Responsable(s) : Présidents successifs de la Société : Henri Bernès, T. Suran, membres du Conseil supérieur de l'Instruction publique, René Georgin, Maurice Lacroix, Fernand Robert, André Hinard, Jean Demoule, Jean Cances, Jean-Dominique Beaudin, Henri Guinard.
Responsables successifs de la rédaction (à partir de 1946) : Mlle Lac, J. Demoule, Bernard Roussel, Mlle Volpilhac, Michel Pauliat, Mme S. Gropper, Marie-Claude Riutort, Henri Guinard, Christine de la Barrière, Jean-Noël Laurenti.
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Objectif : Objectif de la Société.
« La Société a pour but :
– d'étudier les questions pédagogiques et professionnelles relatives à l'enseignement du français et des langues anciennes et à son personnel,
– de défendre, s'il y a lieu, ces enseignements et les intérêts spéciaux des professeurs qui en sont chargés tout en tenant compte des autres nécessités de l'éducation générale et des autres intérêts professionnels. Elle institue et encourage des réunions, des conférences, des discussions, des enquêtes sur l'enseignement du français et des langues anciennes en France et à l'étranger. Elle communique les conclusions et les vœux adoptés par elle aux fédérations des professeurs de l'enseignement public, à l'administration universitaire, à la presse pédagogique et, s'il y a lieu, aux autres sociétés professionnelles de l'enseignement public. Elle provoque dans les organismes spéciaux de la grande presse, l'insertion de notes ou d'articles relatifs aux questions qui l'intéressent » (statuts).
Et de la revue.
« Moyen de combat pour la défense de nos études, le Bulletin doit être aussi un instrument de travail pour tous, une source d'informations » (novembre 1963).
« Le bulletin de l'APL doit rester un instrument d'échange et de dialogue entre les adhérents de l'association et respecter pour cela l'équilibre naturel entre les rubriques consacrées à la vie de la société et celles consacrées à la pédagogie et aux domaines qui intéressent aujourd'hui les professeurs de lettres soucieux d'efficacité dans le vaste champ de leur activité professionnelle » (H. Guinard, juin 1988).
Contenu.
Nombreux articles de défense des lettres classiques et des humanités, en particulier dans les premières années, sous des formes variées :
– Articles de réflexion écrits par des professeurs ou d'anciens élèves notamment scientifiques sur les apports bénéfiques des langues anciennes à la culture et à la formation intellectuelle.
– Reproduction de textes d'origines diverses : discours de distributions des prix de grands lycées, de commémorations prestigieuses (centenaire de l'École française d'Athènes), revue de presse, préfaces de livres ou de catalogues d'expositions, témoignages d'écrivains, courrier d'encouragement des adhérents, etc. Ce thème s'estompe dans les années 1954-1955 au profit de la pédagogie mais redevient actif lorsque les réformes de l'enseignement, à partir de 1970, portent de nouvelles atteintes aux disciplines littéraires.
– Très nombreux articles de pédagogie, principalement pratique, pour renouveler et rendre plus attrayant l'enseignement du latin et du grec d'une part, pour améliorer celui du français d'autre part ; conseils pédagogiques aux professeurs, cours (grammaire, vocabulaire, civilisation), débats sur les types d'exercices à pratiquer (version, thème, versification, dissertation, commentaire, ...), sur les méthodes nouvelles, les examens, …
– Réflexion sur les contenus didactiques, pédagogiques et pratiques des réformes (l'orthographe française, la syntaxe latine mais aussi les horaires des disciplines classiques, les nouvelles épreuves d'examen, ...).
– Considérations sur la formation des maîtres dans le supérieur, les nouveaux élèves, les nouvelles charges et facettes du métier d'enseignant soumis à des adaptations continuelles.
– Problèmes généraux de l'enseignement (conseils de classe, professeurs principaux, l'orientation, les problèmes de la notation, ...). Parfois un article de psychopédagogie (aptitudes des élèves et orientation).
– Combat important pour la défense de l'enseignement des langues anciennes : études des différentes réformes de l'éducation particulièrement des modifications concernant le grec, le latin et le français.
– Textes officiels ; propositions et contre-propositions ; informations sur les rencontres et les courriers échangés avec les responsables de l'Éducation nationale ; résumés des débats parlementaires lors du vote des réformes de l'enseignement.
– Relations avec les parents d'élèves, les syndicats d'enseignants, les associations de professeurs similaires à propos des réformes, revue de presse faisant écho aux combats pour la défense de ces enseignements avant et après les réformes, enquêtes sur l'efficacité des enseignements classiques avant et après chaque réforme et comparaison avec les pratiques des pays voisins ; points réguliers sur la santé du grec et du latin : les effectifs, l'intérêt des élèves, …
– Comptes rendus de journées d'études pédagogiques de l'association ou d'organismes apparentés.
– Exposés culturels et documentaires, étude d'une oeuvre, d'un auteur, d'un thème : histoire ancienne, littérature, archéologie, ou encore comptes rendus de thèses ou de communications savantes destinés à enrichir la culture des professeurs.
– Vie de l'association, assemblées générales, congrès (tous les deux ans) et journées d'études, constitution d'un annuaire par établissement, vie des sections régionales et ouverture vers les organisations de professeurs de français et de langues vivantes en France et dans le monde (affiliation à la Fédération internationale des professeurs de français).
– Résultats des concours de recrutement des professeurs de lettres, bourses de voyages à l'étranger.
– Bibliographie critique importante ; théâtre, cinéma.
– Nécrologie ; publicité.
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