Objectif : Objectif de l'Amicale.
« L'Amicale générale de Saint-Dominique est essentiellement un lien d'union et d'entraide sur les plans moral, social, intellectuel, religieux, matériel, entre toutes les anciennes élèves de toute maison dominicaine relevant de Mortefontaine d'une part, et entre elles et leurs anciens professeurs, d'autre part […]. L'amicale générale a pour but : – D'établir entre tous les membres des relations amicales qui faciliteront leurs rapports sociaux […] et fourniront à chacune d'elles l'appui et le soutien moral et peut-être même matériel que constitue dans l'existence la présence d'une amitié et d'une communauté d'idées, de souvenirs d'éducation. – D'entretenir et de fortifier en tous ses membres les principes chrétiens qui ont présidé à leur formation […]. – D'aider au recrutement des élèves et de contribuer par là à la prospérité des maisons d'éducation chrétienne. – De promouvoir parmi ses membres le sens de leurs responsabilités sociales et en particulier de les intéresser aux œuvres d'éducation et aux œuvres post-scolaires, ainsi qu'aux mouvements d'enfance et de jeunesse […]. – D'organiser par le double moyen de la correspondance et du bulletin Sillage dominicain, des échanges intellectuels, moraux et religieux, et de faciliter ainsi à des mères de famille ou à des anciennes trop occupées, l'abord et la connaissance des grands problèmes culturels, moraux, religieux, du monde actuel » (statuts, novembre 1951).
Historique de la Congrégation.
Des Tertiaires dominicaines, réunies en couvents réguliers, entreprennent dès la fin du XIIIe siècle l'éducation des petites filles. En 1621 est fondé le monastère de Langres détruit en 1793, reconstitué en 1806. Ce monastère fonde à son tour, en 1827, le couvent de Neufchâteau dont la première prieure est Angélique de Vaugecourt. Celle-ci souhaitait en essaimant rester unie à son couvent d'origine. C'est Adèle Lejeune (Sœur Marie de Sainte-Rose), nommée prieure en 1852, qui fonde la Congrégation avec l'aide du R.P. Hue et l'appui et les conseils de Lacordaire. La Congrégation du Tiers-Ordre enseignant de Saint-Dominique est reconnue en 1854 par Rome. Elle possède de nombreuses maisons et pensionnats de jeunes filles en France (en particulier à Nancy, Neuilly, Langres, Neufchâteau, …) et à l'étranger : Belgique, Canada, États-Unis, Espagne, Suisse, Japon, …). La Maison-mère se trouve après la Seconde Guerre mondiale à Mortefontaine (Oise). En 1957, toutes les maisons (Langres, Nancy, Neufchâteau, Sèvres-Montlignon, Chalon-Lyon, Hardinghen, Bar) se réunissent et forment l'Union Saint-Dominique. Pour l'historique voir le numéro spécial du centenaire de la congrégation, en 1955.
Contenu.
– Nouvelles de la congrégation et des pensionnats dominicains en France et à l'étranger. – « La Page des anciennes » : carnet des anciennes élèves, des professeurs et des religieuses ; nécrologie importante. – Vie de l'amicale nationale et de ses amicales régionales ; nouvelles des amicales des parents d'enseignement libre ; défense de l'enseignement libre. – Articles sur l'éducation ; pédagogie, formation chrétienne et morale des adultes, en particulier des mères, ainsi que des enfants et des adolescents. – Orientation professionnelle pour la jeune fille ; psychologie de l'adolescente. – Articles de spiritualité, vie catholique, échos missionnaires, propos sur Lacordaire. – Informations sur les mouvements catholiques de jeunesse. – Articles sur des sujets concernant la littérature, l'histoire, la géographie ; voyages. – Lectures conseillées, bibliothèque éducative suivant les âges. – Courrier ; iconographie.
Table des matières rétrospective, au numéro 40 (printemps 1966).
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