Objectif : « Voici le dernier né des bulletins de militants de l'ACJF. Il était attendu. Successivement, les différents mouvements spécialisés avaient fait paraître cet instrument de travail par excellence, celui où le jeune de bonne volonté trouve à la fois l'aliment de sa formation et la technique de son action. Ouvriers, agriculteurs, collégiens et lycéens, marins avaient leur organe [...]. ‘Et les autres ?’ pouvaient à leur tour s'écrier les jeunes si nombreux dans nos diocèses de France qui, ne rentrant pas dans nos mouvements spécialisés, pouvaient se croire délaissés. Militants sera leur chose [...]. Il sera l’instrument d'un mouvement qui vaudra ce que vaudront ses militants, qui vaudra dans la mesure où ils auront une âme commune qu'il a à préciser » (Jacques Courel, président de l'ACJF, n° 1, novembre 1931).
« La première caractéristique de ce journal est d’être destiné à l’usage interne du mouvement ; ce n’est pas un organe de pénétration. Il se propose cinq buts principaux :
1) donner aux jicistes à titre individuel des éléments de formation. Formation spirituelle, toujours. Formation sociale, civique, familiale, professionnelle, suivant les sujets d’études qui seront proposés et les articles de documentation qui accompagneront ces sujets. Pour tirer un profit personnel de Militants les jicistes devront le lire et le méditer seuls, le soir, comme on lit un livre de formation.
2) donner aux sections des programmes de travail et des articles facilitant l’étude de ces programmes. Les plans de travail de Militants seront donc l’aliment normal des séances d’étude ; ils seront étudiés d’abord par les dirigeants qui les adopteront aux cas particuliers de leur section.
3) fixer une ligne d’action pour la pénétration du milieu que nous devons conquérir. Les articles du genre ‘Politique de présence’ doivent servir à montrer le sens de l’action à entreprendre (sinon maintenant, du moins plus tard, en tant que patron ou citoyen, ou père de famille conscient de ses responsabilités).
4) informer les jicistes de la marche du mouvement et leur suggérer, par l’exemple de ce qui se fait dans telle ou telle section, des moyens d’action ou de propagande.
5) enfin, par l’ensemble des quatre points précédents, assurer l’unité du mouvement, puisque Militants sera lu par tous les jicistes, aussi bien des classes moyennes que de la bourgeoisie » (janvier 1939).
« La JIC s’attache à former des jeunes chrétiens capables d’exercer une influence dans leur milieu et de prendre des responsabilités dans la cité, en fonction de leur situation et de leurs aptitudes personnelles [...]. Le contenu de Militants sera le reflet de la vitalité du mouvement, et celle-ci dépend à la fois de nos efforts à tous et des liens qui s’établiront entre nous » (mars 1947).
Contenu.
– Considérations sur le rôle de l'ACJF, sur l'encadrement de la jeunesse chrétienne des classes moyennes et de la bourgeoisie ; nouvelles des autres mouvements de jeunesse.
– Vie du mouvement : conseils, camps, programme de travail, nouvelles des équipes, vie d’une section, l’engagement JIC.
– Notes pour la création de cercles d'études ; méthodologie pour le lancement d'enquêtes sur des thèmes religieux, moraux ou sociaux ; exposés de résultats.
– Découverte de l'Évangile ; initiation à la vie spirituelle et à la méditation.
– Articles de « formation générale » : politique, économie, social).
Pendant et au lendemain de la guerre : lettres de soldats, aide aux prisonniers et à leurs familles. Liste des militants morts pour la France. Défense de la bourgeoisie devant les accusations globales de trahison.
À partir de 1947 :
– Articles sur l’évolution des classes sociales, les rapports au sein des classes moyennes et bourgeoises, l’attitude de la JIC en face de la classe ouvrière ou du monde rural.
– Les jeunes chrétiens et l’histoire contemporaine (notes prises au cours d’exposés lors des camps nationaux JIC en 1947).
– Bibliographie.
|
