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Presse de l'éducation
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Titre : École (L') et la famille
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Sous-titre : Journal d'éducation, d'instruction et de récréation puis Journal pédagogique préparant aux divers examens de l'enseignement primaire puis Revue d’enseignement, de culture générale et de formation professionnelle
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Date(s) :
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1876 - ⇒
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Organe :
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Commentaire organe : Les clercs de Saint-Viateur furent fondés par le père Louis Querbes. Les clercs de Saint-Viateur se présentent sous le pseudonyme de E. Robert. À partir de 1949, la revue semble être soutenue par l’association L’École et la famille.
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Filiation(s) :
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Commentaire filiation : L’École et la famille se présente comme la suite de L'Art d’écrire. Elle publie simultanément Les Fêtes de l'enfance et de l'adolescence, supplément annuel qui peut être vendu séparément, L’École et la famille. Supplément mensuel d’éducation familiale ménagère et sociale, à partir de 1943, ainsi que Les Cahiers de l’éducateur, à partir de 1946 (voir à ces titres).
En dehors des séries L'École et la famille publie des revues cotées séparement à la BnF : – L’École et la famille du second degré. Bulletin des cours complémentaires et du premier cycle de l’enseignement secondaire moderne. Organe de préparation au brevet élémentaire puis au baccalauréat moderne puis 1e, 2e, 3e, 4e années des CC. Classes de 6e, 5e, 4e, 3e de l’enseignement secondaire [Enseignement technique]. Cette série appelée Revue verte suit les évolutions de l’enseignement secondaire. Elle s’arrête en 1957. Elle reprend en 1965 en portant comme sous-titre : « Premier cycle - CEG » puis, à partir de septembre 1966, se divise en deux parties : a) Littérature b) Mathématiques. En septembre 1970, elle devient L’École et la famille. 6e - 5e, toutes disciplines confondues. Elle cesse définitivement de paraître en juin 1972. Elle débute en 1945 en tant que supplément à la revue principale (cote BnF : 8° R. 48255 : 1945 - 1957 / 1965 - 1972). – L’École et la famille du second degré. Classes de seconde et première. Cette édition a une durée très limitée, de septembre 1947 à novembre 1950 (cote BnF : 8° R. 49990). – Dossiers d’éducation ou Revue violette d’octobre 1979 à juin 1982. Après cette date, elle est intégrée en partie dans les séries rose, jaune et bleue. Elle paraît sous la direction de Guy Avanzini et Marie de Maistre. Parution trimestrielle. Chaque numéro est consacré à un dossier accompagné d’une bibliographie ; exemples de dossiers traités : l’échec scolaire, les troubles du langage chez l’enfant, l’éducation physique, musicale, etc., « l’enfant sauvage » (Jean Itard et Édouard Seguin), Jean Piaget, la bande dessinée… (cote BnF : 8° R. 84070). – Sentiers informatiques de juin 1985 à juin 1988. « Entre les divers partenaires de l’enseignement intéressés à l’informatique, enseignants, formateurs, chercheurs, Sentiers informatiques se veut être une courroie de transmission [...]. La revue, en permettant la confrontation des points de vue, la présentation des innovations, le perfectionnement des savoirs, apportera sa contribution à une intégration saine de l’informatique dans l’enseignement » (juin 1985). Cette série contient des articles sur l’informatique à l’école, notamment sur la formation des enseignants, des exemples de réalisations concrètes, des présentations d’ordinateurs, logiciels, programmes (cote BnF : 4° Jo. 47887).
En 1876 et 1877, la revue publie un petit supplément, « La Famille. Journal destiné aux élèves des pensionnats et des écoles primaires », extrait de L’École et la famille : « Ce journal paraît le 1er et le 15 de chaque mois comme L’École et la famille, d’où il est extrait ; il reproduit textuellement sauf les annonces, les 4 dernières pages de ce journal […]. Tout instituteur ou chef d’institution qui nous adresse 8 abonnements à La Famille. Journal des élèves, reçoit gratuitement son abonnement à L’École et la famille, journal de l’instituteur » (n° 1, janvier 1876). Il comprend des histoires destinées à toute la famille, des conseils de savoir-vivre et des jeux d'esprit.
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Responsable(s) : Directeurs successifs de publication (pas d’indications avant 1940) : les RP H. Gardou, Louis Reynaud, Claude Venet, Sudres, Lucien Cantagrel, E. Paucot, Marcel Coutard, Adrien Jacob, M. Trezières, Armand Rouveyrol ; Henriette Waltz, professeur agrégée, fut pendant longtemps, un membre important de la rédaction.
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Description matérielle : Parution bimensuelle puis mensuelle. 24 cm puis 30 cm, 300/630 p., puis pagination différente suivant les séries ; 4/190 F puis suivant les séries. Le premier numéro est tiré à 70 000 exemplaires.
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Lieu(x) d'édition :
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Editeur(s) :
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Commentaire édition : À Paris chez A. Picard et à Lyon chez E. Gay, puis à Fontaines-sur-Saône (Rhône), chez E. Robert et pendant quelques années, également par l’association « L’École et la famille» avec un siège social à Paris. À partir de 1951, uniquement à Lyon, 28 rue du Bon-Pasteur.
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Objectif : Objectif des Clercs.
« Les Clercs de Saint-Viateur sont des clercs paroissiaux, prêtres eux-mêmes ou collaborateurs de prêtres et enseignent la religion. Selon leur fondateur, ils doivent être des “Jésuites abécédaires” et des “Bénédictins vulgarisateurs”. Le père Querbes voulait revenir à la primitive Église en rétablissant dans leur emploi les ordres mineurs, et consacrer ses religieux [...] à l’apostolat de conquête que Pie XI nomme l’Action catholique. En leur confiant une nouvelle paroisse érigée sous le titre de Saint-Viateur, dans la banlieue ouvrière de Lyon, le cardinal Gerlier réalise, dans sa plénitude, le plan du fondateur » (novembre 1942).
De l’association
« Qu’est-ce que les amis de L’École et la famille ? Une association de chrétiens au sens fort des mots qui, intéressés par les activités de l’équipe animant L’École et la famille, se sont groupés autour d’elle dans le but de suivre ses efforts et de les soutenir dans un commun combat. Car le travail de l’École et la famille consiste en bien autre chose que l’édition pure et simple, en commerçants d’un certain nombre de livres dont on espère une bonne vente. Il consiste à aider le plus efficacement possible les maîtres de l’enseignement libre, surchargés de besogne et pauvres en moyens, à mener leur travail missionnaire en leur préparant de façon précise les lignes maîtresses et les techniques d’une pédagogie authentiquement chrétienne, capable de former de véritables fils du Christ pour un monde en pleine crise » (septembre 1949).
Et de la revue.
«Voici notre programme : 1) Actes officiels concernant l'instruction primaire ; 2) Articles pédagogiques ; 3) Sujets donnés aux examens : dictées, problèmes, avec les solutions, sujets de composition française suivis de développements ; 4) Devoirs particuliers propres à servir de compositions hebdomadaires : dictées spéciales, dictées générales ou récapitulatives ; 5) Compositions françaises ou devoirs de style, lettres ordinaires, pratiques ou commerciales, narrations sur l'histoire de France, l'histoire sainte, etc. ; 6) Variétés : poètes et prosateurs ou notices biographiques et littéraires, suite naturelle et complémentaire de notre méthode pratique et raisonnée de style et de composition ; 7) Les inventeurs célèbres, les enfants célèbres, etc. ; 8) Histoires et historiettes morales et piquantes ; 9) Critique : erreurs ou mensonges historiques ; 10) Traits curieux, anecdotiques et héroïques de l'histoire de France ; 11) Poésies, fables ; 12) Silhouettes littéraires ; 13) Politesse et bon ton ou le savoir-vivre ; 14) Actualités ou nouvelles du jour, inventions, découvertes, particularités saillantes, etc. ; 15) Connaissances utiles ; 16) L'esprit des autres : citations, mots, vers célèbres ; 17) Paillettes d'or ou courrier des bonnes pensées ; 18) Étymologies curieuses, origine de certains proverbes, bons mots, calembours, etc. ; 19) Petite correspondance ; 20) Chimie, énigmes historiques et géographiques, phrases fautives à corriger, énigmes, charades, logogriphes, problèmes amusants, etc. Ce programme si chargé, si varié qu'il soit, sera scrupuleusement rempli. Les matières contenues dans L'École et la famille seront, non seulement abondantes et variées, mais elles posséderont un caractère particulier de fraîcheur, d'intérêt et d'utilité. C'est un bouquet que nous composerons des plus belles fleurs, un messager que nous voulons revêtir de tous les charmes, afin que, toujours bien accueilli dans l'école et le pensionnat, il soit lu avec le plus vif plaisir et conservé avec le plus grand soin. Nous voulons rendre ce journal, non seulement agréable et utile, mais indispensable à tout instituteur et professeur qui voudra suivre la marche progressive de la pédagogie et améliorer ou perfectionner ses méthodes et son enseignement » (n° 1, janvier 1876).
« Au service de l’enseignement chrétien En 1873, les clercs de Saint-Viateur sous le pseudonyme de E. Robert, fondèrent L’Art d’écrire, modeste revue pédagogique, vraie chrysalide de L’École et la famille actuelle. L’entreprise paraissait osée, car, à notre connaissance, c’était le premier essai de ce genre en faveur de l’enseignement chrétien. Les débuts, quoique modestes, furent encourageants. Les directeurs et rédacteurs de la revue, toujours choisis parmi le personnel enseignant, aussi ennemis de la routine que des innovations hasardeuses, s’en tenaient aux méthodes qui avaient fait leurs preuves. Ils savaient qu’une école n’est pas un champ d’expériences, que les maîtres de l’enseignement libre, trop souvent surchargés, doivent être guidés, aidés, par une revue facile à consulter, fournissant les textes en abondance facilitant ainsi au maximum la préparation rapide de la classe. L’École et la famille connût bientôt un succès enviable ; elle avait la satisfaction de servir vraiment l’enseignement chrétien et aidait, de ses économies, à l’entretien d’une pépinière de vocations [...]. Forte de sympathies de plus en plus nombreuses et qualifiées, L’École et la famille va donc s’efforcer de servir encore. L’évolution, amorcée il y a quelques années, va se poursuivre [...]. Notre joie et notre force seront de nous mettre toujours plus utilement à votre service » (octobre 1942).
« Il nous faut : une revue chrétienne, dans son esprit et dans ses méthodes, n’ayant qu’un idéal : le service et l’intérêt de l’enseignement libre. Il nous faut : une revue à la page, car les programmes sont récents et non encore stabilisés. Il nous faut : une revue informée, car la législation scolaire est en constante évolution [...]. Dans toutes les classes de toutes les écoles libres, il faut L’École et la famille » (septembre 1943).
Contenu.
Le contenu annoncé dans l’objectif de la revue paru dans le numéro de janvier 1876 est particulièrement valable pour la période allant jusqu’en 1940, bien que la revue se concentre essentiellement sur les matières enseignées dans le premier degré, classées par niveau. Après 1940, on trouve également : – Pages d’histoire religieuse, catéchisme. – Conseils de pédagogie, témoignages d’expériences pédagogiques ; articles de psychologie enfantine. – Considérations sur l’enseignement, la pédagogie, l’enseignement libre ; conseils aux directeurs et enseignants. – Informations sur le recrutement des maîtres de l’enseignement libre, conseils pour le certificat d’aptitude pédagogique. – Textes officiels concernant l’enseignement, documentation juridique. – Formation professionnelle ; éducation ménagère. – Articles de culture générale : histoire, littérature, philosophie, sciences. – Activités culturelles, musicales, physiques, manuelles. – « Entre nous » : brefs conseils pour la vie quotidienne et l’éducation des enfants. – Publicité pour des ouvrages scolaires ; iconographie ; bibliographie.
À partir de 1946, il n’y a plus de revue centrale mais de nombreuses séries ou suppléments destinés à des enseignants des divers cycles ou aussi aux parents. Ils paraissent tous sous le titre général de L’École et la famille. Ces séries et suppléments commencent et s’arrêtent à des dates différentes. Ils reprennent en partie le contenu de la revue jusqu’en 1946, et proposent des leçons, exercices et activités appropriés au niveau auquel ils s’adressent. On trouve ainsi : 1) « Écoles maternelles et jardins d’enfants, classes enfantines, cours préparatoire et les deux années du cours complémentaire. Classes de 11e, 10e, 9e ». À partir de 1951 : « Écoles maternelles, jardins d’enfants, cours préparatoire » puis « Pour les moins de 7 ans ». Cette série est appelée Revue rose et commence en 1946. 2) « Cours préparatoire, cours élémentaire, cours moyen et supérieur, classe de fin d’études – CEP (Certificat d’études primaires) » puis « Classes primaires ». À partir de 1965, CM - CFE (Classes de fin d’études) et, à partir de 1969 uniquement « CM1 - CM2 ». Cette série est appelée Revue bleue et commence en 1946. Comme ses sous-titres successifs l’indiquent, la série bleue a commencé par s’adresser à l’ensemble de l’enseignement primaire, avant de se limiter au cours moyen, ses autres niveaux étant pris en charge par la série rose puis par la série jaune. 3) « CP - CE » puis « CP, CE1 - CE2 ». Cette série est appelée Revue jaune. Elle commence à paraître en 1965, en prenant une partie de la série rose et une partie de la série bleue.
Table des matières.
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Mot cle(s) :
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Cote : Cote BnF : Microfilm 8° R. 2881 (1876 - 1940), 8° R. 2881 (1941 - 1986 : Revues rose, bleue, jaune), 4° R. 19549 (1987 -> : idem).
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