Objectif : « Le prochain numéro de Grandir ne s’adressera plus à toutes les Benjamines (à celles des villes et à celles des campagnes à la fois) comme le fait encore le numéro d’aujourd’hui, mais spécialement à vous les Benjamines rurales et agricoles […]. Est-ce à dire que les Benjamines des villes ne seront plus vos sœurs ? Bien sûr que si ! Vous le savez bien : vous êtes toutes, les Benjamines de l’Action catholique c'est-à-dire des sœurs qui s’aiment et qui veulent travailler pour Jésus dans la grande famille de l’Action catholique. Et les Benjamines des villes auront aussi leur Grandir à elles […]. Déjà les grandes sœurs ont leur journal bien à elles, […], elles reçoivent S’Unir rural et agricole » (octobre 1935, dans l’édition urbaine).
« Cette fois-ci, vous les Benjamines de la campagne, vous avez votre journal spécialisé, comme nous disions le mois dernier, vous faites partie maintenant du mouvement Jeunes Rurales Agricoles qui groupe vos grandes sœurs. Vous êtes de la famille, et toutes les Jeunes Rurales Agricoles vous souhaitent la bienvenue, elles sont si heureuses de vous accueillir […]. Grandir vous parlera de ce qu’il faut faire dans votre pays pour que votre village redevienne chrétien […]. Si toutes les Benjamines de la campagne se mettent au travail, dans quelques années, le bon Dieu sera de nouveau beaucoup aimé et très bien servi dans nos villages. Le mouvement Jeunes Rurales Agricoles compte sur vous » (novembre 1935).
« Une grande nouvelle ! Une bonne nouvelle ! […] chères Benjamines, en vous disant que vous entrez, avec vos sœurs aînées, les JRA, dans le grand mouvement d’action catholique de la JAC. Certaines de vous connaissent bien ces initiales, qui signifient Jeunesse agricole catholique […]. Sachez donc, qu’il y avait dans l’Action catholique deux grandes familles de jeunes filles rurales et agricoles qui travaillaient au service de Dieu, pour le plus grand bien de leurs campagnes… chacune de son côté… et que maintenant ces deux familles n’en font plus qu’une, travaillant au même but, et unissant leurs efforts » (M. Giron, mars 1936).
« Benjamines – préjacistes Plusieurs d’entre vous se sont étonnées : ‘On nous appelait Benjamines et voilà qu’on nous appelle aussi préjacistes. Quel est donc notre nouveau nom ?... Écoutez bien. Vous savez que les Jeunes Rurales Agricoles, vos sœurs aînées sont maintenant appelées jacistes. Naturellement les petites sœurs rurales… qui entrent plus tard elles aussi dans la JACF, font partie du Mouvement qui le prépare, le préjacisme, tout comme leurs petits frères préjacistes, se préparent à la JAC. C’est clair ! Mais comme vous aimez beaucoup ce nom de Benjamines et que vous êtes aussi les benjamines c'est-à-dire les plus jeunes du mouvement nous avons conservé votre joli nom. Vous êtes les Benjamines – préjacistes.
Semeuses Pour être jaciste il faut avoir au moins 15 ans. On n’est préjaciste que lorsqu’on est écolière. Alors vers 13, 14 et même 15 ans on fait partie des Semeuses, c’est chez les Semeuses qu’on achève la préparation préjaciste avant d’entrer dans la JACF. C’est comme la porte d’entrée de la JACF » (septembre 1936).
Contenu.
– Présentation et explication des fêtes religieuses : connaissance de l'Église généralités sur l'Évangile. – Éducation morale : exposés de situations empruntées à la vie quotidienne, suivis de questions; enquêtes sur la vie d'écolière, la vie au village. – Calendrier de la Benjamine rurale (fêtes et réunions) ; les qualités d’une Benjamine. – « Le coin des responsables » : commentaires religieux. – Propositions de réalisations pratiques : petits objets, couture ; recettes de cuisine. – Nouvelles, roman à épisodes ; poésies, chansons; charades. – Informations diverses : nouvelles de la « famille jaciste », congrès de mouvements de jeunesse catholique, cours d'enseignement religieux par correspondance.
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