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Titre : Gymnaste (Le)

Sous-titre : Organe des sociétés de gymnastique de France puis Moniteur officiel de l’Union des sociétés de gymnastique de France puis Bulletin officiel [des sections masculines et des sections féminines] de la Fédération française de gymnastique

Date(s) :

1873 -     ⇒

Organe :

Commentaire organe : Organe de l’Union des sociétés de gymnastique de France (USGF), fondée en 1873, reconnue d’utilité publique en 1903 puis aussi de la Fédération féminine française de gymnastique et d’éducation physique, fondée en 1916. En 1942 les deux associations fusionnent pour former La Fédération française de gymnastique (FFG) qui est affiliée à la Fédération internationale de gymnastique.
L’USGF affilie 269 sociétés locales en 1890 et 1900 en 1930. Elle compte 11600 membres associés à cette date.

L’Union fut fondée notamment sous le patronage des sociétés suivantes : La Nationale de Paris, La Gauloise de Reims, la Société de gymnastique de Lunéville, la Société de gymnastique d’Épinal, la Française et la Gauloise de Paris, l’Ancienne et la Fraternelle de Reims, la Société de gymnastique de Valenciennes, etc.

Responsable(s) : Présidents successifs de l’Union : Eugène Paz, Félix Faure, Doyen, de Jarry, Donzole, J. Sansbœuf, Alfred Prudhomme, Charles Cazalet, Manchet, le colonel P. Lecocq, Albert Martin, professeur Albert Debeyre, Roger Clergerie, Antoine Peugeot, Charles Thiebault, Maurice Burette, Roger Felzines.

Description matérielle : Périodicité variable (mensuelle, bimensuelle, hebdomadaire, etc.). 26 cm, 160/1800 p., 6/750 AF puis 7,50/150 NF ; 550 abonnés en 1879, tiré à 14 000 exemplaires en 1990.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Changements fréquents des lieux d'édition et du siège social ; dernière adresse : 7 ter cours des Petites-écuries.

Objectif : Objectif de l’Union.

« L’Union a pour but :
1° de favoriser le développement des forces physiques et morales par l’emploi rationnel de la gymnastique ;
2° d’accroître les forces défensives du pays par la vulgarisation des exercices militaires ;
3° d’affirmer et de vulgariser ces principes par la fédération des sociétés françaises » (statuts, octobre 1873).

« Aux gymnastes français
Favoriser le développement des forces physiques et morales, accroître les forces défensives du pays, cimenter l’union des gymnastes français, tels sont les désirs des promoteurs de l’Union.
Pour réaliser ce programme, il faut en réunissant toutes les bonnes volontés, venir en aide à ceux qui en ont besoin ; organiser des concours et des fêtes propres à attirer l’attention publique ; étudier et prendre toutes les mesures jugées convenables aux intérêts de la gymnastique ; enfin créer partout en France des cours à prix réduits et gratuits pour enfants et adultes, pour filles et garçons » (septembre 1873).

« La Médaille d’honneur de l’éducation physique (médaille d’or) est accordée à l’Union des Sociétés de gymnastique de France, avec le motif suivant :
“Fondée en 1872, avec huit sociétés, elle réunit actuellement 1900 sociétés.
Depuis 1870, elle a été le flambeau du patriotisme et de la reconstitution nationale. A aidé puissamment à la diffusion de l’éducation physique et a procuré des éléments d’élite à notre armée nationale.
80 000 gymnastes sont morts au champ d’honneur […].
L’Union présente, au titre de l’initiative privée, un effort constant pour propager effectivement en France, l’éducation physique, la préparation militaire, l’esprit d’ordre et de discipline consentis sous le couvert du drapeau tricolore, emblème d’une France forte et pacifique » (citation de 1930).

Et de la revue.

« Lorsque se termina la lutte où la France fut vaincue, mais non écrasée, elle le prouve chaque jour, les esprits énergiques, au lieu de se laisser aller à l’abattement, firent un retour sur eux-mêmes et étudièrent les causes physiques et morales de nos revers [...]. Poussés par l’esprit de réforme dont la France était animé, convaincus d’ailleurs qu’il ne suffit pas de crier les choses pour qu’elles se fassent, nous nous sommes mis isolément à l’à œuvre ; nous avons entrepris, dans la mesure de nos forces, d’aider à la régénération en essayant de développer chez nous le goût de la gymnastique [...]. Les nouvelles recueillies en France et à l’étranger ; les questions intéressantes, soit au point de vue des exercices, soit à celui de l’organisation des sociétés, concours, etc., enfin, toutes les communications utiles à faire connaître ou propres à propager la gymnastique dans notre pays, trouveront place dans nos colonnes » (n° 1, juillet 1873).

Contenu.

– Enquêtes sur les unions de gymnastes, comptes rendus des fêtes fédérales et des manifestations de gymnastique en France et à l’étranger (essentiellement en Belgique et en Suisse).
– Nouvelles associatives : comptes rendus des réunions du Conseil de l’Union ainsi que des unions affiliées, résultats des concours de gymnastique, distinctions honorifiques, banquets, fêtes, carnet, listes des souscripteurs, des membres associés et des donateurs.
– Lettres et discours d’encouragement et d’approbation à la revue.
– Quelques articles médicaux sur la gymnastique et sur l’éducation physique dans les écoles (au début seulement).
– Cours de gymnastique, examens et diplômes. À partir des années 1930 une « partie technique » contenant un déroulement scientifique précis des exercices physiques tient une place importante.
– Situation de la gymnastique à l’étranger.
– Bibliographie, revue de presse.
– Iconographie ; publicité.
Luxueuse présentation à partir des années 1980 : papier glacé, photos en couleur…

Table des matières.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Microfilm M 7437 (1873 - 1941), 8° V. 2184 (1942 - 1959), 4° Jo. 34202 (1960 – >).