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Presse de l'éducation
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Titre : Bulletin mensuel des Cours normaux d'hygiène par la médication familiale
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Date(s) :
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1911 - 1919
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Organe :
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Commentaire organe : La Société fut fondée en 1884 par Léopold Bellan et reconnue d'utilité publique en 1907. En 1918, devient Œuvre de fraternité sociale. Association Léopold Bellan, en hommage à son fondateur, et plus connue désormais, comme Association Léopold Bellan.
De nombreuses œuvres philanthropiques gravitent autour de la Société et des cours normaux d'hygiène qu'elle dispense, et dont la présente revue est l'organe, par exemple l'Union des professeurs hygiénistes diplômés de l'Association Léopold Bellan ou le Foyer central d'hygiène physique morale et mentale.
Les médecins de la Ligue française d'hygiène scolaire donnent des conférences hebdomadaires à la Société d'enseignement moderne.
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Filiation(s) :
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Commentaire filiation : Pour le prolongement de l'action du Foyer central d’hygiène physique morale et mentale voir le Bulletin mensuel du Foyer central d’hygiène physique morale et mentale. Il y a un hiatus dans la parution entre la présente revue et ce bulletin mais, ni les collections de la Bibliothèque nationale de France ni celles des autres bibliothèques de recherche ne nous ont pas permis de combler.
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Responsable(s) : Président-fondateur de la Société et de l'Union des professeurs hygiénistes : Léopold Bellan, président du Conseil municipal de Paris.
Responsable de la rédaction et directrice des Cours normaux de médication familiale : Madeleine Munié, directrice de l’école primaire de jeunes filles rue Vicq-d'Azir, puis rue Molière, secondée ensuite par Mlle Graffoulière, institutrice puis directrice du Cours normal de Paris, qui devient responsable de la rédaction ; responsable des cours normaux pour les instituteurs : René Véron, secrétaire général de l'Union des professeurs hygiénistes et directeur du Cours normal supérieur ; collaboration de nombreux médecins notamment du professeur Pinard, membre de l'Académie de médecine, des docteurs Albert Mathieu, président de la Ligue française d'hygiène scolaire, Mery, membre de l'Académie de médecine, L. Dufestel, Meyer, etc.
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Description matérielle : Parution mensuelle. 27 cm, 160/300 p., 3/6,50 F.
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Lieu(x) d'édition :
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Editeur(s) :
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Commentaire édition : Siège social chez Mlle Munié, 16 rue Vicq-d'Azir puis 4 rue Molière puis la Société est domiciliée au 30 rue des Jeûneurs.
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Objectif : Objectif de la Société.
« L'Association dite Société d’enseignement moderne pour le développement de l’instruction des adultes, a pour but de développer l'instruction populaire des adultes dans toutes les branches. À cet effet, elle établit des cours publics et gratuits, professés gratuitement, organise des conférences, crée des patronages, des colonies de vacances pour ses élèves, des pavillons de convalescence et de repos pour ses professeurs » (statuts).
« Notre but est d'aider à la propagation de l'hygiène en combattant les préjugés, en montrant les funestes conséquences de soins donnés à tort et à travers, en indiquant les causes évitables des maladies […].
Mais les préjugés sont difficiles à déraciner ; les habitudes prises se perdent lentement, et la meilleure manière d'assurer le triomphe de l'hygiène est certainement de préparer pour l'avenir des mères de famille capables de combattre la mortalité précoce par leur sage prévoyance. Or, ce sont les institutrices qui sont chargées de former nos futures mères de famille ; comment le feront-elles si elles n'ont pas en mains les arguments nécessaires pour convaincre ?
C'est dans cette pensée que nous avons créé des Cours normaux, pour l'enseignement de l'hygiène par la médication familiale et nous nous efforçons, dans ces cours, de fournir aux institutrices les éléments qui leur seront nécessaires pour faire ensuite des cours aux adultes ou instruire les grandes élèves de leurs écoles » (n° 1, octobre 1911).
« La Société d'enseignement moderne a évolué depuis sa fondation […]. D'abord uniquement occupée d'enseignement populaire, les circonstances l'ont amenée à élargir le cercle de son action et elle est devenue une œuvre philanthropique très étendue. Pour faciliter cette action bienfaisante, il a fallu modifier les statuts. Alors la Société d'enseignement moderne est devenue une “œuvre de fraternité sociale” et M. Bellan a eu l'honneur bien mérité de voir, chose exceptionnelle, son nom attribué de son vivant à son œuvre. L'enseignement moderne est donc devenu l'Association Léopold Bellan. Cette association se compose maintenant d'organismes divers poursuivant chacun un but déterminé […] [l'un d'entre eux étant] l'Union des professeurs hygiénistes, formés par les cours normaux d'hygiène » (n° 9-10, 1919).
« L'Union des professeurs hygiénistes, diplômés de l'Association Léopold Bellan se propose :
d'étudier toutes les questions pouvant aider à la vulgarisation de l'hygiène ;
de travailler à la propagation de toutes les questions d'hygiène familiale, scolaire, industrielle, sociale et coloniale pouvant contribuer à l'amélioration de la santé nationale ;
de mettre le personnel enseignant au courant des progrès de l'hygiène et des procédés pédagogiques permettant d'appliquer l'enseignement des sciences à l'hygiène à l'aide des cours normaux et d'un bulletin mensuel ;
de permettre aux professeurs d'acquérir des connaissances pratiques à l'aide des stages dans les hôpitaux et d'un institut de puériculture ;
de former un personnel supérieur d'infirmières scolaires, sous le nom de surveillantes maternelles hygiénistes, pour les services extra scolaires.
L'Union possède :
1) des cours normaux
2) un institut de puériculture à l'hôpital Lariboisière
3) l'entrée dans les hôpitaux de Saint-Louis et de Trousseau
4) un organe mensuel, le Bulletin des cours normaux, permettant l'extension à la province des études faites aux cours normaux et la préparation par correspondances aux examens organisés à la fin de l'année pour l'attribution des diplômes élémentaire et supérieur » (n° 9-10, 1918/19).
Et de la revue.
« Notre bulletin répond à trois buts que nous nous sommes proposés :
1) Faciliter la préparation à l'examen :
en y inscrivant toutes les questions qu'il faut étudier, les devoirs qu'on peut faire et qui sont envoyés à la Direction, qui les corrige gratuitement ;
en donnant dans chaque numéro, des renseignements sur les médicaments qu'on doit reconnaître à l'épreuve pratique ;
en fournissant des notions d'histologie et d'hygiène.
2) Propager les questions d'hygiène, traitées par les médecins et pouvant aider à se pénétrer de l'esprit dans lequel les notions médicales doivent être enseignées et mises en pratique.
3) Tenir au courant des progrès accomplis par la médecine.
4) Établir un lien moral entre toutes les institutrices et tous les instituteurs de France » (texte permanent en 1913).
Contenu.
– Résumé des cours, préparation aux examens (conditions d'admission, programme), liste de reçus.
– Articles et transcriptions de conférences sur la puériculture, l'alimentation, l'hygiène, la puberté et les jeunes filles.
– Médecine pratique, notions pharmaceutiques, hygiène scolaire.
– Informations diverses.
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Mot cle(s) :
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Cote : Cote BnF : Jo. 70621 (inc.).
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