INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

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Presse de l'éducation

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Titre : Cahiers de l’I.F.O.R.E.P.

Sous-titre : Institut de formation, de recherche et de promotion

Date(s) :

1975 -     ⇒

Organe :

Responsable(s) : Président : René Le Guen.
Directeurs de publication successifs : Maurice Caron, Jean Boulle, Jean Morillon, Henri Védine ; secrétaire de rédaction devenue rédactrice en chef : Annie Bessières assistée un court moment par Cécile Roudier.
Il existe aussi un comité de rédaction dont la composition change souvent.

Description matérielle : Parution trimestrielle. 22/25 cm, 200/830 p., 50/200 F ; tiré à 6 000 exemplaires en 1979.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Siège social : Château de Morainvilliers.

Objectif : Objectif de l’institut.

« C’est en 1972 qu’a été créé l’IFOREP, quelques mois après la loi sur la formation permanente.
Il a été fondé par la CCAS et les CAS (Caisse centrale des activités sociales et Caisses des activités sociales). Ces organismes, gérés par les travailleurs, ont la responsabilité de l’ensemble des activités sociales d’Électricité et Gaz de France. Il y a longtemps qu’ils assument eux-mêmes la formation du personnel d’encadrement de leurs centres de vacances, maisons familiales, etc. La création de l’Institut, non seulement permet de parfaire cette formation, mais répond à un projet plus ambitieux : offrir à tous les travailleurs, ceux d’EGF mais aussi à d’autres comités d’entreprises, des actions de formations de plus en plus nombreuses et débordant le cadre étroit de la profession. Dès 1973, l’IFOREP a été agréé par le secrétariat d’État chargé de la formation professionnelle, en raison de ses travaux de recherche et d’information et de son rôle de coordination.
Expérience originale, l’IFOREP l’est sans doute. Institut créé par des travailleurs et géré par eux, il aborde les problèmes de formation dans une optique très précise : tout en favorisant l’acquisition des connaissances, il s’attache à provoquer la réflexion, à développer l’esprit critique et à susciter des centres d’intérêt nouveaux. Pas de méthodes figées, la pédagogie sera personnalisée en fonction de chacun, de sa formation originale, de ses expériences, afin de réaliser les objectifs que l’IFOREP s’est fixés : offrir une formation qui permette, d’une part d’assumer les responsabilités dans les fonctions d’encadrement au sein des activités sociales, mais aussi d’élargir le champ de son savoir dans des disciplines diverses et nouvelles. Cette formation doit aider l’individu à devenir un homme responsable et lui donner les moyens de communiquer avec les autres hommes.
Les actions de l’IFOREP ne se limitent pas aux seuls stages. Depuis sa création, l’IFOREP a entrepris des recherches diversifiées, théoriques et pratiques. Il s’agit pour lui de contribuer, grâce à une recherche fondamentale, à une meilleure connaissance des besoins et d’apporter sa contribution à la définition des orientations autant dans le domaine de l’animation des activités sociales que celui de la formation des adultes, en répondant aux intérêts du mouvement ouvrier » (supplément au n° 2, 1976).

Et de la revue.

« Pourquoi les Cahiers de l’I.F.O.R.E.P. ?
L’information, la réflexion et la recherche sont indissociables de toute action d’éducation et de formation permanente. Pendant des décennies en effet, les activités socio-éducatives ont été menées sur des bases purement intuitives. Elles méritent, pour prendre toute leur dimension et leur valeur, qu’on leur consacre un effort de réflexion et de recherche. La publication des Cahiers est le prolongement naturel et indispensable de cette orientation.
Que sont-ils ?
Un moyen d’information sur les activités de l’ IFOREP ? Non ! Ce rôle est du ressort de la CCAS, des CAS, des comités d’entreprises et organismes similaires.
Une revue traitant tous les aspects de la formation permanente ? Non ! En aucune manière nous n’avons la prétention de traiter tous les aspects de la formation permanente.
Une revue à caractère théorique ? Oui ! Est-ce raisonnable et l’IFOREP ne risque-t-il pas de s’éloigner de sa mission ? Certes, il y a un risque, mais il vaut la peine d’être pris.
Les Cahiers contiennent des documents qui font le point sur un certain nombre de problèmes, ils apportent des thèmes de réflexion, ils sont un outil de travail. Nous sommes persuadés que cette orientation est de nature à contribuer à enrichir le contenu des actions de formation des responsables de l’animation dont le rôle est de plus en plus important. Cet enrichissement contribue à leur épanouissement et à leur libération » (R. Le Guen, n° 1, 1975).

Contenu.

Chaque numéro est organisé par thème (d’abord unique puis multiple, à partir de 1978), comportant une étude fondamentale (réflexion théorique sur le thème), des articles descriptifs divers (sociologie, psychologie, techniques pédagogiques...) et des articles documentaires variés.

– Réflexion fondamentale « sur tout ce qui a trait au tourisme social, à l’animation culturelle, à la connaissance des milieux, à la formation des adultes afin de répondre ainsi aux intérêts réels des travailleurs » : la définition du milieu, la notion de culture à travers l’histoire ou par classe sociale, la réflexion sur les pratiques socioculturelles des organismes d’éducation populaire, les enjeux des mutations technologiques actuelles sur le travail, la société, la culture...
– Nombreux articles de pédagogie, théorique et pratique : comptes rendus des travaux de recherches de l’institut ou de colloques proches de son champ d’intervention, description de techniques d’animation ou de formation permanente à travers des comptes rendus de stages, des témoignages de praticiens ou d’utilisateurs. Études de différents types d’animation par discipline ou par support éducatif : l’animation musicale, le sport, le livre, la presse, l’audiovisuel, l’informatique.
– Études sociologiques ou psychosociologiques : l’école, le développement des activités périscolaires (les loisirs éducatifs, y compris les vacances en colonie, par exemple), ou plus spécifiques : connaissance biologique, psychologique et sociologique des deux âges extrêmes qui intéressent particulièrement l’institut, les jeunes et le 3e âge dans tous les aspects de leur vie et leurs relations (la famille, les relations parents-grands parents et enfants...).
– Monographies de centres d’animation par type : exemples du fonctionnement d’un village de vacances, d’une bibliothèque municipale, d’un club d’entreprise, etc. ; un numéro spécial sur Serbonnes, un des centres permanents de formation d’adultes de l’IFOREP.
– Études documentaires consacrées à divers sujets : présentation détaillée d’une région, l’histoire de l’éducation en France, les vacances et le tourisme social, les activités physiques et sportives, les fêtes populaires à caractère ethnographique comme les carnavals, connaissance d’un artiste et de son œuvre (ex. Picasso). Ces documentaires, souvent résultat d’un travail collectif effectué lors d’un stage par les stagiaires et/ou leurs professeurs, servent d’exemples à la fois de techniques d’animation et de formation culturelle populaire (comment se cultiver en vacances, par exemple).
– Études plus spécifiques de la sphère « Communication » (lire, écrire, parler) avec de nombreux articles sur la langue et la littérature et les moyens d’y accéder : l’éducation à la lecture à l’école ou dans des centres d’animation et de formation, les bibliothèques, les différents types de “lecture” (livre, bandes dessinées, films).
– Interviews d’intellectuels invités à l’IFOREP pour valoriser la culture auprès du monde ouvrier.
– Vie de l’IFOREP, bilan sur ses activités socio-éducatives, enquêtes sur les besoins de formation des travailleurs et les meilleurs moyens d’y répondre.
– Renseignements pratiques (calendrier des stages, colloques, adresses utiles, circulaires officielles réglementant l’animation et la formation permanente...).
– Bibliographie abondante ; publicité pour les publications de l’IFOREP ; importante iconographie.

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : 8° Jo. 19685.