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Titre : Contact E.I.F.

Sous-titre : Éclaireurs israélites de France – Périodique pour les aînés

Date(s) :

1951 - 1962

Organe :

Commentaire organe : Organe de la branche aînée des Éclaireurs israélites de France.

Responsable(s) : Directeur-gérant : L. Marx puis Liliane Schwab.

Description matérielle : Parution annoncée bimestrielle, en fait irrégulière (1 à 3 numéros par an). 21/27 cm, 50/170 p., 250 AF/7 NF.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social : 27 av. de Ségur.

Objectif : Objectif de la Branche.

« La branche aînée a toujours été le siège de confusions et de hiatus. Certains attribuent ce désordre au principe même de la “Route”, d’autres aux routiers ou prétendus tels... Mais pas un n’a eu l’idée bien simple de chercher objectivement la cause réelle [...]. Eh bien, c’est parce qu’on refuse de comprendre que la Route est un mouvement autonome qui a ses principes qui lui sont propres. Or, tout éclaireur de 16 ans est sacré routier du jour au lendemain, alors qu’il ne sait pas de quoi il s’agit. Tout cela parce qu’on a supprimé, aux EI particulièrement, un stade qui existe chez les EU : les aînés. Qu’est-ce qu’un aîné ? C’est un vieil éclaireur ou un VP qui fait du para-scoutisme. Il n’a aucun rapport avec un routier, mais il tend, s’il le veut, vers la Route [...]. La Route est essentiellement un mouvement de “service”. Son problème de buts et de méthodes consiste d’abord à se demander au service de quoi il doit être pour justifier valablement les énergies qu’il utilise et contribue à former. Faute de quoi, le routier se rend compte de façon aiguë qu’on l’a laissé au service de lui-même : on ne peut faire mieux en matière de mauvaise conscience » (avril/mai 1952).

« Le rôle du routier EIF dans la communauté juive de France.
Nous appartenons au judaïsme, mais nous sommes aussi scouts. Cela nous donne un certain style, un certain nombre d’habitudes mentales qui doivent nous permettre de réaliser les objectifs du judaïsme et de donner un sens à notre vie. L’étude, la recherche personnelle ou en équipe sont indispensables [...]. Un Routier doit aussi pouvoir témoigner dans sa famille, dans sa profession, de son judaïsme et de son scoutisme » (Gérard Alexandre, juin 1953).

Contenu.

– Nouvelles des équipes et comptes rendus de leurs actions.
– Reproductions d’articles parus dans d’autres revues scoutes ; courrier des lecteurs.
– Articles sur la communauté juive et la jeunesse juive en France.
– Comptes rendus d’expériences et de voyages en France et en Israël.
– Articles sur l’art et la littérature, essentiellement yiddish ; actualité culturelle (théâtre, cinéma, livres) ; poèmes.

De 1954 à 1959, il existe également des feuillets détachables :
Les Cahiers : Cahiers du judaïsme car « n’oublie pas que la connaissance n’est pas donnée en héritage, elle s’acquiert ».
Cahiers israéliens « il ne s’agira ici ni de propagande ni d’études très spécialisées. Nous voudrions voir les routiers prendre connaissance des « données israéliennes d’une façon objective » : articles sur Israël, ses problèmes, ses potentialités, sa culture.
Cahiers sociaux et politiques : informations concernant les partis politiques, le syndicalisme.
Cahiers techniques Route : conseils sur les pratiques scoutes ; paraît d’une façon plus épisodique.

Après 1959, on trouve une dizaine de pages consacrées aux différentes branches : louveteaux, éclaireurs, éclaireuses avec des articles sur le scoutisme.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF: 4° Jo. 8914 (1951 - 1959 / 1961 - 1962).