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Presse de l'éducation

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Titre : Mère (La) institutrice et l'institutrice mère

Sous-titre : Journal d'éducation et d'instruction puis Lectures religieuses morales et littéraires pour les jeunes personnes et les jeunes gens, journal d'éducation et d'instruction, puis Nouveau journal de la jeunesse

Devient :

- Plaisir et travail en (1845)

Date(s) :

1834 - 1865

Filiation(s) :

Commentaire filiation : Fait suite à L'Utile et l'agréable ; à partir de 1841, une partie de son contenu est repris par le Bulletin spécial de l'institutrice (voir aussi à ces titres).

Responsable(s) : Directeur : D. Lévi-Alvarès puis aussi Théodore Lévi-Alvarès son fils. Principaux collaborateurs : Paulin Teulières, Victorine Collin, Mme Masson de La Malmaison, Virginie Delafollie, Bonvalot, J. Ottavi, Eugénie Foa, Honoré Bonhomme, Hermance Lesguillon, Émile Loubens, comte de Trogoff, J.F. Reussner, Joseph Morand, Eugénie Latil, Mme Lebassu d'Helf, J. Lesguillon, Eudoxie Douai, Étienne du Rouvray.

Description matérielle : Parution mensuelle. 24 cm, 380 p., 10 F.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social de la revue et adresse des cours : 7 cité Trevise et 17 puis 19 rue de Lille.

Objectif : La revue est l'émanation du Cours d'éducation maternelle fondé par D. Lévi-Alvarès.
Elle est « publiée et rédigée par D. Lévi, professeur de littérature et d’histoire, fondateur du Cours méthodique de la rue de Lille, du Cours normal pour les institutrices, membre de la Société grammaticale, de l’Athénée des arts, de la Société des méthodes, de l’Institut historique etc., et par une Société de professeurs et d’institutrices »

« Dans cette époque de transition entre un passé orageux et un avenir qui peut être tranquille s'il est bien préparé, dans cette réorganisation politique, morale et intellectuelle qui s'opère sous nos yeux, il est urgent de s'occuper sérieusement de l'éducation des femmes, qui, par leur salutaire influence, peuvent seules diriger vers le bien la génération nouvelle. Les femmes comprennent aujourd’hui la dignité de leurs fonctions, la noblesse de leurs devoirs : l’étude des arts et des sciences ne leur fait pas oublier les modestes occupations qui leur sont propres ; elles ne cherchent pas à sortir des limites que leur sont tracées les convenances sociales ; elles savent que le pédantisme chez une femme serait une anomalie affligeante dans nos mœurs, un fléau dans nos foyers domestiques. Chaque jour nous sommes à même de juger de l’aptitude de leur esprit, de la beauté de leur âme, du dévouement de leur amour maternel, et nous restons convaincu qu’elles veulent être à la hauteur de leur siècle et qu’elles le peuvent.
Notre tâche sera donc facile […]. Ne voyons-nous pas accourir près de nous, chaque jour plus de 300 mères de famille pour nous confier l’instruction de leurs filles ? Attentives, elles suivent nos moindres paroles, nos moindres observations […] elles se sont faites enfants avec leurs enfants. Quels puissants motifs d’émulation !
Voilà les modèles de la Mère institutrice.
N’avons-nous pas vu au Cours normal que nous avons fondé […] souvent 500 institutrices sacrifier leurs moments de repos pour nous apporter le fruit de leurs veilles, pour écouter nos conférences instructives et amicales, afin de guider avec plus de méthode l’intelligence de leur intéressant troupeau ? Ne pourrions-nous pas citer encore ces maîtresses de pension de Paris et des provinces, rivalisant de tendresse, de vigilance et de talents, pour le bonheur de nos enfants, qu’elles nous remettront pures, bien constituées, bonnes, modestes, simples, économes et instruites, ces principales qualités que les hommes aiment à trouver dans leurs compagnes ?
Voilà les modèles de L’institutrice mère » (D. Lévi, octobre 1834).

« L’Utile et l’agréable avait formé la première série de nos publications mensuelle (1832) ; la 12e année de La Mère institutrice (1845) vient de terminer la seconde ; nous allons commencer une troisième série qui portera le titre de Plaisir et travail.
Notre but sera le même, celui de récréer et d’instruire, en offrant des articles littéraires, moraux et religieux, puisés plus particulièrement dans les ouvrages de nos auteurs classiques anciens et modernes.
La coopération de professeurs distingués est assurée à notre feuille périodique qui sera un développement et un complément des leçons de morale, de littérature et d’histoire que les jeunes filles et les jeunes gens reçoivent, soit dans l’intérieur de leurs familles, soit dans les collèges et les institutions » (septembre 1845).

« L’ombrage des hêtres a tant de suaves douceurs après et surtout avant le travail ; c’est comme une immersion dans l’onde après les poudreuses fatigues de la route, c’est comme un élan vers les travaux et les marches de l’avenir ; c’est le Léthé avant la métempsycose.
Eh bien ! voilà justement l’idée d’où découle la raison de notre titre nouveau : Plaisir et travail, idée toute empreinte des nécessités de la force, ou si l’on aime mieux, de la faiblesse humaine ; idée enfin, vieille comme le monde, et que le poète latin a résumé en ces mots : Repose toi afin de mieux travailler » (É. du Rouvray, n° 1, octobre 1845).

« Plaisir et travail
Nouveau journal de la jeunesse faisant suite à La Mère institutrice ayant pour but de récréer et d’instruire ; offrant des articles littéraires, moraux et religieux, puisés plus particulièrement dans les ouvrages des auteurs classiques anciens et modernes.
Et renfermant :
1° le résumé des travaux de la Société grammaticale de Paris ;
2° un bulletin spécial de l’instituteur et de l’institutrice ;
3° des exercices de traduction de l’italien, de l’anglais et de l’allemand.
Rédigé par une Société d’hommes de lettres et par M. D. Lévi (Alvarès), chevalier de la Légion d’honneur, professeur de littérature et d’histoire, membre de l’Institut historique, de l’Athénée des arts, de l’Académie royale de Bordeaux, fondateur des cours d’éducation maternelle » (page de couverture à partir de 1845).

But du Cours d'éducation maternelle.

« Les Cours sont des vérifications hebdomadaires du travail que les jeunes personnes font chez elles, d'après la méthode du professeur, et sous direction spéciale de leurs mères et de leurs institutrices privées [...].
Les cours ont pour but :
1° De mettre en rapport continuel la mère et la fille ;
2° De donner une direction méthodique à l'éducation intérieure ;
3° De faire dépendre les progrès moraux, intellectuels de la fille, de surveillance attentive de la mère ;
4° De rendre le foyer domestique plus patriarcal, plus animé ;
5° D'occuper utilement les loisirs des mères en leur donnant les moyens de revenir sur leurs premières études ;
6° D'élever, en un mot, de véritables femmes et de bonnes mères de famille » (août 1848).

Contenu.

– Articles sur la finalité de l'éducation des femmes, sur la spécificité de la morale féminine ainsi que sur l'éducation morale des enfants.
– Pédagogie des disciplines scientifiques et littéraires.
– Textes littéraires, poésies ; contes et légendes, feuilletons.
– Récits historiques ; histoire de la littérature, histoire de la musique.
– Cours de grammaire, de littérature, d'histoire, de géographie, d'histoire naturelle, de cosmographie, d'arithmétique, de dessin linéaire.
– Textes de devoirs de latin, de grec, d'anglais, d'italien et d'espagnol.
– Sujets des examens de l'Hôtel de Ville, accompagnés de commentaires ; bibliographie.
– Variétés, énigmes historiques, maximes philosophiques puis aussi contes pour enfants.
– Dialogues, pièces de théâtre.
– Chronique culturelle, artistique, sociale politique.
– Liste des institutions de Paris.

Table des matières.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Microfilm M 18855 (1834 - septembre 1845 : La Mère institutrice…), Microfilm R 23117/36 (octobre 1845 - 1865 : Plaisir et travail).