INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

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Presse de l'éducation

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Titre : Bulletin de l'enseignement protestant

Date(s) :

1935 - 1939

Organe :

Filiation(s) :

Commentaire filiation : Ce bulletin remplace la revue L'Union amicale (voir aussi à ce titre).

Responsable(s) : Président de la Société : François de Witt Guizot puis Henri de Peyster ; rédacteur en chef : pasteur Paul Schmidt ; dans le conseil d'administration on trouve : pasteurs E. Almeras, M. Boegner, Alber Valez, comte Hubert de Pourtalès, Jean de Witt, H. Donnedieu de Vabres, Jean Gastambide Gérard Vernes, etc.

Description matérielle : Parution bimestrielle ou trimestrielle. 24 cm, 40/130 p.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social : École protestante de jeunes filles puis École normale libre de jeunes filles de Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne).

Objectif : Objectif de l'Association.

« Cet été est née sous une vigoureuse impulsion l'Association des amis de l'enseignement protestant. Le faisceau qu'elle forme désormais avec la Société de l'instruction primaire et le Groupement de l'enseignement protestant rendait nécessaire la transformation de l'Union amicale à laquelle M. le pasteur Valez a donné pendant tant d'années tant de soins. Saluons avec joie et espérance ce nouvel organe. Qu'il ait comme mot d'ordre de faire connaître à nos coreligionnaires de tous les milieux et de tous les âges que les temps sont révolus où le protestantisme croyait pouvoir se désintéresser des questions pédagogiques et scolaires. Ce qui s'est passé à cet égard dans ses rangs depuis 1882, malgré la clairvoyance et les tenaces avertissements de quelques hommes de cœur, se résume dans un mythe, celui de la peau de chagrin, et dans un mot, la faillite.
Aujourd'hui où la vie de la nation est en jeu et, dans son sein celle du protestantisme, le premier devoir pour tout croyant et pour tout Français est d'accorder à l'éducation de la jeunesse et à son encadrement da première place de ses préoccupations et de se rappeler que, pour l'avenir même de l'enfant, tout hiatus entre la famille, l'école et l'Église est mortel. Il n'y a pas d'éducation sans cohésion et sans unité.
Nous qui croyons que l'École n'a pas seulement pour mission de développer l'esprit et d'y entasser des connaissances, mais tout autant et même avant tout, de préparer et de défendre des âmes et de former des caractères, nous sommes les amis et les collaborateurs de l'école publique partout où elle n'oublie ni ne déforme ce programme, partout où elle est nationale, civique, respectueuse de la foi religieuse et des droits de l'enfant.
Mais nous croyons aussi et nous affirmons, soit qu'il s'agisse d'enseignement primaire, soit qu'il s'agisse d'enseignement secondaire, que la Réforme française, servante de l'Évangile, a des principes féconds à faire triompher en la matière : minorité infime dans notre pays, le protestantisme ne s'y maintiendra qu'en les proclamant, en les appliquant et en les défendant » (F. de Witt-Guizot, n° 1, octobre 1935).

Contenu.

– Textes et causeries sur la conception de l'enseignement protestant et en particulier texte de deux conférences données par le pasteur Alméras.
– Informations sur les institutions protestantes d'enseignement : vie matérielle, pratiques pédagogiques et illustrations ; conditions d'admission à l'École normale des jeunes filles de Boissy Saint-Léger.
– Situation des œuvres scolaires et péri scolaires protestantes.
– Rapport annuel de la Société pour l'encouragement de l'instruction primaire parmi les protestants de France, rapport du groupe des assistantes sociales protestantes de l'Union protestante de l'enfance.
– Budget des dépenses (qui permet de connaître les écoles protestantes) ; dons et legs à la Société.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : 8° Jo. 1545.