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Titre : Bulletin des professeurs catholiques de l'université

Date(s) :

1911 - 1914

1917 - 1929

Organe :

Filiation(s) :

Commentaire filiation : Le Bulletin Joseph Lotte prend la suite morale de cette revue (voir aussi à ce titre).

Responsable(s) : Fondateur-directeur et principal rédacteur jusqu'en 1914 : Joseph Lotte, professeur au lycée de Coutances, disciple de Charles Péguy, mort au combat en 1914 ; responsable de la revue à partir de 1917 : Jacques Valfeuille ; gérant : J. Thévenon puis M. Bachon.

Principaux collaborateurs : J.-A. Durel, François Brault, Émile Baumann, Denis Martin, abbé Pierre Paris, Louis Villette (pseud. de Louis Gascon), Marguerite Ory, Jacques Chevalier, Jean-Louis Barat, Gennaro d'Ern, Jean Hatier.
Rédigé par des professeurs de l'enseignement secondaire.

Description matérielle : Parution mensuelle. 40 cm, 50/70 p., 6 F puis 8 F. ; tiré de 600 exemplaires en 1911, à 2000 en 1913 ; 190 abonnés en 1911, 800 en 1918

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Édité à Coutances chez J. Lotte puis à Lyon par l’association. Siège social : 1 rue Daniel (Coutances) puis 71 rue Molière (Lyon).

Objectif :

« Nous nous groupons d'abord afin de créer entre nous, dont beaucoup s'ignorent les uns les autres, un lien d'amitié, une aide mutuelle de foi et de prières. Nous espérons soutenir ainsi ceux des nôtres qui souffrent d'être isolés ou en reçoivent quelque préjudice.
Nous nous groupons aussi pour attester au-dehors nos convictions et prouver par notre modeste témoignage que France catholique et France illettrée - quoi qu'en disent M.M. Jules Payot et Paul Sabatier - ne sont pas encore synonymes. Nous voulons, enfin, que cette communauté de sentiment et d'action redouble en chacun de nous l'élan de la vie spirituelle, donne à notre foi un rayonnement plus vif et fasse ainsi mieux fructifier chez nos élèves l'influence de notre caractère et de notre dévouement. Notre groupe restera nettement étranger à toute préoccupation d’intérêt corporatif ou politique. Notre premier soin doit être la fondation d’un bulletin, qui nous permettant d’affirmer nos idées, sera l’organe vivant de notre union » (J. Lotte, n° 1, janvier 1911).

« Lotte est mort pour la France et son Bulletin a dû cesser de paraître. Mais la pensée de Lotte n'est point morte avec lui : ses convictions et ses espérances animent encore nombre de membres de cette Université qui lui était si chère, et dont il voulait étendre de plus en plus l'influence en la ramenant à Dieu [...].
Le Bulletin reparaît à Lyon, parce que c'est dans cette grande cité de mysticisme et d'action que les hasards de leur carrière ont rassemblé quelques-uns des amis de Lotte, comme pour les mieux décider à poursuivre son entreprise [...]. Est-ce dire qu'en essayant de faire du Bulletin un foyer de vie chrétienne et un modeste instrument d'apologie, nous nous refusions à aborder ces multiples questions d'ordre professionnel ou corporatif auxquelles Lotte naguère n'avait pas voulu faire place ? Nous ne le croyons pas. Les évènements actuels ont posé à cet égard tant de nouveaux problèmes [...] que sans leur faire une trop grande part, nous n'en écarterons pas systématiquement l'examen » (Un groupe de professeurs lyonnais, décembre 1917).

Contenu.

De 1911 à 1914, la revue contient : extraits d'oeuvres d'auteurs catholiques, en particulier de Charles Péguy et de Paul Claudel, réflexions religieuses et philosophiques, polémiques avec des revues et des intellectuels laïcs ; articles consacrés à des personnalités catholiques.

Après la guerre : nombreux écrits sur le christianisme, histoire de l’Église catholique, défense des enseignants catholiques, victimes de leurs convictions religieuses, les enseignants catholiques à l'étranger, l'enseignement de la morale.
– Échos d’unions régionales.
– Annonces de communions mensuelles et de retraites.
– Comptes rendus de livres ; poésies ; correspondance.

Organisation à partir de 1921 de la « Semaine des écrivains catholiques », tenue d’abord pendant la fête de Pentecôte puis pendant les fêtes de Pâques, perpétuée ensuite sous le nom de « Journées universitaires catholiques » dont la revue publie en supplément annuel, à partir de 1924, les comptes rendus.

En novembre 1928, la revue annonce sa suspension en raison de la division qui règne en son sein. En mars 1929, parution d'un numéro qualifié d'exceptionnel parce que sans lendemain.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : Res. g. Z. 191 (mq 1923).