Responsable(s) : Responsables successifs de la publication : J.-L. Despoisses, Étienne Martray, A. Bussery, François Bussini, Bernard Porte, Henri Nallet ; rédacteurs en chef successifs : Jean Reynaud, Jean Boissonnat, P. Monteillier, Jean-Louis Janot, Jean-Bernard Baffaut, Étienne Martray ; articles notamment de Jean Boissonnat et Claude Julien.
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Objectif : « Action catholique étudiante s’adresse à tous les étudiants chrétiens désireux : – de référer de mieux en mieux leur réflexion et leur action à la personne du Christ ; – d’animer ainsi pleinement leur travail étudiant ; – d’être présents dans leur milieu, percevoir ses aspirations, ses valeurs, son péché, et agir pour que l’école découvre et vive sa vocation au service de la société » (octobre 1961).
« Pourquoi avoir changé le titre de notre journal ? Pourquoi être passé d’ACE aux Cahiers de la J.E.C.U. ? [...]. Le premier objectif de notre journal renouvelé est que la JECU soit connue un peu plus sur pièce. D’un journal interne, il fallait donc faire un journal plus public, où on n’aborde pas seulement des questions de formation, mais aussi des réflexions et des débats de fond sur le milieu étudiant, sur les événements politiques, sur notre mission de chrétiens laïcs dans l’Église [...]. Enfin, nous voulons faire un pas de plus vers une JEC à la fois “en prise” sur le milieu étudiant et capable de vivre sa foi en Jésus-Christ au milieu de tous les étudiants, en co-fraternité avec nos camarades incroyants. Pour cela, il faut que les chrétiens qui ont été le plus loin en ce domaine se rassemblent, réfléchissent, fassent leur travail de responsables de l’Église. Il nous a semblé que pour faire ce pas, il était nécessaire de proposer de semblables rassemblements de chrétiens, qu’il était nécessaire aussi que notre journal puisse être lu, travaillé, critiqué par des camarades incroyants » (novembre/décembre 1964).
Contenu.
– Vie du mouvement JEC-JECF en milieu universitaire : sessions, congrès, rapports d’orientation ; rôle du jéciste, révision de vie ; histoire de l’ACJF, de la crise de 1956 ; montée du conflit entre le mouvement et la hiérarchie religieuse à partir de 1957. – Nombreux articles de motivation religieuse et morale écrits par des aumôniers ; enquête sur la pratique religieuse des étudiants. – Conditions de vie et problèmes des étudiants : question du présalaire « Jinstrument de démocratisation de l’enseignement », politique scolaire, structures et réformes de l’enseignement, effectifs scolaires, crédits, réflexion sur le syndicalisme étudiant, problèmes des étudiants d’Outre-mer, débouchés professionnels et stages. De 1962 à 1964, pages spéciales « prépas » à la suite de l’arrêt de parution de l’Action catholique étudiante destinée aux prépas. – Réflexions sur l’actualité politique, économique et sociale : Europe, CEE, Euratom ; évolution des salaires et niveaux de vie en France ; crises de Suez, de Hongrie. Dès 1955, la revue s’engage pour le dialogue en Algérie, puis à partir de 1959-60, elle pose le cas de conscience des étudiants appelés en Algérie, elle évoque la torture dans ce pays, le Manifeste des 121 qui prône l’insoumission et elle espère la paix et l’autodétermination. – Bibliographie.
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