Commentaire filiation : Fusionne, en octobre 1921, avec La Revue professionnelle des sages-femmes qui a paru de 1906 à 1914, s’est arrêtée pendant la guerre, puis a décidé de paraître avec La Puéricultrice. Son contenu est essentiellement professionnel et vise la défense des intérêts et la promotion des sages femmes.
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Responsable(s) : Directrice et fondatrice de la revue : Mlle C. Mossé, sage-femme en chef de la maternité de Paris puis directeur de publication : E. Drogoz puis J. Crépin-Leblond.
Directeurs scientifiques à la reprise de 1946 : V. Le Lorier, professeur, accoucheur à la maternité de Port-Royal et le professeur Louis Portes.
Rédigé par des médecins et des universitaires.
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Objectif : « Pour répandre les principes actuels de la puériculture, nous possédons parmi les femmes de France un élément essentiellement populaire : la sage-femme et la visiteuse d'hygiène infantile [...]. Afin de créer un trait d'union entre elles et les Œuvres de propagande pédagogique et philanthropique protectrices de la mère et de l'enfant, nous fondons un organe, La Puéricultrice, qui répondra aux sollicitations réitérées des nombreuses personnes désireuses de se tenir au courant de cette question essentielle que les nécessités de l'heure présente imposent à l'ordre du jour » (n° 1, février 1921).
« Notre but, comme vous le savez, fut toujours de coopérer le plus largement possible au perfectionnement technique et social des praticiennes sages-femmes françaises estimant que la puériculture est leur domaine et qu’elles sont par leurs fonctions les protectrices nées et désignées de la maternité et de l’enfance. Accédant facilement dans les foyers familiaux et, de par leur mission entrant même dans leur stricte intimité ne sont-elles pas avec les médecins accoucheurs et pédiatres, les mieux placées pour dépister les fléaux sociaux ? Instruites des moyens d’y remédier, elles peuvent ainsi collaborer en matière de prophylaxie au relèvement sanitaire de la nation […].
Et maintenant, sous l’égide des maîtres éminents qui vont, au sein de cette revue, se consacrer à notre perfectionnement post-scolaire, remettons-nous ensemble au travail ! Les circonstances nous appellent à accomplir une tâche immense en matière de puériculture […]. Chaque jour les pouvoirs publics, par des décisions nouvelles renforcent les mesures législatives relatives à la protection de la maternité et de l’enfance dans la lutte contre la mortalité infantile.
Pour cette croisade en faveur d’un redressement national, l’État compte sur tous les travailleurs sociaux de notre catégorie. Toute profession porte en elle un idéal social ; en plaçant le nôtre suivant cette doctrine, nous l’élevons à la hauteur d’un apostolat qui contribuera efficacement au salut, à l’avenir et à la grandeur de notre pays » (C. Mossé, janvier 1946).
Contenu.
– Informations médicales, puériculture pratique ou « ce que la sage-femme doit connaître » sur l’alimentation du nourrisson, l’allaitement, la prophylaxie, les précautions à prendre par la mère, le rôle de la sage-femme, l’hygiène et la prévention à l’école, etc.
– Historique de la profession ; information juridique et documentation pratique.
– Chronique professionnelle : l’école des sages-femmes de Nancy, le Code de déontologie des sages-femmes, la raréfaction des sages-femmes rurales comme facteur de dépopulation des campagnes ; commentaires sur la Sécurité sociale.
– Informations, congrès et textes officiels. Cette rubrique est remplacée à partir de 1948 par « Informations documentaires médico-sociales et professionnelles » à travers la presse et les congrès et aussi à travers les textes officiels.
– La protection maternelle et infantile à l’étranger.
– Offres et demandes d'emploi ; bibliographie ; publicité abondante.
Numéro spécial en 1951 à la mémoire du professeur Louis Portes.
Table des matières.
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