Commentaire organe : Fondé en avril 1948, le Secrétariat fait par la suite partie de l'Union internationale pour la liberté d'enseignement fondée en février 1950.
Le Secrétariat d'études regroupe une quinzaine d'organismes : l'Union nationale des associations de parents d'élèves de l'enseignement libre (UNAPEL), la Fédération nationale des associations d'éducation populaire, la Fédération nationale des amicales de l'enseignement libre, la Chambre syndicale des chefs d'institutions d'enseignement primaire, la Chambre syndicale des établissements d'enseignement technique privé, la Société des chefs d'institutions d'enseignement secondaire, le Syndicat des chefs d'établissements d'enseignement libre, la Fédération nationale de l'enseignement privé laïque, la Fédération nationale des syndicats professionnels d'enseignement libre catholique, la Fédération des syndicats de l'enseignement libre CFTC, la Fédération de l'enseignement privé agricole, l'Association des centres de formation de jardinières éducatrices, la Fédération nationale des femmes, l'Union féminine civique et sociale, l'Union nationale de l'enseignement technique privé.
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Responsable(s) : Président du Secrétariat : Me J. Auboyer-Treuille puis Édouard Lizop. E. Lizop est également le directeur de publication et le responsable de la rédaction.
Le conseil d'administration comprend les représentants des organismes affiliés à l'Union. Son président est André de Laboulaye, ambassadeur de France puis Me Gilbert Robet, bâtonnier de l'ordre des avocats.
À partir de 1960 mention d'un comité de rédaction comprenant Gilbert Robet puis Maurice Laune présidents successifs de l'UNAPEL, Jean Le Pichon délégué général des APEL, Hippolyte Géry, président général des amicales, René Gast, délégué général du Secrétariat.
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Objectif : Objectif du Secrétariat.
« Le 8 avril 1948, le Secrétariat d'études était présenté à la presse et un communiqué était publié, affirmant l'espoir de regrouper tous ceux qui voient dans la liberté de l'enseignement le fondement nécessaire de la liberté de conscience, et proclamant qu'en aucun cas, la défense de cette liberté ne devait être un motif de division.
Il s'agissait donc à la fois de réaliser l'union de tous ceux qui représentent l'enseignement privé, laïque et confessionnel, parents et maîtres, et d'élargir le plus possible la notion de liberté d'enseignement pour faire comprendre à un public toujours plus vaste sa nécessité [...].
L'intérêt international de la liberté de l'enseignement est également mis en relief par la création récente de l'Union internationale pour la liberté d'enseignement à laquelle participent déjà la Belgique, l'Italie, les Pays-Bas, le Liban et la France [...].
Dès à présent, nous pouvons affirmer les principes suivants :
1) Les familles doivent pouvoir jouir pleinement du droit de choisir l'école de leurs enfants, conséquence de leur responsabilité éducative, reconnue aussi bien par le droit positif que par les différentes Églises.
2) On ne peut imposer à tous la séparation de l'enseignement et de l'éducation ; il y aurait dans un enseignement qui s'interdirait toute influence éducative une intolérable limitation des prérogatives normales d'un maître digne de ce nom » (E. Lizop, avril 1950).
Contenu.
– Campagne pour un changement de législation plus favorable à l'enseignement privé (bourses, allocations scolaires, subventions, traitements d'enseignants, perception de la taxe d'apprentissage, ...) ; informations sur les cantines scolaires, le ramassage scolaire et commentaires sur les statistiques scolaires.
– Extraits de presse concernant la liberté d'enseignement, l'enseignement privé et relevé des attaques dont il est l'objet. Attaques également du Secrétariat, pendant les années 1950, contre la Ligue de l'enseignement et les milieux laïques.
– Compte rendu des débats parlementaires sur la liberté d'enseignement et activités de l'Association parlementaire pour la liberté d'enseignement ; législation scolaire.
– Nouvelles du ministère de l'Éducation nationale : budget, reformes, projets de lois, interpellation de ses responsables successifs.
– Activités du Secrétariat qui organise des conférences, des congrès, des consultations juridiques et qui a fondé l'Union internationale ; notes sur la cinémathèque mise en place par le Secrétariat (programmes, présentation de films, ...).
– Nouvelles de l'enseignement libre, articles sur la situation des maîtres de l'enseignement privé.
– Informations en provenance de l'UNESCO ; congrès de l'UNAPEL.
– Études sociologiques sur l'enseignement libre, réflexions sur la jeunesse.
– État de l'enseignement supérieur, libre ou public, et de l'enseignement agricole.
– Les examens, l'enseignement des différentes disciplines.
– Réflexion sur religion et éducation.
– Nombreux articles jusqu'au début des années 1960 sur l'enseignement libre à l'étranger, une attention particulière étant accordée à l'Afrique.- Bibliographie.Le ton revendicatif et parfois agressif de la revue s'apaise considérablement au cours des années 1960, au profit des articles de réflexion.
En 1965, elle change totalement d'orientation et de présentation en s'associant à Orientations, revue des frères de la Doctrine chrétienne (voir à ce titre). « Liberté d'enseignement et Orientations qui poursuivaient depuis quelque temps des recherches parallèles ont décidé d'harmoniser leurs efforts […]. L'état de nos connaissances, l'expérience de vingt ans d'évolution accélérée, la réduction à quelques années de phénomènes qui se déroulaient sur de nombreuses décennies, nous ont permis d'introduire entre la prévision et le prophétisme un état d'esprit nouveau, l'esprit prospectif […]. Nos revues publieront des études entièrement dégagées des idées reçus, sur les différents aspects du problème éducatif, la planification, la démocratisation, la révolution des méthodes pédagogiques, la situation de l'enseignement de la société, la spécificité des écoles, leur rôle dans la pastorale de l'Église » (frère Didier J. Piveteau, directeur d'Orientations et E. Lizop, septembre/octobre 1965).
La nouvelle série porte un sous-titre : « Essais de prospective scolaire parce que c'est à défricher ces voies de l'avenir que nous allons consacrer nos réflexions. C'est donc après 17 ans d'existence un véritable renouveau, qui ne signifie en aucune façon le reniement de notre travail passé » (novembre/décembre 1965).
Table des matières.
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