Commentaire filiation : Le même titre est également porté par son équivalent jeunes rurales.
Rayonner est supplément à S’Unir qui s’adresse aux responsables. En 1939, au moment de sa disparition, la revue Aider, appelle ses lectrices à se rapporter désormais à la présente revue (voir aussi à ces titres).
|
Responsable(s) : Présidente générale de l'Association des jeunes de la Ligue française d'action catholique féminine : Fr. de Saint-Maurice ; responsable nationale des jeunes urbaines : Suzanne Bey puis Suzanne Castagné.
Parmi les auteurs d'articles figurent Madeleine Charrier, Claire Gineste, M.M. d'Hueppe, Jeanne Musin, Yvonne Thibot, Yvonne Vaisset.
|
Objectif : Objectif du mouvement.
« Le but du mouvement.
Il est celui même de tout mouvement d'action catholique : promouvoir le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans les individus, les familles, la société, imprégner les âmes du véritable esprit de Jésus-Christ sous le contrôle de la hiérarchie sacrée, participer à cet apostolat premier, issu immédiatement du cœur, de la vie et des mains de Jésus-Christ. Avec, toutefois, une nuance spéciale demandée par le Saint-Père lui-même aux Mouvements de jeunesse : la formation.
Notre but est donc : formation et action, non pas successivement mais simultanément, l'une par l'autre, et l'une pour l'autre.
Formation et action d'aujourd'hui préparant celle de demain, formation et action dans la vie, formation et action adaptées aux possibilités de chacune » (octobre 1938).
« L’Action catholique c’est la participation des laïcs organisés à l’apostolat de la hiérarchie » (juillet 1939).
« Les Jeunes urbaines
Leur nom va disparaître. Vous ne le verrez plus parmi les autres mouvements de jeunesse…
Mais leur action catholique continuera avec encore plus de vigueur et d’efficacité.
Que s’est-il passé ?
Qu’arrive-t-il ?
Il s’est passé ceci que, de plus en plus, l’on constatait combien était anormale cette situation : deux mouvements d’action catholique – la JICF et les Jeunes urbaines – travaillant sur le même milieu. C’est pourquoi les dirigeantes nationales soutenues par les encouragements de la hiérarchie, ont confronté les méthodes des deux mouvements et cherché à en créer en quelque sorte en troisième qui tiendrait compte des apports valables des unes et des autres […]. Il ne s’agit pas évidemment de suppression ou d’annexion des Jeunes urbaines […]. Une commission de dirigeantes doit veiller, dans le nouveau SG de la JICF, aux intérêts des classes moyennes […].
C’est pour arriver à une action catholique de plus grande envergure que les Jeunes urbaines ont négocié et signé ces accords. Elles ont sacrifié leur nom […]. La JICF veut apporter beaucoup de souplesse et d’intelligente sympathie […].
À nous toutes, par notre vitalité et notre droiture, par nos besoins clairement exprimés au nouveau SG, d’aider à faire de mieux en mieux à toutes les nuances des milieux indépendants et en particulier aux classes moyennes » (juillet/septembre 1947).
Contenu.
– Vie du mouvement : journées nationales, réunions, congrès, ses buts, ses méthodes.
– Articles de formation religieuse et morale.
– Articles sur « la mission constructive de la jeune fille moderne », sur l'action catholique, sur le travail d'enquête et d'animation de cercles d'études.
– Action des cercles de militantes et des cercles d’apostolat dont la mission est d’évangéliser « les jeunes de la petite bourgeoisie de France » et l’influence du catholicisme sur ces classes.
– Articles sur les périls qui menacent la personne humaine : le communisme, le totalitarisme d’État (fascisme, racisme), l’individualisme et le laïcisme ; droits et devoirs réciproques du citoyen et de l’État.
|
