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Titre : Routier (Le)

Sous-titre : Organe mensuel des clans routiers Éclaireurs de France puis Revue mensuelle de culture générale des routiers EDF et des EA neutres, ouverte au Mouvement laïque des Auberges de jeunesse

Date(s) :

1927 - 1957

Organe :

Commentaire organe : Organe de la branche Route des Éclaireurs de France, puis aussi de la Fédération française des Éclaireuses et du Mouvement laïque des auberges de jeunesse.

Filiation(s) :

Commentaire filiation : En 1957, elle fusionne avec Cahiers pour former Routes nouvelles. Jusqu’en 1950 elle publie des pages destinées aux Éclaireuses aînées qui éditent ensuite leur propre journal En Route (voir aussi à ces titres).

Responsable(s) : Rédacteurs en chef successifs : A.R. Eugène, R. Laffite, E. Arnaud, Étienne Peyre, Henri Frossard, Jacques Bador ; directeurs successifs de publication : L. Parazines, Claude Deru, René Duphil ; directeur EDF : P. Buisson ; directrice FFE : Dina Brandel.

Description matérielle : Parution mensuelle ou irrégulière puis trimestrielle. 20/24 cm, 90/440 p., 6,50/300 F.

Le sous-titre connaît de légères variations.
EA signifie Éclaireuses aînées.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Pendant la guerre édité à Vichy. Siège social à Paris : 8 rue Bossuet puis 32 rue Le Peletier puis 66 Chaussée d’Antin.

Objectif : Objectif du mouvement et de la revue.

« Qu’est-ce qu’un Routier ?
Le Routier n’est plus un enfant ; il est en train de devenir un homme. De là la difficulté qu’il y a à définir le Routier, à lui donner une interprétation adéquate de la loi, à lui tracer un programme de réflexions et d’activités […]. Le Routier au fond, cela n’existe pas et c’est ce qui complique le problème. Il y a autant des Routiers que d’individus […]. De là la nécessité de faire, dans un programme de Routiers, la part très large ‘aux vocations’ individuelles, d’y éviter le plus possible l’uniformité et la contrainte.
‘La loi de l’éclaireur’ formera toujours la base de cette morale collective. Elle doit être aussi ‘la loi du Routier’ […] et n’oublions pas surtout, que le Routier a moins besoin d’une main qui le conduise que d’un esprit qui parle à son esprit et qui l’aide à prendre conscience, au seuil même de sa vie d’homme, des devoirs de la virilité » (octobre 1930).

« Des mentalités et des consciences d’hommes de 18 à 25 ans peuvent et doivent comprendre l’idéal scout autrement que celles d’adolescents de 15 ans […]. Routiers, enfants terribles qui ne voulez plus vivre en guerriers, la loi scoute vous offre un idéal d’homme. Il ne peut être pleinement vécu que par des hommes capables de juger, de choisir, d’accepter, de lutter et de triompher » (avril 1928).

« Mission du Routier
Notre Routier a une double mission à remplir. Tout d’abord il sera pour notre branche aînée un instrument adapté à notre orientation actuelle, selon l’esprit du règlement provisoire de la Route.
Les grandes spécialisations : dans cette partie utilitaire, la plus large place sera faite à des études approfondies sur les grandes spécialisations. Chaque mois nous y publierons sur huit ou dix pages un plan pouvant servir de base au travail des clans pour l’une des spécialisations les plus courantes [...].
La technique scoute : vous trouverez aussi dans Le Routier des articles plus brefs sur les divers points de la technique scoute et, en particulier, sur la préparation des différentes étapes [...].
Formation humaine : Le Routier aura encore une autre mission à remplir, celle de contribuer à votre formation humaine au sens large du mot. En fait plus de la moitié de notre revue sera consacrée à tout ce qui peut approfondir votre vie, ouvrir votre esprit et faire de vous, des citoyens utiles, c’est-à-dire des hommes prêts à servir dans tous les domaines » (janvier 1941).

« Ce qu’est Le Routier
Une revue mensuelle (en principe) [...] d’une présentation très illustrée, qui est en effet indispensable pour atteindre le but que nous nous sommes proposé : plaire en éduquant. Notre clientèle se compose de garçons et de filles, d’étudiants et d’ouvriers, de lecteurs de 17 à 23 ans (et même souvent bien davantage), de scouts et de non scouts, de ceux qui abandonnent à regret “les vieux principes”, et de révolutionnaires impatients » (cité dans Cahiers Routes, n° 2, 1948).

« Entre les associations désignées ci-dessous :
– Fédération française des Éclaireuses (section neutre), agréée le 13 août 1947,
– La branche Route de l’association des Éclaireurs de France, agréée le 6 août 1925,
– Le Mouvement laïque des auberges de jeunesse, agréé le 6 avril 1945, associations s’occupant de questions relatives à l’éducation de la jeunesse [...], il a été convenu ce qui suit :
Il est créé entre les associations susdites un Comité national de coordination qui a pour tâche de synchroniser les efforts des associations composantes tant sur le plan de la défense des intérêts communs que sur celui de l’organisation interne d’activités ou de la recherche, et la mise en pratique des techniques des moyens d’éducation » (juillet/septembre 1948).

Contenu.

– Directives générales relatives à la réalisation de l'idéal scout et à la participation aux activités proposées.
– Articles sur l'entraînement physique, la lecture, la formation morale et sociale des routiers.
– Informations sur la vie du mouvement (enquêtes, nouvelles des clans, sorties, camps, représentations d'art dramatique, etc.).
– Chroniques bibliographique, théâtrale, cinématographique, picturale.

À partir de 1942 également : pages réservées aux Éclaireuses aînées, numéros spéciaux sur les sports ; à partir de 1948, outre les informations politiques et économiques, problèmes internationaux, reportages et enquêtes sur divers sujets (le journalisme, la conférence d’Évian, ...).

Table des matières.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Jo. 83851 (inc. ; 1928 - 1933 / 1938 - 1957 ; mq 1951 - 1952).