Objectif : « Le commerce est le générateur de la richesse, de la littérature, des arts, de la civilisation. L'enseignement commercial, surtout l'enseignement des langues qui en forme la partie essentielle, devrait donc tenir chez nous, comme chez nos voisins, la première place dans l'éducation nationale [...]. Or, sur 450 000 jeunes Français qui entrent annuellement dans nos maisons de commerce, 400 000 n'ont reçu aucune préparation spéciale, et en sont réduits en conséquence à accepter toute place qui se présente où la plupart d’entre eux végèteront toute leur vie, tandis que les emplois avantageux sont réservés aux étrangers parlant plusieurs langues […]. Notre éducation secondaire semble avoir été uniquement organisée en vue de former une légion de fonctionnaires (nous en avons 900 000 ! vit-on jamais chose aussi monstrueuse ?), de budgétivores constellés et de déclassés […]. Sous le nom général d'Institut philologique, mon projet est divisé en 4 parties, concourant toutes au même but : créer en France un enseignement commercial qui nous permette de rivaliser avec l'étranger : La Ligue universelle de l'enseignement des langues modernes. L’École centrale des langues modernes. La Bibliothèque polyglotte circulante. Le Musée de l'industrie moderne » (n° 1, décembre 1894).
Contenu.
– Présentation de chacune des parties du futur Institut philologique. – Programme des cours ; prévisions budgétaires.
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