Objectif : Objectif de la Fédération.
« La Fédération a pour buts :
1) de grouper fraternellement, afin d'assurer à leur action plus d'unité et plus de force, les associations du département qui se sont donné pour but la défense de l'école laïque, ainsi que le développement incessant des œuvres qui s'y rattachent
2) de provoquer la création d'œuvres identiques dans toutes les communes où elles n'existent pas encore
3) de prêter son concours le plus complet, dans la mesure de ses moyens, à l'organisation de manifestations ou de fêtes laïques locales, cantonales, inter-cantonales, départementales
4) de constituer dans son sein une union complète de tous les Républicains » (statuts).
« Une fédération, c'est un ensemble d'associations et d'usagers pour lesquels un certain nombre d'équipes locales d'animation avec le concours d'une équipe fédérale travaillent de leur mieux, volontairement.
Notre fédération départementale est constituée par toutes les associations adhérentes. Elle les regroupe, elle anime et coordonne leurs activités, assure la formation des cadres, représente les intérêts des associations.
Ses commissions proposent, après étude, des activités d'animation en vue de faire progresser l'action socio-culturelle locale et inter-foyers. Elle anime des associations sportives, propose un certain nombre de prestations aux associations adhérentes ou associées.
Elle gère des œuvres socio-culturelles et constitue un point de rencontre des mouvements laïques à vocation culturelle, éducative ou sociale » (octobre/ novembre 1969).
« Votre devoir : créer des coopératives scolaires, des associations de parents d'élèves, de groupements artistiques ou sportifs, les faire adhérer à la fédération des œuvres laïques » (devise reprise régulièrement dans la revue).
Et de la revue.
« Le journal devra être demain, dans les Landes, l'organe de ralliement des amis de l'école publique et des défenseurs de la laïcité : entreprise hardie en ces temps d'économie difficile et troublée que le lancement d'un journal ! Mais entreprise nécessaire. L'école laïque, en particulier, a encore besoin d'être défendue et elle ne peut l'être que de dehors : ses maîtres, quels que soient leur valeur et leur dévouement, seraient impuissants à protéger l'édifice qu'ils ont élevé s'ils avaient à lutter contre une opinion publique méfiante ou hostile parce que mal ou faussement renseignée » (n° 1, octobre/décembre 1934).
Contenu.
La revue est très virulente dans la défense de l'École laïque : « Être traître à la laïcité, c'est être traître à la République » (mai 1951) et contre l'Église qui veut s'imposer à l'État.
– Un éditorial, toujours très combatif : « Tous ensemble, nous défendrons la République ».
– Défense de la laïcité : compte rendu régulier de l'activité du comité départemental permanent de défense laïque, communiqués à la presse du comité national d'action laïque contre le budget de l'Éducation nationale, meetings de défense laïque.
– Chronique de la vie associative, compte rendu de l'assemblée générale, vie de la fédération.
– Chronique des œuvres laïques : UFOVAL, UFOLEP, UFOLEA, UFOCEL ; compte rendu du congrès annuel de la Ligue de l'enseignement, rapport moral et financier de la Fédération.
– Chronique des coopératives scolaires (exemples de spectacles, d'expositions pour inciter à fonder une coopérative).
– Articles sur les assurances, la mutuelle - accidents confédérale, sur le Centre laïque d'aviation populaire ou sur des soirées théâtre de l'amicale laïque, sur les foyers ruraux.
– Articles de réflexion : « L'éducation permanente et le perfectionnement professionnel », « Psychologie et éducation », « Le mouvement commun du scoutisme laïque pour les filles et les garçons ».
– Enquête sur les effectifs scolaires dans le privé et dans le public.
Avant la guerre contient en particulier :
– Sujets des examens pour l'obtention de bourses, conseils, reproduction de copies d'élèves du certificat d'études.
– Le coin des maîtres : poésies française ou gasconne.
– Histoire des écoles locales.
– Informations concernant l'enseignement post scolaire agricole, la mutualité scolaire, les pupilles de l'école publique, les auberges de jeunesse, les colonies de vacances, la revue Copain - Cop.
– Bibliographie.
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