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Titre : Université libre

Sous-titre : Bulletin d’information publié par le Bureau d’études du Comité étudiant pour les libertés universitaires

Devient :

- Astrolabe (L') en (1983)

Date(s) :

1969 -     ⇒

Organe :

Commentaire organe : Organe du Comité étudiant pour les libertés universitaire, puis aussi du Centre étudiant de formation et d’action culturelle et sociale, puis du CELU et du Cercle Charles Péguy, qui publie la revue L’Astrolabe, puis aussi organe de la Faculté libre autonome et cogérée de droit et sciences économiques.

Commentaire filiation : En 1977 L’Université libre fusionne avec L’Astrolabe, revue publiée depuis 1971 par le Cercle Charles Péguy et dont le contenu était essentiellement politique et culturel (cote BnF : 4° Jo. 25686). À la suite de cette fusion, le titre devient Université libre - L’Astrolabe. En 1983 le premier titre Université libre disparaît complétement au profit de L’Astrolabe car « ces deux revues ont fusionné en 1977 pour finir par ne plus garder que le titre L’Astrolabe à mesure que les sujets traités n’étaient plus spécifiquement universitaires ».

Responsable(s) : Directeur de publication : Jean-Pierre Claudon puis M. Greuzet pour Université libre et Jean Etevenaux pour L’Astrolabe, puis Claire Battefort.
Rédacteur en chef (signalé à partir de janvier 1976) : C. Battefort ; le rédacteur en chef pour L’Astrolabe est Bernard de Gatelier.

Description matérielle : Parution bimestrielle, en fait irrégulière puis trimestrielle puis deux numéros par an. 27/30 cm, 80/270 p., 20/250 F ; 10/150 F pour les étudiants.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Édité à Paris par le CELU et le CEFACS puis à Paris par le CELU et à Lyon par le Cercle Charles Péguy, puis aussi par le Bureau des étudiants de la FACO. Siège social : 15 rue Sala (Lyon) et 115 rue Notre-Dame-des-Champs (Paris).

Objectif : Objectif du Comité.

« Le Comité étudiant pour les libertés universitaires est né de la crise révolutionnaire de 1968, tout au long de laquelle il dénonça à la fois l’Université napoléonienne et l’exploitation révolutionnaire du malaise étudiant.
Le CELU est aujourd’hui une association régie par la loi de 1901.
Ce que refuse le CELU :
La centralisation étatique, le monopole administratif de la collation des grades, le financement de l’éducation par l’État.
Ce que propose le CELU :
L’autonomie réelle des universités, financées par les familles (grâce à un système de bons universitaires mis par l’État à la disposition des contribuables) et, subsidiairement, par les professions et les collectivités locales.
Le CELU combat pour des universités concurrentielles, à finances propres, délivrant leurs propres diplômes, co-gérées par l’ensemble des intéressés au niveau de leur compétence respective, contribuant à la décentralisation régionale et à l’aménagement indispensable de liaisons entre l’enseignement et les milieux économiques, sociaux et culturels » (janvier/février 1970).

Et de la revue.

« Qu’est-ce qu’Université libre ?
Université libre s’est toujours attaché à faire connaître et partager le combat du CELU au sein de l’Université et des étudiants face à la révolution sous toutes ses formes, violentes, “spontanées”, activistes ou légales, officielles, institutionnalisées. En cela U.L. est un organe d’information, de liaison et de combat. Il faut donc le faire connaître et le diffuser.
Mais U.L., face au désordre grandissant des esprits, à la prolifération des thèmes et des idéologies révolutionnaires, veut aller plus loin et former parmi les jeunes et les étudiants les cadres qui demain, dans le tissu social, auront à prendre leurs responsabilités, à agir efficacement, et à décider, aux postes les plus divers » (mars/avril 1974).

Pour le dixième anniversaire de la revue : « Entreprise étonnante que celle qui débutait alors, puisque, lancée et poursuivie exclusivement par des étudiants - dont l’état est par définition passager - elle a duré jusqu’à aujourd’hui, en se perfectionnant sans cesse, avec l’aide des “anciens” au bout d’un certain nombre d’années. Université libre a fini par devenir la revue de culture générale que vous connaissez, qui ne limite pas ses préoccupations aux problèmes universitaires, mais qui s’efforce de les étendre aux aspects essentiels de l’évolution des idées et des faits culturels, politiques, économiques et diplomatiques du monde actuel » (n° 4 de 1979).

« L’Astrolabe est une revue culturelle dont les centres d’intérêt principaux sont l’enseignement, la philosophie, la littérature, l’économie et la politique » (n° 1 de 1990).

Contenu.

Le contenu de la revue est composé de nombreux articles très virulents contre la laïcité, le gauchisme, le marxisme, la « liberté des mœurs », l’avortement, ...

On trouve ainsi de 1969 à 1972 :
– Articles sur l’université : présentation du programme annuel de l’université libre du soir, des universités libres, de l’Institut de psychologie comparée, de la FACO (Faculté libre autonome et cogérée d’économie et de droit), de la FACLIP (Faculté libre internationale pluridisciplinaire), d’universités étrangères (Angleterre, États-Unis, Belgique, ...) ; réflexions sur les problèmes universitaires : la sélection à l’entrée des universités, « l’université, l’industrie et l’éducation permanente », la réforme de second cycle universitaire, les organisations d’étudiants, l’UNESCO et les réformes de l’enseignement supérieur, ...
– Pédagogie, éducation : « mythes pédagogiques et philosophie de l’éducation », la pluridisciplinarité, les mathématiques modernes, la réforme Haby, « est-il possible de moderniser notre système éducatif ? », la crise de l’enseignement du français, « les manuels scolaires marxistes », la presse comme outil pédagogique, ...
– « Chronique historique » : l’enseignement supérieur en France, de l’université médiévale à l’université actuelle (sur 16 numéros), « 1789-1799 : dix années de chaos », la politique asiatique de l’URSS depuis 1945.
– Tribune libre, revue de presse critique, annonces de conférences et de stages.
– Bibliographie critique (« anti-gauche ») et aussi liste de livres sur l’économie, la culture, l’histoire, la philosophie, le marxisme, le communisme.
– Rubrique « Étude », à partir de 1972, contenant notamment des réflexions sur les problèmes de société et d’enseignement.

À partir de 1973, chaque numéro de la revue se concentre essentiellement sur un dossier. Ils ont des thèmes variés, liés souvent à l’actualité politique ou sociale : « pour une nouvelle doctrine économique », « l’armée et la défense », « l’homme, la vie humaine et la médecine », la Chine populaire, le Portugal, etc.
– Politique étrangère : des articles très réguliers essentiellement sur l’URSS, et l’Afrique.
– Société : beaucoup d’articles contre l’avortement.

À partir de 1977, à la suite de la fusion avec L’Astrolabe, s’y ajoutent deux rubriques nouvelles : « idées » et « interviews ».
– « Idées » : articles sur la « nouvelle droite », la « nouvelle philosophie », Nietzsche, la morale, la religion, ...
– Interviews avec Michel Legris, Pierre Boutang, Vladimir Volkoff, ...

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : 4° Jo. 23127 (1969 - juillet 1977 : Université libre ; septembre 1977 - 1983 (n° 3) : Université libre - L'Astrolabe ; 1983 (n° 4) -> : L’Astrolabe).