Responsable(s) : Président de l'Association (avant la guerre) : J.-Félicien Court, chef de l'Office régional de la main d'œuvre de Toulouse puis Émile Marin ; vice-président : Paul Menessier, fondateur de l'Association, qui devient, après la guerre, le directeur de publication puis, après sa mort en 1957, directrice de publication : Denise Guyot puis Anne-Marie Machtou.
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Description matérielle : Parution successivement trimestrielle, mensuelle, bimestrielle, trimestrielle. 27/22 cm, 24/600 p., 20/300 AF puis 185 NF.
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Objectif : Objectif de l'Association.
« Nous vivons au temps des groupements professionnels. Je ne suis donc pas surpris que les conseillers de vocation ou les orienteurs aient formé un groupement. Ils ont des intérêts personnels à défendre et c'est justice. Mais ils veulent surtout s'unir dans l'intérêt de l'orientation professionnelle elle-même.
Elle en a besoin. On a beaucoup parlé de l'orientation professionnelle. Elle reste cependant incomprise et surtout combattue. Les uns la croient contraire à la liberté, aux droits des parents. D'autres la veulent obligatoire. Les uns y voient une technique purement scientifique, d'autres un art tout de pratique et d'empirisme […].
Pour que l'orientation professionnelle progresse, il faut que le terrain soit libre, l'opinion publique favorable. Il faut que les sciences si nombreuses qui ont pour but l'étude de l'homme et l'étude des métiers fournissent aux praticiens des règles sûres, du moins précises et commodes. Il faut que la pratique elle-même soit réglée, que les familles, les maîtres, les médecins, les orienteurs sachent ce qu'ils ont à faire.
Tout cela demande du temps, mais surtout des hommes […]. Ceux à qui ce bulletin s'adresse ont foi dans l'orientation professionnelle ; qu'ils propagent leur foi, qu'ils réfutent leurs adversaires, qu'ils donnent tort aux sceptiques. Ils rendront service à tous. Ils se rendront service à eux-mêmes. L'orientation professionnelle en s'étendant prendra forme d'organisation. Elle ne peut le faire qu'avec le concours de ceux qui ont été préparés à ce rôle. S'ils en attendent l'heure avec impatience, qu'ils sachent du moins qu'ils ne sont pas seuls » (H. Luc, directeur général adjoint de l'Enseignement technique, n° 2, juillet/septembre 1931).
« À l'heure même où ce monde bouleversé devient de plus en plus petit, le conseiller d'OP doit s'efforcer de voir de plus en plus grand ; il est nécessaire pour cela de lui faciliter des contacts aisés et permanents, non seulement avec ses collègues les plus éloignés, mais avec toutes les institutions créées en vue du bien-être général ; les enseignements qu'il en retirera bénéficieront à tous » (janvier 1953).
Et de la revue.
Longtemps bulletin de liaison d'une « amicale de spécialistes » (juin 1974), il devient « un instrument de réflexion collective dans la profession, un instrument de travail individuel pour les conseillers d'orientation des CIO et les élèves-conseillers des instituts de formation » (mai-juin 1980).
Contenu.
– Textes officiels sur l'orientation professionnelle, l'organisation des offices départementaux, les relations avec les chambres de métiers.
– Articles sur la psychologie des futurs apprentis, les problèmes sociaux et le comportement des familles face aux orienteurs professionnels.
– Vie de l'association à Paris et en province.
Après la guerre :
– Articles sur le marché du travail, l'évolution des métiers, les professions et la formation.
– Articles sur la formation permanente et la formation continue.
– Réflexions sur le métier de l'orienteur ; problèmes de l'orientation du point de vue médical ; tests, questionnaires, enquêtes.
– Textes officiels : écoles, lycées, examens, statistiques.
– Vie de l'association, congrès.
– Bibliographie.
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