Responsable(s) : Fondateur du Cercle : Emmanuel Vauchez.
Présidents successifs du Cercle : Camille Flammarion, Jean Macé, Léon Bourgeois ; après 1929 E. Labbé, directeur général honoraire de l’Enseignement technique puis Prosper Alfaric, Edmond Fournout, Louis Lafourcade, Ernest Kahane ; secrétaires généraux successifs avant 1940 : Emmanuel Vauchez, Étienne Charavay, Charles Sauvestre, Léon Douarche.
Directeurs successifs de publication après 1929 : J. Dyard, Marcel Drevet, P. Alfaric, Lucien Boes, Mme J. Rollin, A.M. Saleix, Ed. Fournout, L. Lafourcade.
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Objectif : Objectif du Cercle.
« Une société est créée à Paris sous le titre de Cercle parisien de la Ligue de l’enseignement. Elle a pour but de propager l'instruction principalement au sein des populations rurales.
Elle compte atteindre son but par les moyens suivants :
1) en stimulant l’initiative individuelle ;
2) en provoquant la fondation d'écoles, de cours gratuits et de conférences publiques
3) en favorisant la création de bibliothèques populaires
4) en employant enfin tous les moyens susceptibles d’amener la diffusion générale de l’instruction » (statuts, 1870 et années suivantes).
« Le Cercle parisien a été en quelque sorte le noyau initial autour duquel la Ligue s’est constituée. Il est resté longtemps le centre vivant qui en faisait l’unité foncière. On l’a bien vu surtout au rôle qu’il a joué dans l’élaboration et la mise en œuvre du régime scolaire de la IIIe République. C’est ce qui lui a valu d’être, dès 1880, “reconnu d’utilité publique”.
À mesure que l’impérieuse nécessité de défendre et de consolider l’école laïque a fait naître et grandir les groupes régionaux, ceux-ci ont pris une importance grandissante. Le besoin s’est fait sentir d’organiser entre eux tous une collaboration plus étroite où chacun jouerait un rôle plus direct. La Ligue s’est ainsi transformée en une confédération nationale faite de fédérations départementales, dont chacune réunit toutes les associations scolaires, périscolaires ou postscolaires du même département. À la tête, un conseil général, où entrent des élus nationaux et des délégués départementaux et que représente un bureau permanent. Au stade intermédiaire, un comité départemental avec un dispositif analogue. Enfin, à la base, des organismes locaux, urbains ou ruraux, qui constituent comme les cellules de ce grand corps.
Alors s’est formée, il y a une vingtaine d’années, la Fédération des œuvres laïques de la Seine ; le Cercle parisien en est devenu une section, et c’est par son intermédiaire qu’il s’insère désormais dans la Confédération nationale.
Il n’en garde pas moins, au sein de la Fédération départementale, une importance exceptionnelle, due à son rôle initial, à la continuité de sa tradition, mais aussi à l’ampleur de son cadre et à sa constitution vigoureuse » (P. Alfaric, mars 1950).
« Le Cercle parisien a pour but :
d’étudier les problèmes relatifs à l’éducation ;
de défendre la laïcité dans tous les degrés de l’enseignement public ;
de défendre les maîtres de ces enseignements dans leur œuvre laïque ;
de développer l’éducation populaire sous toutes ses formes » (statuts).
Contenu.
– Vie associative : liste de membres et de membres honoraires du comité, comptes rendus d'assemblées générales, état des finances ; vie des sections régionales de la Ligue.
– Dons de livres faits au Cercle parisien ou par le Cercle parisien.
– Rubrique « Sou des écoles laïques » ; articles sur ses activités péri-scolaires, les bibliothèques circulantes, l’orientation professionnelle.
– Rapports des commissions instituées par le Cercle : commission des bibliothèques, des colonies de vacances, de l’enseignement ménager, d’hygiène…
– Legs et donations faits au Cercle, listes de souscripteurs et de donateurs.
– Bibliographie.
À partir de sa réapparition en 1948 :
– Nombreuses informations sur la vie du Cercle parisien, de la Fédération des œuvres laïques de la Seine et leurs publications.
– Présentation des activités des associations scolaires et périscolaires regroupées au sein de la FOL de la Seine.
– Réflexions et études sur la laïcité, la culture populaire, l’enseignement, les droits de l’homme et la condition des femmes.
– Présentation et historique de la Ligue, de ses activités, des personnages qui l’ont inspirée et créée, du mouvement laïque.
– Éditoriaux sur les grandes questions d’actualité concernant l’enseignement, la réforme scolaire et la bataille de l’école, articles militants qui définissent la “ligne du mouvement” face aux politiques gouvernementales successives ; publication de textes destinés à servir de tracts et de pétitions ; prises de position contre l’école privée ; articles sur la révolte des étudiants en 1968.
– Tribune libre constituée d’articles à contenu idéologique concernant par exemple le droit à la culture, les femmes dans la nation, la morale laïque.
– Articles sur les activités d’associations amies, notamment celles qui font partie des quatre grands groupements qui constituent le Comité permanent de défense laïque qui devient le CNAL : la Ligue française de l’enseignement, le Syndicat national des instituteurs (SNI), la Fédération de l’éducation nationale (FEN) et la Fédération nationale des conseils de parents d’élèves des écoles laïques (FCPE).
– Comptes rendus ou extraits des grandes conférences organisées par le Cercle parisien au théâtre Récamier concernant notamment la connaissance de l’homme, la société, l’enseignement, l’idéal laïque et les domaines culturel, littéraire et scientifique.
– Chronique culturelle et touristique de Paris et de la région Ile-de-France, accompagnée d’analyses sommaires pour préparer les sorties culturelles.
– Bibliographie, chronique littéraire, courrier du lecteur, nécrologie, iconographie.
À partir de 1951, le Cercle parisien publie aussi une collection « Cahier[s] laïque[s] » qui traite un thème par numéro. Les thèmes se rapportent à l’éducation, l’enseignement, la laïcité.
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