Responsable(s) : Gérants successifs : P. Cribier, Louis Laboureur, E. Marteau, A. puis C. Moreau, J. Bricks.
Présidentes successives de la J.A.C.F. : Madeleine Allaire, Ghislaine Aubé, Janine Caudrelier, Janine Maurin, Suzanne Stackler, Marie-Annick Chereau, Monique Stervinou, Odile Tardieu, Renée Chombart.
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Objectif : Objectif de la JACF.
« Le mouvement jaciste veut conquérir tout le milieu paysan.
Le mouvement jaciste ne s’adresse pas exclusivement à une profession ; il s’adresse à un milieu, au milieu paysan tout entier. Il doit être fait pour la jeune rurale qui habite le village. Or, dans ce village, vous trouverez des filles d’agriculteurs et des servantes de ferme, des couturières, des commerçantes, des filles d’artisans. Faut-il séparer ces jeunes filles qui se rencontrent tous les jours, qui ont les mêmes besoins, les mêmes difficultés, les mêmes responsabilités spirituelles d’apostolat ? Évidemment non.
Le milieu rural sera rechristianisé, si toute la jeunesse rurale se met à l’œuvre pour remettre en faveur dans nos campagnes les institutions chrétiennes, pour créer de vrais foyers ruraux. Une section jaciste ne doit pas séparer les fermières des autres ; elle doit, au contraire, contribuer à faire l’unité et s’enrichir grâce à l’apport de chaque profession exercée au village » (septembre 1935).
« L’appel de la JACF
Le temps presse.
Le problème de la terre est grave : toute la paysannerie française souffre. Sans doute la JAC a hardiment entrepris de refaire une classe rurale franchement chrétienne, forte, bien unie, collaborant à sa juste place avec les autres classes de la société pour la prospérité du pays.
Mais la JAC ne peut, à elle seule, réaliser son dessein, car le problème de la terre est pour une grande part un problème féminin. La terre a besoin des qualités de la femme. La terre ne peut se passer d’elle. Elle est l’âme de la vie paysanne.
Seul le concours généreux des jeunes paysannes peut assurer le succès de la campagne jaciste.
C’est toute la raison de la JACF “notre mouvement”.
Ce que nous sommes : un mouvement de jeunes rurales catholiques [...].
Ce que nous voulons : travailler comme la JAC à refaire les institutions paysannes : famille, profession, paroisse, d’après l’Évangile de notre Chef, seul capable d’assurer à la fois le bien temporel et le bien éternel de l’humanité.
Par nos services, nous voulons permettre à nos compagnes de “pouvoir rester” au village.
Par notre rayonnement, nous les amènerons à “vouloir y rester” pour y fonder de vrais foyers terriens et ruraux » (septembre 1935).
Et de la revue.
« À la fois attrayant et formateur, c’est maintenant le magazine de la jeunesse rurale féminine et il faut que nous le répandions autour de nous pour qu’il le devienne de plus en plus » (cité dans la revue Au service des jeunes rurales, n° 3, 1945).
Contenu.
La revue veut s’adresser à toutes les jeunes filles des campagnes en âge de se marier et pas seulement aux jeunes filles de la JACF.
– La vie de la jeune rurale, le travail à la ferme, les cultures et les récoltes ; les métiers pour jeunes filles, propositions de stages pour jeunes rurales.
– Dureté et qualité de vie à la campagne, exaltation de la paysannerie.
– Les artisanes en milieu rural.
– Articles sur l’amour, les relations avec les garçons, le mariage, la famille.
– Conseils de puériculture, d’hygiène, de beauté, la maison (« nous sommes faites pour la maison »), la couture avec des patrons, la cuisine.
– Formation morale, l’amitié, la confiance, l’esprit de sacrifice, l’entraide.
– Nouvelles de la JACF, réunions jacistes, formation de la jaciste.
– Articles sur la guerre et les difficultés de la vie quotidienne, les paroles du Maréchal, le renouveau de la France et le rôle de la JACF.
– Actualités, filmographie importante, roman-feuilleton, voyages, jeux.
– Concours de travaux manuels et de cuisine organisés par la revue ; courrier des lectrices, photos de jeunes filles épanouies, en groupe.
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