Objectif : « De jour en jour, la femme pénètre davantage le monde du travail [...].
Dans la vie économique française, les métiers dits féminins tiennent une grande place. La femme chasse peu à peu l’homme des emplois de bureau ; elle triomphe dans les métiers de la couture, de la mode, de la lingerie, du corset, de la plume, c’est-à-dire partout où règnent le goût, la finesse, l’élégance. Elle leur a donné une renommée mondiale, précieuse aujourd’hui plus que jamais [...].
Développer les métiers féminins, c’est contribuer au relèvement national. Améliorer la qualité des articles féminins, c’est permettre à notre pays de lutter victorieusement contre la concurrence étrangère ; c’est faire triompher le goût français.
Pour cela, nous avons pensé qu’il serait utile de créer un organe qui soit un lien entre les ateliers d’apprentissage et les écoles techniques, qui fasse profiter les uns des progrès des autres, et inversement, qui apporte à chaque maître une documentation précieuse sur la technique comme sur la pédagogie, qui soit ouvert enfin aux suggestions de tous.
Cet organe, c’est Le cours féminin professionnel et ménager, qui s’est assuré le concours de collaborateurs dévoués, enthousiastes, pleins de foi dans les destinées de l’enseignement technique » (octobre/novembre 1946).
« Après 30 ans d’existence, Le Cours féminin cessera de paraître avec le n° 10 de juillet 1975. Créé essentiellement pour apporter au corps enseignant des informations qu’il lui était difficile d’obtenir et de rassembler par ailleurs, Le Cours féminin espère ne pas avoir failli à sa mission.Toutefois, l’évolution des techniques, de plus en plus rapide dans ce domaine, ainsi que la multiplication des sources d’information directe mises, de plus en plus, à la disposition des enseignants, lui enlève sa véritable raison d’être » (juillet 1975).
Contenu.
– Propositions de cours pour toutes les matières enseignées dans les centres d’apprentissage, les centres d’enseignement technique, puis les lycées d’enseignement technique : matières générales, mais surtout matières techniques (coupe, couture, broderie d’art, dessin industriel, hygiène, technologie des métiers féminins, du matériel utilisé, informatique). L’évolution des cours et des rubriques permet de comprendre l’évolution de l’enseignement technique.
– Remarques pour préciser les difficultés, exercices, devoirs, sujets d’examens corrigés.
– Dessins puis photos de mode. À partir de 1955, une rubrique d’actualité informe des tendances de la mode.
– Circulaires, arrêtés, réformes concernant l’enseignement technique ; lois sur la formation professionnelle ; conditions exigées pour être professeur ou directeur de cours privés professionnels ou de perfectionnement.
– Un éditorial, d’abord informatif, devient plus réflexif à partir de 1958 (problèmes du passage de l’apprentissage au travail, la méthodologie, la formation du goût, les problèmes de l’enseignement technique).
– Bibliographie ; publicité pour les éditions Foucher.
Table des matières.
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