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Titre : Avenir (L') social

Sous-titre : Bulletin trimestriel de l'Orphelinat ouvrier d'Epône puis Bulletin périodique de l'Orphelinat ouvrier

Date(s) :

1920 - 1934

Organe :

Filiation(s) :

Commentaire filiation : Madeleine Vernet édite à l'Orphelinat puis à Levallois-Perret une autre revue La Mère éducatrice (voir à ce titre).

Responsable(s) : Directeurs de l'Orphelinat fondé en 1906 : Madeleine Vernet et Louis Tribier, mis en minorité à partir de 1922 par les organisations syndicales et politiques dont ils avaient demandé le soutien. L'Orphelinat dépend ensuite de la CGTU et c'est J.-M. Depouilly qui devient directeur de l'Orphelinat. En 1925, l'orphelinat déménage à Villette-aux-Aulnes, Seine-et-Marne.
Gérant : Louis Tribier puis Jules Simonet, secrétaire général du Conseil d'administration.

Description matérielle : Parution trimestrielle puis annuelle. 27 cm, 40/12 p.

Lieu(x) d'édition :

Commentaire édition : Siège social à Paris : 8 av. Mathurin-Moreau.

Objectif : Objectif de l'Orphélinat.

Historique :
L'Orphélinat ouvrier d'Epône fut fondé sous le nom d' Avenir social, en 1906 à Neuilly Plaisance par Madeleine Vernet à laquelle s'est joint peu après Louis Tribier qui devint son mari. À l'étroit, en raison d'un nombre croissant d'enfants, il est transféré en 1908 à Epône. Le manque de ressources oblige M. Vernet, de faire appel aux syndicats. Georges Yvetot, secrétaire général des Bourses du Travail le transforme alors en œuvre collective avec la participation de toutes les organisations prolétariennes. En septembre 1912, au congrès confédéral du Havre fut voté ce vœu : « Le congrès, estimant que la question des orphelins de la classe ouvrière doit profondément intéresser tous les militants pénétrés de l'importance de la question éducative, invite les organisations syndicales à apporter leur concours à l'œuvre de Madeleine Vernet en l'aidant à établir sur des bases solides la Maison familiale des sans-famille du prolétariat et à soutenir l'œuvre par leur collaboration matérielle et morale » (cité dans le n° 1, septembre 1920).

« Nous remarquons d'abord que l'Orphelinat ouvrier fait appel à toutes les formes d'organisations ouvrières, et seulement à celles-ci ; ensuite que l'œuvre est autonome tout en restant affiliée au mouvement ouvrier, car nous nous efforçons de donner à nos enfants une éducation rationnelle, humaine et sociale basée sur la science, le travail et la solidarité ; enfin que, sur le terrain de l'orphelinat toutes les formes d'organisation ouvrière peuvent se rencontrer et collaborer étroitement » (n° 1, septembre 1920).

« Inversement, lorsque en 1932 la CGTU dirigera l'orphelinat, il est indiqué que l'Avenir social ne doit être qu'une maison d'éducation de classe, un foyer d'éducation prolétarienne, une pépinière de futurs militants actifs dans le mouvement ouvrier ».

Contenu.

– Comptes rendus des assemblées générales et bilans financiers.
– Articles sur l'éducation ouvrière des orphelins : choix idéologiques et but de cette éducation.
– Chronique de la propagande et des activités des « Amis de l'Orphelinat ».
– Relation des problèmes financiers que rencontre l'Orphelinat pour survivre. Des comptes rendus annuels, sur les activités de l'Orphelinat, sont publiés de 1906 à 1914 et de 1916 à 1918.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Jo. 72119 (inc. ; 1920 - 1922 / 1928 - 1934).