Objectif : « La Revue [...] à qui s'adressera-t-elle ? À tous les foyers où il y a des jeunes filles et qui savent lire […]. Nous tâcherons d'écrire en français, c'est à dire avec clarté, c'est à dire avec simplicité […]. On se trompe croyons-nous, à vouloir abaisser au niveau des classes populaires la littérature, quelle que soit, sous couleur d'être plus facilement compris. Entre eux les gens du peuple se plaisent à leur langue, idiome de province plus ou moins adultéré ou patois du village. Mais, de ce style ils ne souffrent point qu'on leur parle […]. Donc, nous voulons écrire pour toutes les jeunes filles. Néanmoins, Les Annales de Sainte-Solange iront plus particulièrement aux intelligences cultivées […]. Notre espoir est de donner à nos lectrices des pages de doctrine intégrale où résonne […] la note romaine, la note catholique, c'est tout un [...] ; tout ce qui peut instruire la jeune fille, l'édifier, l'intéresser, la transfigurer, en un mot la sanctifier, trouvera place dans ces Annales » (n° 1, juin 1900).
Le titre rappelle l'exemple de Sainte Solange, vierge et martyre, née au IXe siècle à Saint Martin du Cros, appelé aujourd'hui Sainte Solange et situé à proximité de Bourges. Solange, jeune bergère, préféra mourir plutôt que de céder aux avances amoureuses d'un jeune chef « barbare ».
Contenu.
– Articles sur l'éducation chrétienne des filles. – Commentaires sur l'Évangile ; nouvelles du monde catholique. – Récits édifiants pour les jeunes filles, biographies. – Pièces de théâtre, poèmes. – Conseils de lecture, bibliographie, revue de presse. – Comptes rendus de la vie et des œuvres catholiques.
À partir de janvier 1912, présence dans la même cote d'un supplément mensuel intitulé « L'Étoile » paraissant le 15 du mois tandis que les Annales paraissent le 1er. Il indique que « ces pages nouvelles seront consacrées surtout à des études approfondies de littérature, d'histoire, de philosophie quelquefois, même de science, et à des portraits de nos maîtres catholiques ».
Table des matières.
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