Responsable(s) : Directeur : Pierre Dufrenne ; parmi les principaux rédacteurs on relève les noms de Ch. Bioche, E. Bocquillon, Ch. Fuster, Marcel Gaillard, A. Hémery, A.V. Jacquet, M. Jeannard, P. Menessier, Mlle Ory, Joseph Rossé et Jacques Valfeuille.
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Objectif : Objectif de l'association.
« La réforme de l'université sera demain à l'ordre du jour. Si l'on ne veut pas qu'elle aboutisse à une aggravation du gaspillage des deniers publics et des intelligences, il faudra la faire consister en une exacte appropriation à leur objet de catégories d'écoles et de programmes d'enseignement bien définis.
Une première distinction essentielle est une distinction de degré entre l'enseignement primaire et l'enseignement secondaire [...]. À qui profiterait, d'ailleurs, la confusion que ne manquerait pas d'instituer l'école unique ? [...]. À notre sens, mieux que de forcer tous les citoyens à s'asseoir durant leurs jeunes années sur les bancs de la même école, ce qui leur donnera à tous quelque chose d'une âme commune, c'est l'unité de formation des maîtres de tous les enfants de France [...]. Nous demandons que les futurs instituteurs choisis et engagés de bonne heure reçoivent gratuitement dans les lycées ou les collèges l'enseignement général secondaire, puis, dans des instituts régionaux installés auprès des Facultés, leur préparation pédagogique, en même temps qu'une initiation aux formes modernes de la production qui fera d'eux, surtout dans nos campagnes, les principaux artisans du progrès économique [...].
Une seconde distinction, à bien faire si on veut sortir de la confusion, est une distinction de nature entre l'enseignement général et l'enseignement technique [...].
Nous voulons l'union dans l'école. Nous la voulons par la liberté. Nous sommes résolument pour la liberté d'enseignement. Cependant, nous n'entendons pas mesurer la pratique heureuse de la liberté de l'enseignement par la multiplication des écoles libres. C'est à l'école publique elle-même qu'il est souhaitable que se fasse l'union [...]. Enfin et par dessus tout, nous voulons un enseignement national, c'est-à-dire que dans toutes les écoles, à quelque degré qu'elles appartiennent et quel que soit l'objet particulier de leur enseignement, l'on se soucie de la France, de sa prospérité, de sa grandeur » (n° 1, octobre 1920).
Contenu.
– Commentaires, portés d'un point de vue conservateur et nationaliste, sur l'actualité, les idées et les doctrines politiques ; informations économiques et sociales ; extraits de journaux et revues.
– Analyses de la politique du ministère et prises de position sur les réformes.
– Articles de pédagogie générale et de didactique des disciplines.
– Examen de problèmes professionnels ; textes officiels et informations administratives.
– Publicité.
Les « Travaux scolaires », supplément de huit pages, se composent de cours, exercices et modèles pour les matières enseignées aux cours élémentaire, moyen et supérieur, ainsi que dans la section enfantine.
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