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Titre : Société pour l'assistance paternelle aux enfants employés dans les fabriques [puis industries] des fleurs et des plumes. Patronage industriel

Date(s) :

1869 - 1929

Organe :

Commentaire organe : La Société fut fondée en 1867 et reconnue d'utilité publique le 25 août 1892.

Responsable(s) : Présidents successifs de la Société : Charles Petit, fondateur de la Société, Alexis Diringer, Robert Turney, Jules Caillaux, Jacques Forest, Hector Beissier.

Description matérielle : Parution annuelle. 21 cm, 44/130 p., cotisation : 12/20 F ; 44 enfants patronnés en 1869.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social : 10 rue de Lancry et 90 bd Sébastopol.

Objectif : Objectif de la Société.

« La position des enfants employés dans les ateliers a toujours éveillé la sympathie des esprits qui pensent à l’avenir ; la législation a établi leurs droits et défini leurs devoirs ; mais à côté de la loi, et pour lui venir en aide, la philanthropie peut et doit s’occuper de leur procurer tous les avantages d’une bonne éducation morale et industrielle.
Déjà quelques industriels ont compris que s’intéresser à leurs apprentis, c’était s’assurer de bons et honnêtes ouvriers ; diverses sociétés ont été formées dans ce but ; la fabrique de fleurs et plumes de parure devait marcher dans cette voie, et, sous la direction d’une commission de sa Chambre syndicale, une nouvelle société s’est fondée sous le titre de Assistance paternelle aux enfants employés dans les fabriques des fleurs et des plumes.
Elle se propose de surveiller, de moraliser et d’encourager les apprentis ; sans vouloir se substituer à la famille elle veut en compléter l’action par l’appui d’un bienveillant patronage qui secondera leurs aptitudes et récompensera leurs efforts » (n° 1, 1869).

« La Société a pour but de patronner, d’assister et de moraliser les enfants employés comme apprentis dans les deux branches d’industrie [fleurs et plumes].
Les moyens d’action qu’elle se propose d’employer sont :
a) le placement en apprentissage des enfants sous la surveillance et la protection de délégués de la Société ;
b) le développement des progrès professionnels à l’aide de concours de travail et de fabrication ;
c) la tenue de cours gratuits d’instruction élémentaire et de dessin, ouverts à toutes les ouvrières et apprenties fleuristes ou plumassières, et complétés par une bibliothèque de prêts à domicile ;
d) la remise de récompenses honorifiques aux professeurs, chefs de maison, contremaîtres et contremaîtresses, ouvriers et ouvrières, apprentis et apprenties, et toutes autres personnes ayant secondé la Société dans sa tâche ;
e) l’entretien de Groupes de famille ou internats, assurant le logement, la nourriture et tous les soins nécessaires à des jeunes filles auxquelles ni les parents ni les patrons ne peuvent les fournir ;
f) des distributions solennelles de livrets de Caisse d’épargne et de volumes pour récompenser, chaque année, les lauréats de divers concours
g) et tous autres que suggéreraient l’expérience ou l’initiative de ses membres (1893).

« La Société offre ses bons offices pour le placement en apprentissage […].
Propose tous les dimanches matin, de 9 h à 10h30, conférences et cours gratuits d’instruction élémentaire […] et prend en charge les fournitures scolaires […].
Chaque année, les apprenties fleuristes et plumassières n’appartenant pas à la Société peuvent prendre part à un concours libre de fabrication ou de monture, suivi de récompenses […].
Des récompenses honorifiques sont offertes aux contremaîtres et contremaîtresses qui, par leurs soins dévoués, ont contribué à former d’habiles élèves.
Après un séjour de plusieurs années dans un même atelier, les ouvriers et ouvrières signalés au Conseil peuvent être l’objet de semblables distinctions » (texte figurant dans des nombreux numéros).

« Cette société, reconnue d'utilité publique, s'est donnée pour mission de surveiller, moraliser et encourager les apprentis, tout en stimulant leurs progrès techniques et en aidant au développement de leur instruction professionnelle ; sans prétendre se substituer à la famille, elle en complète l'action par un bienveillant appui qui seconde les aptitudes et récompense tous les efforts méritoires » (1927).

Contenu.

– Compte rendu des activités de la Société, qui assure un placement gratuit en apprentissage, donne des cours gratuits de technologie, de dessin et d'enseignement ménager le samedi après-midi, loge et nourrit un groupe de jeunes filles.
– Listes de bienfaiteurs, protecteurs et donateurs.
– Distribution solennelle des récompenses aux apprentis ; liste des apprentis patronnés.
– Proposition de contrat-type d’apprentissage.
– Programme des cours dispensés par l’école professionnelle de la Société.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Jo. 58353 (1869 - 1923 / 1927 / 1929 ; mq : 1871, 1895, 1901 - 1903, 1905, 1907 - 1908, 1913).