Responsable(s) : Présidents successifs de la Société : A. Lapierre, M. Pla, Michel-Jacques Marteau, Michel Herpin, Dorine Balmelli. Directeurs successifs de publication : B. Aucouturier, M. Chopineau, Jean-Bernard Bonange, Josy Quairel. Rédacteurs successifs : Y. Camus, Marie-Claude Delmas, Mme André Degoutte, Annie Langlois-Hervé, Michel Herpin.
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Objectif : Objectif de la Société.
« La SFERPM a pour but de coordonner les efforts de ses membres sur le plan de la recherche et de l’étude scientifique, technique, pédagogique et sociale du mouvement considéré dans son unité psychosomatique, en vue de son utilisation à des fins éducatives et rééducatives. Elle est ouverte indistinctement à tous ceux qui, ayant une fonction au sein de l’Éducation nationale, sont intéressés par les problèmes de l’application du mouvement à des fins de revalorisation humaine. L’éducation psychomotrice, telle que nous la concevons, n’est pas seulement un besoin spécifique de l’enfant inadapté, mais une méthode d’éducation pour tous. Elle doit être intégrée à l’enseignement et particulièrement à l’enseignement maternel et primaire. Sa mise en œuvre nécessite la collaboration de tous, éducateurs physiques et intellectuels, instituteurs spécialisés ou non, maîtresses des écoles maternelles, rééducateurs de la psychomotricité, pédagogues, psychologues, psychotechniciens, neuropsychiatres, pédiatres, etc. La SFERPM veut être le lieu de rencontre où pourront se développer, en dehors de toute préoccupation corporative et dans un esprit vraiment pluridisciplinaire, les perspectives d’une véritable éducation psychosomatique » (statuts).
« C’est le 15 décembre 1968, au cours de son AG [...], que la SFURP (Société française universitaire de rééducation physique), créée depuis 38 ans et dont les efforts étaient consacrés à la recherche des applications du mouvement à des fins de revalorisation humaine, décidait d’évoluer pour donner naissance à la SFERPM (Société française d’éducation et de rééducation psychomotrice) » (A. Lapierre, mars 1969).
Et de la revue.
« Le Bulletin de la SFERPM est l’agent privilégié qui reflète les questions, les idées, les pratiques de la société, sur le corps, le corporel éduqué ou rééduqué. Cette revue est le lieu d’échanges et de réflexion de ce qui se fait dans les régions, échanges de pratiques spécifiques, confrontation d’expériences » (février 1979).
« Revue trimestrielle d’échanges et de réflexion, Pratiques corporelles se propose de repérer et d’analyser les pratiques corporelles présentes sur le terrain de l’éducation, de la thérapie et de la formation, et de faire connaître des expériences et des recherches, des innovations et des interrogations concernant le corps à la surface des modes ou dans la profondeur des institutions » (1er trimestre 1981).
« Cette revue est écrite par et pour des instituteurs, des professeurs d’EPS, des rééducateurs, des psychomotriciens, des formateurs, des psychothérapeutes, des kinésithérapeutes, des éducateurs spécialisés, animateurs, etc. » (1er trimestre 1983).
Contenu.
– Dossiers d’expériences : « Quelle est votre pratique dans votre espace institutionnel ? », ateliers d’enfants, classes d’adaptation, le corps à l’école... et dossiers d’approche théorique : la psychomotricité, développement et comportement psychosocial chez l’enfant, importance de la relation dans l’éducation du schéma corporel... – Comptes rendus d’expériences et de stages de pédagogie pratiques ; témoignages. – Vie de l’association : conseil d’administration, assemblée générale, noms des secrétaires régionaux, des correspondants étrangers ; vie des régions : stages d’information, cycle de formation des instituteurs. – Extraits de conférences, comptes rendus de symposium, de colloques internationaux. – Bibliographie commentée.
Après 1980, on trouve en particulier des numéros thématiques : la punition, l’équilibre, le plaisir d’apprendre, le jeu et l’enfant dans chacun des repères théoriques, les pratiques avec les enfants, avec les adultes. – Une nouvelle rubrique : « À corps et à cris » rassemblant des textes courts de libre expression sur des faits, des situations, des idées de personnes qui travaillent sur le terrain.
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