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Titre : Trait d'union (Le) [des correspondantes de France]

Date(s) :

1917 - 1940

Organe :

Commentaire organe : Autre dénomination de l'association : Association catholique des œuvres de protection de la jeune fille.

L’Œuvre internationale fut créée en 1897 à Fribourg (Suisse) par Mme Reynold et M. Genoud. L’Association parisienne fut fondée par la baronne de Montenach. Existent aussi des association régionales.
L’Œuvre possède 6 000 correspondantes en France.

Filiation(s) :

Commentaire filiation : Dans la même période, naissent divers bulletins régionaux ; sont répertoriées les publications de Dijon (cote BnF : Jo. 81211 (2), 1911 - 1940), de Paris et de la région parisienne (cote BnF : Jo. 81211(3), 1914), de Nancy (cote BnF : Jo. 81211 (4), 1912 - 1914) et de Reims (cote BnF : Jo. 81211 (5), 1913 - 1914).
Deux autres publications régionales de la même association trouvent place ici : L'Écho régional de la protection de la jeune fille et La Pro famille (voir à ces titres).

Responsable(s) : Responsables successives du bulletin : G. de Saillans, Mlle de Saint-Seine, Mlle de Boisdeffre. Dans les 1930, la présidente nationale est la comtesse Jean de Leusse et la présidente du Comité parisien la comtesse R. de Cossé-Brissac.

Description matérielle : Parution mensuelle puis bimestrielle puis à nouveau mensuelle. 23 cm, 150/190 p., 3/10 F.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social : 70 rue Denfert-Rochereau.

Objectif : « Le bon accueil fait à notre Trait d'union parmi les correspondantes des régions les plus disparates de France, a été, pour notre secrétariat national, un très précieux encouragement. Ainsi, la plus isolée des correspondantes, celle qui se croit impuissante, inactive, inutile, pourra être, à son insu, un apôtre de notre association [...]. Ne l'oublions pas, si la Protection avait sa correspondante dans chacun des villages de France, une correspondante bien connue par ses services - aussi connue que n'importe quel service public, comme l'école, la pharmacie, le bureau de poste ou le bureau de tabac - pas une jeune fille ne quitterait son village, sans être adressée à la Protection du lieu où elle se rend, et il n'adviendrait pas ces plaintes, que nous entendons chaque jour, de jeunes titulaires à des postes d'administration quelconques, arrivant dans telle ou telle ville, ne connaissant pas une âme et ne sachant à qui s'adresser pour trouver un logement [...]. Pensons seulement à l'angoisse que nous prouverions à envoyer nos filles de dix-huit et vingt ans travailler dans une ville où elles seraient sans une amie, sans un appui. Comme notre pensée serait hantée par les risques courus..., maladies, vie difficile, amitiés suspectes, entraînements possibles, et sans parler de catastrophes morales, ne serait-ce que la lassitude, le découragement, l'isolement... Faisons de ces retours sur nous-mêmes, pour mieux compatir à la souffrance des autres, et cela nous donnera des ailes pour agir et de l'initiative pour protéger » (Mlle de Saint-Seine, n° 2, mars 1917).

« Qu’est ce que la Protection de la jeune fille ?
Tout le monde croit la connaître. Ses couleurs jaunes et blanches répandues à travers le monde l’ont rendue populaire, mais en réalité peu de personnes en pénètrent le sens et la portée religieuse et sociale.
La Protection de la jeune fille n’est pas une maison de famille, ni un bureau de placement, pas même un service des gares. Evidemment elle s’occupe de ‘cela’ mais elle n’est pas que ‘cela’. La Protection est une association qui a pour but la préservation matérielle et morale de la jeune fille, quelle que soit d’ailleurs sa religion, sa nationalité, sa condition sociale. La Protection est donc une vaste organisation nationale et internationale, qui se préoccupe de la jeune fille, de son travail, de sa moralité, des dangers qui l’entourent, qui veille sur elle, lui rend service, la garde dans la bonne voie, l’y ramène, si elle s’en écarte.
Œuvre sociale (elle lutte contre la traite des blanches, l’hôtel louche et ses promiscuités), elle est surtout ‘œuvre catholique’. Elle arbore les couleurs pontificales, et ce qu’elle poursuit avant tout, c’est la préservation des âmes […].
Si l’horizon de la Protection est vaste, ses moyens d’action sont multiples et variés. Il en est des classiques : tels les maisons d’accueil, secrétariats, offices du travail, mission des ports et des gares, affichage, propagande. À ces services courants et fondamentaux, elle joint aussi parfois : les cours professionnels, les instituts ménagers, les maisons de repos, semaines rurales, travail à domicile, etc. » (mars 1933).

Contenu.

– Articles affirmant le rôle de la femme comme rénovatrice de la France en tant que mère, fille et sœur ; considérations sur l'éducation des jeunes filles et conseils de pédagogie familiale.
– Chronique nationale et régionale de l'association ; conseils pour la création de patronages et de cercles d'étude. Chronique internationale de l’Œuvre ; nouvelles d’œuvres proches.
– Annonces et comptes rendus de congrès et de journées de travail.
– Textes pour la méditation et la vie intérieure ; étude de l’Évangile.
– Présentation de structures de l'enseignement public et privé et des carrières ouvertes aux jeunes filles.
– Bulletin bibliographique ; nécrologie ; publicité.

Table des matières.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Jo. 81211 (mq n° 1).