INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

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Presse de l'éducation

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Titre : Cahiers (Les) de l’animation

Date(s) :

1972 - 1987

Organe :

Commentaire organe : L'INEP est devenu en 1990 l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP).

Commentaire filiation : L’Institut publie également :
1) Dossiers pédagogiques (à partir de mars 1990), documents écrits ou audiovisuels à objectif purement pédagogique, destinés aux enseignants, documentalistes, formateurs, animateurs etc. ; trois numéros par an, avec un responsable de publication par numéro. Les Dossiers pédagogiques sont des documents sélectionnés par l’INEP et organisés par thème. Trois séries existent :1) les ateliers de la connaissance, qui explorent un domaine nouveau, 2) le recueil documentaire sur des thèmes variés et les audiovisuels pour l’animation et 3) la formation sur des thèmes éclectiques (la presse, l’encouragement à la lecture, l’éducation à la santé...). Ces Dossiers pédagogiques ne sont nouveaux que par leur titre. En effet, l’INEP publie depuis le début, des documents organisés en deux puis trois séries : 1) documentation ; 2) études et recherches ; 3) documents iconographiques. Ces documents étaient vendus isolément. D’autres documents INJEP continuent d’ailleurs de paraître de cette façon (cote BnF : 4° Jo. 60702).
2) une revue annexe trimestrielle intitulée Articles de périodiques dépouillés, (1987 - 1988, cote BnF : 4° Jo. 58503) suivie de Liste puis Bulletin des acquisitions (1988 ->, cote BnF : 4° Jo. 58502), contenant la liste des articles de périodiques dépouillés au cours du trimestre, la liste des acquisitions de l’Institut « pour une meilleure connaissance du fonds documentaire de l’INJEP ».
3) Animajep. Animation socio-culturelle jeunesse éducation populaire. Lettre d’information, mars 1981 - octobre 1982 : « Un grand nombre d’élus et de responsables municipaux ont souvent exprimé auprès de l’INEP le vœu de recevoir une information très pratique dans le domaine spécifique de l’animation socio-culturelle. Ce bulletin a pour objectif d’y répondre » (n° 1, mars 1981).
Chaque numéro comprend un dossier présentant une animation ou le rôle de l’animateur dans son environnement local, une fiche en relation avec le dossier décrivant une expérience d’animation municipale novatrice, ainsi que des informations pratiques diverses (cote BnF : 4° Jo. 40404).

Responsable(s) : Directeurs de la publication successifs : Yves-Pierre Boulongne, André Delsol, inspecteur de la Jeunesse et des sports, Norbert Deny, Henri Hutin puis Jean Pachot, directeur par intérim de l’INEP en 1987. Les deux derniers ont été assistés par le directeur adjoint : B. Bouic.
Rédacteurs en chef successifs : Raymond Labourie, Geneviève Poujol, Patrick Gallaud assistés, pour les deux derniers, de B. Jung ; secrétaires de rédaction : Claudine Mialaret puis C.G. Krishnan puis Arlette Dozol.
Présence d’un comité de rédaction composé des responsables et des auteurs.

Description matérielle : Parution bisannuelle puis trimestrielle (2 à 5 n°/an). 24 cm, 280/870 p., 25/200 F.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Sièges sociaux successifs : 11 rue Willy-Blumenthal, Val Flory, rue Paul-Leplat.

Objectif : Objectif de l’INEP.

« L’Institut national d’éducation populaire est un établissement qui ne relève ni de l’Education nationale, ni des universités mais du ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (direction de la Jeunesse).
Depuis 1953, il apporte une aide [...] à tous ceux qui, à un niveau supérieur de responsabilités ou de compétences, agissent dans les domaines du loisir éducatif, de l’éducation populaire, de l’animation socio-culturelle ; responsables des associations de jeunesse et d’éducation populaire, promoteurs d’équipements et de loisirs éducatifs, (élus et fonctionnaires des collectivités locales ; agents du ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs), formateurs d’animateurs socio-culturels, fonctionnaires des départements ministériels ayant à traiter des problèmes de jeunesse et d’action socio-culturelle, animateurs étrangers, fonctionnaires africains du secteur “Jeunesse et Sports”.
L’aide [...] se traduit par l’accueil de stages de formation et d’études [...], par la proposition de stages de perfectionnement, de journées d’études spécialisées et de colloques organisés par l’institut avec l’aide de ses formateurs, de ses chercheurs ; par la mise à disposition d’un centre documentaire, la diffusion de travaux d’études et de recherches par voies de publications écrites et audio-visuelles [...].
L’INEP est depuis longtemps un établissement d’éducation permanente dans le domaine du développement socio-culturel et du loisir éducatif. Il n’exige aucun cursus universitaire préalable mais un degré d’expérience et de compétence suffisant. Il ne délivre aucun diplôme spécifique [...] ; il contribue à la qualification du foisonnement culturel et à l’évolution des modes de fonctionnement des activités socio-culturelles françaises » (n° hors série, 1981).

Et de la revue.

« Les Cahiers ne sont ni une revue professionnelle alimentant le groupe nouveau des animateurs, ni une publication scientifique sacrifiant aux codes et aux rites de la communauté intellectuelle. Ils n’ont pas la prétention à devenir une sorte de magazine informant un grand public, toujours vague et désespérément inerte, ni la vocation à porter quelque parole à qui que ce soit, parole de l’État, d’une classe, d’un groupe ou de quelques individualités. Au sens le plus vieux, le plus usé de ce mot, ils constituent un forum : les Cahiers recueillent sur cette place restreinte mais continue qui est offerte, des études, des opinions, des récits qui, à la fois vont dans le sens “du temps qui bouge” et permettent de “prendre le temps de la réflexion”. Voilà la légitimité d’une revue : susciter le débat, assurer la diffusion qui permet la confrontation, informer en énonçant que toute photographie n’est jamais qu’un point de vue pris sur la réalité à partir du regard d’un informateur, pour une plus grande démultiplication.
C’est pourquoi les Cahiers évoluent tout en conservant fidélité aux principes qui font l’originalité de la publication [...].
Nés avant la crise, les Cahiers évoluent dans cette décennie chargée de défis, d’enjeux, de déceptions et de réalisations. L’accent est ainsi reporté sur ce mot Cahiers qui, évoquant le tableau noir au mur et la plume dans l’encrier, raconte tout à la fois l’acquis des apprentissages et le désir de la découverte consignés sur une même feuille, et, dans le même temps, l’exigence de pouvoir déchiffrer, repérer et comprendre. C’est à la fois l’intérêt et la limite de ce qui se fait » (février 1983).

En 1987, la revue s’interrompt en liaison avec un remaniement de l’INEP :« Durant quinze ans, cette revue s’est employée à mieux cerner les contours d’un concept fluctuant, à rendre compte d’une réalité sociale en constante évolution et à saisir les données d’une activité professionnelle en mutation permanente [...]. Durant quinze ans, elle a été liée à l’établissement public qui en était le support, lui apportait ses concours et en assurait la diffusion. Aujourd’hui, l’INEP va céder la place à un nouvel établissement, l’Institut national de la jeunesse, dont la création est imminente [...]. Il appartiendra aux responsables de l’INJ de définir la forme et le contenu des productions documentaires correspondant aux missions d’un centre de ressources et d’un lieu de rencontres pour tous ceux qui ont à connaître les problèmes de jeunesse et de vie associative » (J. Pachot, n° 61/62, 1987).

Contenu.

Les Cahiers de l’animation sont une revue riche de réflexion et de pratique, aux sujets éclectiques et à la tonalité souvent savante.
– Réflexion sur le concept d’éducation populaire : définition, finalités, avatars de la notion, ses liens avec l’animation socioculturelle, avec l’éducation permanente, l’éducation militante syndicale, lien ou divorce avec la culture ou les valeurs dites bourgeoises, le rôle de l’architecture dans l’éducation et l’innovation pédagogique ; comptes rendus ou communiqués de colloques, de travaux de recherche de l’INEP ou de thèses.
– Nombreux historiques de l’éducation populaire ; études des « acteurs » de l’éducation populaire (les personnes, les organismes) et de leur évolution.
– Réflexion théorique et pratique sur la formation et les évolutions de la profession d’animateur. Théorique à partir d’enquêtes et de statistiques sur le rôle et la motivation des animateurs, la complexité des formations culturelles et scientifiques, la nécessité d’une évolution et d’un perfectionnement constants, les relations entre l’animateur et les chercheurs de psychologie, sociologie, pédagogie... Pratique : mise au point de pédagogies de formation (les écoles, les diplômes, les enseignements) ; comparaison avec d’autres systèmes de formation dans le monde mais plus particulièrement en Europe, étude de méthodes spécifiques ou de centres de formation à l’étranger.
– Réflexions sur l’animation, le point des recherches dans ce domaine (comptes rendus de travaux divers réalisés notamment par l’INEP), étude d’outils d’animation comme le fonds d’intervention culturel créé en 1971, les patrimoines culturels divers (écomusées), la télévision-culture ; présentation parfois critique de techniques d’animation, étude de l’usage social et pédagogique de tous les modes de communication ; monographies variées, exemples d’expériences d’animation en France, à l’étranger (Europe et Afrique francophone principalement).
– Nombreux articles de sociologie : réflexion générale sur la société post-industrielle, les modes de vie, les loisirs et en particulier le tourisme social, le travail et le chômage, les jeunes, les femmes...
– Études des politiques de l’État et des collectivités locales en matière socioculturelle, état des budgets, des réalisations d’équipements, des projets d’animation, des emplois offerts.
– Informations documentaires très abondantes ; revue de presse, très importante bibliographie.
– Textes officiels réglementant les différents aspects de l’animation ; nouvelles de la formation (les stages, les reçus au diplôme, leur suivi professionnel) ; chroniques régulières des colloques, rencontres, stages et manifestations diverses concernant l’animation, la jeunesse, les loisirs, l’éducation, la culture... ; bilan d’activité des associations, principales responsables de l’animation socioculturelle ; iconographie.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF: 8° Jo. 18186.