Commentaire filiation : D’octobre 1887 novembre 1888, fusionne avec La Vie domestique et, durant toute son existence, possède des liens étroits avec cette revue (voir à ce titre). En 1876 - 1877 existe un supplément-prime, intégré en 1877 mais indépendant en 1876, La Gazette des enfants (voir à ce titre).
En 1880 le Journal de bébé dédié aux enfants sages, studieux et obéissants (même cote que la revue principale).
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Responsable(s) : Directeurs-rédacteurs en chef successifs : Henry Bellaire (propriétaire-gérant), Anna Eyre, Dr Victor Dreyfus, Marc de Rossiény, Henry Dorville ; rédacteur en chef (en 1888) : G. de Saint-Loup et en 1890 V. Dreyfus.
Directeur « scientifique » (à partir de 1876) : Dr S.-E. Maurin, président de la Société protectrice de l’enfance de Marseille.
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Objectif : Objectif de la Société.
« La Société a pour but de propager l’allaitement maternel de toutes les classes et par tous les moyens possibles, et principalement au moyen de secours aux mères pauvres qui allaitent elles-mêmes leurs enfants.
Rentreront également dans les attributions de la Société toutes les questions relatives à la protection de l’enfance et à l’exécution des lois édictées sur cette matière » (septembre 1876).
Et de la revue.
« L’éducation maternelle, cette préparation à la vie entière, qui marque tous les actes de l’existence de l’homme, doit-elle être l’objet de la sollicitude de tous ceux qui rêvent une patrie grande.
Les conséquences de cette éducation sont incalculables. Elle doit commencer au berceau... Nous serions presque tentés de dire qu’elle doit commencer avant le berceau. Et nous parlons ici tout autant de l’éducation morale que de l’éducation physique. Pour nous, ces deux devoirs de la mère se tiennent étroitement et l’un ne peut être pratiqué sans l’autre [...].
Parmi les journaux qui sont destinés aux femmes, il ne s’en trouvait pas un qui eût pour but de les aider dans l’accomplissement de l’ensemble de ces saints devoirs qu’impose la maternité. C’est cette lacune que le Journal de la jeune mère a été appelé à combler […].
Combattre la funeste habitude de l’allaitement mercenaire et propager la pieuse coutume de l’allaitement maternel : voilà notre point de départ […].
Un ennemi est à nos portes : […] c’est la mortalité énorme qui frappe nos enfants […]. Cette mortalité, il dépend des mères de toutes les conditions de l’arrêter et elles comprendront que l’avenir, l’avenir de leur patrie est en quelque sorte entre leurs mains, par suite des ravages épouvantables causés par l’allaitement mercenaire ! Mais la plupart du temps, elles ne savent pas, et personne ne se charge de les instruire. Il faut leur présenter les conseils sous une forme attrayante, et c’est ce que nous avons voulu tenter » (H. Bellaire, prospectus, 1873).
Contenu.
– Conseils pour l’hygiène et l’alimentation des nouveau-nés, le traitement des maladies infantiles, la toilette du bébé.
– Nombreux articles sur l’éducation maternelle, l’éducation morale et physique des enfants, leurs jeux, les nouvelles méthodes éducatives comme celle de Froebel.
– Faits divers ayant pour protagonistes des nourrices et les enfants qui leur sont confiés.
– Renseignements sur les sociétés protectrices de l’enfance en France et à l’étranger.
– Causerie du docteur ; les divers modes de garde (en crèches, à domicile, par des nourrices).
– Modes pour enfants, petites annonces, courrier.
– Nouvelles, romans, poésies, lectures ; expositions.
– Iconographie.
De 1880 à 1883, sous la direction d’Anna Eyre, le contenu est moins centré sur les enfants, et concerne toute la famille : la revue contient des articles d’économie domestique, de jardinage, de médecine familiale, de savoir-vivre.
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