Description matérielle : Parution irrégulière (sous forme autographiée). 22 cm, 8/24 p./n°, 0,15/10,30 F/n°.
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Objectif : « Il faut savoir. Il faut savoir apprendre. Il faut savoir raisonner. Ces trois obligations s'imposent à tout individu, avide de mieux en lui et autour de lui. Sans étiquette aiderait à atteindre ce but. Sans étiquette serait un foyer d'études. Chacun pourrait y insérer des études, des articulets embrassant n'importe quel sujet : doctrine pure, sciences, philosophie, littérature, etc. Tous pourraient formuler critiques, objections, etc. aux études ainsi exposées. Sans étiquette serait aussi un foyer de renseignements, chacun pourrait y demander références, documents, etc. sur tous sujets et tous auteurs. Comment fonctionnerait Sans étiquette ? Côté rédaction : aucun rédacteur en chef, un simple receveur de copies qui insère tout ce qu'il reçoit. Côté administration : Sans étiquette ne se vendrait pas, il serait distribué, il ne vivrait que de souscriptions, et il paraîtrait aussi souvent que celles-ci le permettraient » (prospectus).
Contenu.
– Articles sur la philosophie de l'individualisme libertaire, dont quelques-uns développent des thèmes antimilitaristes et féministes. – Articles contradictoires sur le lien à établir entre émancipation matérielle et émancipation intellectuelle ou morale.
Le souci d'éducation se marque par le projet d'insérer des pages de grammaire dans la revue, par la suggestion de lecture d'ouvrages de logique (Goblot, Liard) et de psychologie (Roustan) ou, d'une autre façon, par le projet d'école d'apprentissage d'arts et métiers où le producteur pourrait conquérir les moyens de son émancipation.
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