au courant des initiatives prises de côté et d'autre, et qu'ils profitent des expériences faites […].
Le but commun de toutes les énergies, c'est de vouloir rechristianiser leur pays, en le faisant plus moderne, plus beau et plus productif […].
Ce sont ces forces que le bulletin veut faire connaître aux jeunes ruraux pour soutenir et augmenter leur foi dans la mission qu'ils ont reçu et qui ne peut s'accomplir autrement que par l'apostolat du rural par le rural » (J. Ferté, n° 1, mai 1929).
« Le précédent numéro de notre bulletin vous a mis au courant de ce qu'avait été la première réunion de dirigeants d'œuvres rurales. Depuis, les idées ont fait leur chemin, et la possibilité d'une spécialisation rurale apparaît de plus en plus certaine. La JAC a gagné du terrain. Telle est l'impression très nette que je rapporte du congrès de l'Union des Œuvres, qui s'est tenu le 17 juillet à Arras […].
La méthode à employer a été définie par le chanoine Cottard-Josserand, directeur des Œuvres du diocèse de l'Ain, où les groupes ruraux sont si nombreux […].
La JAC existe déjà dans certains diocèses. Qu'est-elle ? Un signe de ralliement pour les ruraux des petits villages. Elle porte le nom de leur métier, elle est donc à eux et pour eux. Et cette forme spéciale de groupement les attire, alors que les grands mouvements nouveaux les laissent généralement sceptiques et défiants. Il leur manque l'impression 'd'être compris', et ces méfiances tombent là où existe la JAC.
Celle-ci groupe les jeunes du village, et la dominante y est le plus souvent l'élément agricole. Infailliblement c'est sous cet angle que les sujets d'études y sont traités.
JAC et ACJF.
Le comité général de l'ACJF tient à développer en nombre et en qualité la jeunesse chrétienne française. Il croit à l'avenir de la JAC. Après avoir appuyé la JOC de toutes ses forces, le comité veut se retourner vers les campagnes de France et encourager de tout son pouvoir le mouvement qui ouvrira de nouveaux champs de recrutement dans un milieu resté jusqu'ici quasi inaccessible […]. En résumé, la méthode de la JAC est celle de l'ACJF présentée à l'usage des jeunes villageois » (J. Ferté, n° 2, juillet 1929).
« La notion de la JAC.
La JAC est le mouvement des jeunes agriculteurs qui veulent christianiser le milieu agricole, y penser et y vivre en chrétiens, amener leurs camarades de travail à penser et à vivre, eux aussi, en chrétiens, imprégner toute organisation agricole de l'esprit de l'Évangile.
Mouvement professionnel, oui, parce qu'il s'adresse à un milieu déterminé et parce qu'il la veut cette profession, fière, forte, et beaucoup ne verront d'abord que cela dans la JAC mouvement d'action catholique des jeunes dans le domaine social, familial et professionnel, voilà ce que doit être la JAC, pour ceux qui en sont les chefs, les militants, les 'agissants' » (mars/avril 1930).
Contenu.
Le contenu de la revue est presque entièrement consacré à l'organisation de la branche rurale de l'ACJF et indique les étapes progressives de son organisation.On trouve aussi des enquêtes sur la vie et les intérêts des jeunes ruraux, des nouvelles des nouveaux groupes formés, une bibliographie.
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