Objectif : « Devoir économique et devoir de conscience, intérêt de la nation et droits de l'enfant auquel il faut assurer un métier après lui avoir donné l'instruction primaire : questions pressantes à l'étude desquelles il nous a été permis de voir, durant ces dernières années, multipliant leurs efforts, rivalisant de zèle, monde ouvrier et patronal – heureux rapprochement – presse, pouvoirs publics, membres de l'enseignement... [...]. Est-ce à l'école ou à l'atelier que doit se faire l'apprentissage ? Le problème, longtemps posé, restait insoluble parce que trop brutalement posé – ‘en quelle mesure doit s'associer l'école à l'atelier’, nous semble une formule plus vraisemblable […] Notre ambition est d’être l’organe des comités départementaux et cantonaux – écho des nécessités régionales – qu’aucun lien ne rattache et dont les idées ou les initiatives intéressantes doivent être partagées, expérimentées, c'est-à-dire doivent dépasser le cadre étroit des départements » (n° 1, janvier 1913).
Contenu.
– Analyse comparée du rôle de l'État et de l'initiative privée dans l'enseignement professionnel et technique ; notes sur la situation et les perspectives de l'apprentissage en France et à l'étranger. – Débats parlementaires (proposition de loi Astier) ; lettres de soutien de personnalités. – Bibliographie ; annonces d'ouverture de cours.
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