Responsable(s) : Présidents successifs de l’association : Jean-Baptiste Vachon, Pothin Arthaud, Barthélemy Verzieux, Tobie Rabatel, Jean Buffaud, Hippolyte La Selve, Léon Bacquès, Antoine Mathias, Pierre Cestier, Bertholon, Jean Rodet, Louis Pelen, René Julien, Jean Jallade, Maurice Payet, Philippe Chambournier, Marcel Charousset, Maurice Michaud, Georges Lunel, Jean-Guy Isaac, Jean Soubiran et D. Mugnier.
Directeurs successifs de publication (après 1945) : A. Soulier, J.-A. Bernard, Yves Duglas Du Villard, André Démonchy, G. Lunel, Louis Tailleu ; rédacteurs en chef successifs : Alphonse Bied, M. Charousset, J. Roux, Gérard Karsenty.
Rédigé par les membres de l'association.
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Objectif : Objectif de l’Association.
« Au lendemain de leurs examens de fin d’études, en juillet 1860, les 14 camarades qui constituaient alors la première promotion, se réunirent en un banquet amical pour fêter leurs succès. À cette réunion prit corps l’idée de fonder une société de secours qui prit le nom de Association des anciens élèves de l’École centrale lyonnaise […].
La création réelle de notre association remonte donc à ce moment mais la reconnaissance officielle ne devait prendre date qu’à partir du 28 juillet 1866, époque où elle fut autorisée.
Depuis le but poursuivi par notre association, légalement constituée, fut de chercher à placer, non seulement nos jeunes camarades qui sortent annuellement de l’École, mais aussi d’offrir à tous les membres le moyen d’obtenir une situation meilleure. Un autre de ses devoirs fut de venir en aide à ceux de nos camarades peu favorisés par la fortune » (novembre 1907).
Et de la revue.
« Lyon, l'un des plus importants centres industriels du monde entier, ne possédait pas de revue technique.
L'Association des anciens élèves de l'École centrale lyonnaise, fière d'un passé dont le Bulletin à couverture grise, si cher à tous ses membres, a jusqu'ici marqué les étapes, se devait de combler cette lacune.
C'est aujourd'hui chose faite, Technica est créée et sa naissance est un nouvel acte de foi dans les destinées de notre grand Institut lyonnais d'études techniques, un acte de confiance en l'avenir, malgré les incertitudes de l'heure présente.
Chaque mois, sous la forme d'une belle revue moderne, Technica continuant les traditions du Bulletin, apportera à nos camarades les chroniques habituelles de l'Association et, de plus, un choix d'intéressants articles documentaires.
Ainsi présentée et rédigée, Technica sera un merveilleux instrument de propagande pour l'École centrale lyonnaise, son diplôme et ses anciens élèves» (n° 1, mars 1933).
« Technica doit être le miroir des diverses activités régionales et refléter la compétence des ingénieurs et des chefs d’industrie formés par l’École centrale lyonnaise [...]. En plus des articles scientifiques et techniques, nous désirons publier des études économiques, d’organisation générale, de législation sociale, autant de matières qui occupent une place de plus en plus grande dans les connaissances de l’ingénieur moderne [...].
Enfin tout ce qui intéresse plus spécialement l’activité de notre association [...]. Technica continuera ainsi à assurer le trait d’union entre les anciens élèves de l’École centrale lyonnaise tout en devenant la revue des techniciens, ingénieurs et chefs d’industrie, non seulement sur le plan régional, mais aussi sur le plan national » (mars 1953).
En 1970, à la suite de multiples interrogations et difficultés financières, l’assemblée générale du 28 novembre modifie la revue.
« Il est apparu que la transformation de l’École appelait un organe de liaison entre elle et l’industrie, pour mieux faire connaître les travaux qui s’y font : la qualité des hommes, l’importance des laboratoires. D’un autre côté, on peut raisonnablement penser que l’industrie devra bientôt songer à se faire connaître des élèves ingénieurs si elle souhaite les attirer. D’où une nouvelle formule plus pédagogique [...]. Vous retrouverez ce souci constant de collaboration étroite et réciproque entre les anciens représentant l’industrie et l’École représentant l’université [...]. Nous souhaitons que s’établisse un double courant d’information, situant mieux notre École et ses ingénieurs et lui apportant la collaboration, l’appui et le soutien indispensable de l’industrie » (G. Lunel, mars/avril 1971).
Contenu.
Au départ la revue est un annuaire des anciens élèves publiant la liste des élèves par promotion, et les nouvelles de l’association : assemblées générales, membres du conseil d’administration, banquet annuel, rapports divers, nécrologie de ses membres, offres et demandes d’emploi …, ainsi que des nouvelles de l’École, la liste du personnel, le catalogue des ouvrages de sa bibliothèque, etc.
Puis après la Seconde Guerre mondiale, l’annuaire est publié dans un supplément qui développe largement l’organisation de l’association et de l’École (cote BnF : 4° Jo. 1390).
Quand la revue devient mensuelle et prend le titre de Bulletin mensuel de l’Association puis plus intensément avec le titre Technica les articles techniques dominent :
– Abondante documentation technique et scientifique, chronique industrielle, présentation de grands travaux publics (tunnels, barrages, usines…), de machines, de procédés industriels, etc.
– Informations sur la vie économique, éditoriaux et articles relatifs aux problèmes de la formation professionnelle, au rôle et à la position de l'ingénieur dans la vie économique.
– Comptes rendus de conférences, de stages, de congrès, d’ouvrages scientifiques ; reportages. Les domaines abordés sont d’une grande variété : transports, énergie, environnement, bâtiment, électronique, informatique, métallurgie, chimie, bio-médical.
– Réflexions approfondies sur le métier d’ingénieur, sa formation et l’évolution de son travail ; nombreux articles de sociologie et d’économie.
– Présentation de l’École (en particulier après 1970, un numéro complet consacré par an), son extension, l’organisation des études, l’équipement, les méthodes pédagogiques et expérimentales employées, ainsi que les conditions matérielles d’accueil de la nouvelle école d’Écully.
– Étude du système de formation des scientifiques français et comparaison avec les systèmes d’autres pays développés d’Europe et d’Amérique du Nord. Confrontation de méthodes expérimentales.
– Vie et œuvre de grands inventeurs de la Renaissance à nos jours.
– Législation technique : brevets, réglementations, conseils juridiques, etc.
– Promotion d’études scientifiques ou techniques (mémoires, thèses...), plus rarement de romans ou poèmes, écrits par d’anciens élèves.
– Bibliographie, revue de presse technique ; courrier des lecteurs, petites annonces ; iconographie ; importante publicité.
Table des matières.
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