Responsable(s) : Directeurs de publication successifs : René Duphil, Jean Estève, Pierre Bonnet, René Baetens, Daniel Auduc, Jean-Pierre Weyland, ces deux derniers étant également rédacteurs en chef.
Rédacteurs en chef successifs : Didier Berruelle, Dominique-Nathalie Voyenne, Dominique Desouches, François Baize.
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Objectif : Objectif du mouvement et de la revue.
« Cette rentrée, c'est d'abord le départ de notre nouveau mouvement : les Éclaireuses et Éclaireurs de France. La FFEN et les EDF unanimes ont décidé de fusionner pour additionner, non seulement leurs effectifs, mais aussi leurs expériences, les richesses d'une longue et ancienne pratique du scoutisme, la volonté et le dévouement de leurs militants [...].
Routes nouvelles reste Routes nouvelles ; nous avons bien envisagé pour marquer la nouvelle étape de changer de titre : manquant d'imagination, nous n'en avons pas trouvé de meilleur. Les changements sont néanmoins évidents [...]. Routes nouvelles est une revue rénovée [...], surtout, c'est désormais la revue propre à la branche aînée qui l'attendait depuis longtemps ; les Cahiers édités séparement ne seront plus servis qu'aux cadres du mouvement.
Routes nouvelles repart pour une nouvelle série dans un nouveau mouvement, avec l'héritage du Trèfle et de l'ancien Routes nouvelles. Notre revue s'efforcera d'être jeune, gaie, sérieuse et documentée » (n° 1, octobre 1964).
« L'association des Éclaireuses et Éclaireurs de France, ouverte aux garçons et aux filles, mouvement unique de scoutisme laïque, est née de la fusion, décidée par les assemblées générales et préparée par de longues négociations, de trois mouvements de scoutisme : les Éclaireurs de France, la section neutre de la Fédération française des Éclaireuses, les Éclaireurs français.
Ainsi avons-nous eu la sagesse de surmonter les séquelles de la querelle qui opposa à l'heure de l'apparition du scoutisme en France, Nicolas Benoit, fondateur des Éclaireurs de France, à Pierre de Coubertin, fondateur des Éclaireurs français » (J. Estève, mars 1965).
Contenu.
– Articles d'actualité politique et sociale (la justice, la pauvreté, le Tiers monde, la Palestine, la femme française), et quelques articles sur l'enseignement en France et à l'étranger.
– Réflexions sur la jeunesse ; culture, sport, livres, cinéma.
– Rapport moral annuel, tribune libre.
– Vie du mouvement, comptes rendus de stages, camps, rencontres ; nouvelles des régions.
De 1972, à la suite de la fusion avec Les Cahiers du responsable, à 1975 « Le Carnet du responsable » contient des suggestions pratiques nécessaires aux responsabilités des cadres.
À partir de 1975, la pagination diminue ; on trouve en particulier la vie du mouvement, l'écho des régions, des informations sur la presse, les loisirs, le cinéma, une tribune libre et des informations internationales.
Il y a également quelques pages techniques, sur le sport, l'animation, le plein air, un dossier sur des sujets intéressant en particulier les adolescents, comme la drogue, le nucléaire, l'objection de conscience, l'Europe, ... des actualités. Deux numéros spéciaux sont consacrés en 1985 aux responsables EEDF et un numéro spécial sur les lutins (6-8 ans), les louveteaux-louvettes (8-11 ans), éclaireurs-éclaireuses (11-15 ans), aînés (au-delà de 16 ans).
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