INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

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Titre : Amitié (L')

Sous-titre : Bulletin [trimestriel] de l'Association chrétienne de professeurs

Date(s) :

1927 - 1940

1946 -     ⇒

Organe :

Commentaire organe : L'Association chrétienne des professeurs fut fondée en avril 1926.

Responsable(s) : Principaux responsables de l'association jusqu'en 1940 : Jacques Bois, Abel Miroglio, Frank Abauzit, Louis Doucy, Charles Devivaise, Louis Joubert ; après la guerre présidents successifs : Abel Miroglio, Colette Jourdan, C. Grolleau, Alice Leenhardt, Maurice Allard, Jeanne Carbonnier, tous professeurs agrégés de l'enseignement secondaire.

Description matérielle : Parution trimestrielle. 18/22 cm, 60/l40 p., 100/800 AF puis 8/100 NF ; tiré à 600 exemplaires en 1947.

Porte comme devise « Pour des amis par des amis ».

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Édité successivement à Cahors, Moulins (Allier), Metz, Nantes, Bourg (Ain), Cauderan (Gironde), Le Havre, par l'Association, en fonction des déplacements de service de ses responsables. Les sièges sociaux se trouvent aussi aux domiciles des responsables successifs. Après 1946, son siège social reste au Havre, 46 rue du Docteur-Cousture puis Le Pain de sucre, Sainte-Adresse.

Objectif : Objectif de l'Association.

« Il est fondé une association chrétienne de professeurs ouverte aux membres des trois ordres de l'enseignement public et privé […]. L'association sans avoir aucun caractère confessionnel, et respectueuse des convictions de chacun, fait appel à tous ceux qui, voulant s'inspirer dans leur activité professionnelle, soit individuelle, soit corporative, de leur idéal chrétien, désirent mettre en commun leurs expériences d'éducateurs et se prêter un mutuel secours » (statuts, 1927).

« Il existe de nombreuses associations de professeurs ; les unes défendent des intérêts corporatifs, d'autres se placent sur un terrain nettement confessionnel. Ce qui caractérise notre association, c'est d'abord qu'elle laisse à d'autres le soin de défendre nos intérêts matériels, dont nous ne songeons certes pas à méconnaître l'importance ; c'est d'autre part qu'elle voudrait grouper tous les professeurs, quelles que soient leurs croyances, qui s'accordent pour voir dans le christianisme la seule force capable de donner à leur travail toute sa valeur et toute son efficacité. Un professeur qui se veut animé de l'esprit chrétien peut-il oublier en effet les devoirs qu'un tel esprit lui impose ? Ne doit-il pas souhaiter de tout son cœur de sortir enfin de son isolément, à une époque où l'individu se trouve de plus en plus désarmé en présence de tous les groupes fortement organisés. L'heure n'est-elle pas venue de nous donner la main et de marcher ensemble ? Il ne s'agit pas seulement de bénéficier de tous les avantages spirituels qu'une telle solidarité pourra nous procurer. Il ne nous suffit même pas, si belle qu'en soit l'espérance, d'être des ouvriers de l'unité chrétienne. Nous voudrions faire partager à d'autres nos convictions : nous voulons rayonner au dehors » (n° 1, octobre 1927).

« L'Amitié est issue des contacts amicaux et profonds qui, dans la Fédération des associations chrétiennes d'étudiants, s'étaient établis entre étudiants catholiques, protestants, orthodoxes. Ceux-ci, se plaçant ensemble sur le plan de la foi, essayaient fraternellement d'envisager leurs responsabilités de chrétiens devant les problèmes de tous ordres : pédagogiques, professionnels, sociaux et politiques. Désireux de continuer leurs échanges, au sortir de l'Université, ils décidèrent, en 1927, de fonder une Association chrétienne de professeurs qui maintiendrait entre les anciens fédératifs les liens d'amitié noués dans leur jeunesse et appellerait à y participer tous ceux qui le voudraient. Grâce à un petit bulletin L'Amitié, qui leur servait de lien et donna bientôt son nom à l'association, les membres purent ainsi plus facilement se retrouver. Bien que fondé sur un désir d'unité, le groupement avait à l'origine un caractère plus professionnel et culturel ; le souci d'œuvrer dans le sens de l'unité et de contribuer à la formation d'un climat chrétien entre les confessions chrétiennes est devenu l'essentiel [...]. [L'Amitié] est une association française d'enseignants, membres pour la plupart de l'enseignement public - instituteurs ou institutrices, professeurs de collèges, lycées ou universités - appartenant surtout à l'Église catholique, à l'Église réformée de France et à l'Église luthérienne (nous comptons aussi quelques amis orthodoxes et anglicans)... auxquels se sont joints des prêtres et des pasteurs de ces mêmes Églises dans un esprit d'amitié, de compréhension, de désir d'unité. L'Amitié comprend aussi quelques membres à l'étranger, surtout en Angleterre et en Belgique » (mai 1957).

Contenu.

– Paroles chrétiennes ; considérations sur le christianisme, souci œcuménique, en particulier vers les protestants.
– Exposés des positions de l'association sur le problème de la laïcité.
– Réflexion politique, syndicale, sociale dans une optique chrétienne.
– Réflexion sur le métier d'enseignant, la pédagogie adaptée aux enfants, la pédagogie des penseurs chrétiens.
– Nouvelles de l'association et de ses groupes régionaux ; compte rendu des rencontres annuelles au château de l'Argeronne situé en Normandie ; liste des adhérents.
– Bibliographie.

Après la guerre :
– Méditations et réflexions religieuses ; intentions de prières.
– Vie de l'association : nouvelles des groupes, des régions ; annonces et comptes rendus de réunions, rencontres, conférences ; situation financière.
– L'actualité œcuménique.
– Études bibliques comparées ou réflexions croisées sur des sujets religieux par des auteurs catholiques, protestants, parfois orthodoxes ou anglicans.
– Articles d'histoire religieuse (la question protestante en France par René Fédou ou Louis Joubert, le schisme d'Orient), articles sur le judaïsme et l'islam.
– Dans les années 1940, quelques articles de réflexion pédagogique.
– Bibliographie commentée.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Jo. 83236.