INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

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Presse de l'éducation

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Titre : Dimanches (Les) ou la récréation de la jeunesse

Devient :

- Journal de la jeunesse ci-devant des dimanches en (1816)

- Annales (Les) de la jeunesse en (1817)

- Dimanche (Le) en (1823)

Date(s) :

1815 - 1817

1823 - 1826

Filiation(s) :

Commentaire filiation : Pendant ses interruptions de parution deux revues tendent la remplacer : Le Vieux conteur en 1818 et la Bibliothèque de famille en 1821 - 1822 (voir à ces titres).

Responsable(s) : Parmi les rédacteurs, il faut particulièrement noter : Mme de Genlis, M. et Mme Azaïs, Jean-Noël Bouilly, de Rougemont, N. Lefebvre, Mme Dufrénoy, Le Bailly, comtesse de Beaufort-d’Hautpoul, Justin Gensoul, Lablée, Armand Gouffé.

Description matérielle : Parution hebdomadaire, mensuelle, trimensuelle puis de nouveau hebdomadaire. 17/22 cm, 650/1000 p. 15/36 F.

Cette revue ayant eu de nombreux changements de titres et de sous-titres, elle est généralement connue sous le nom Les Dimanches.

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : L'éditeur est indiqué pour 1817. Pas d'indications pour le début et pour la suite. Sièges sociaux successifs : 25 rue de l’Université, 17 rue Mauconseil, 3 rue des Francs-Bourgeois-Saint-Michel, 13 rue Montmartre.

Objectif : « Les ouvrages composés pour l’éducation se multiplient tous les jours : notre intention n’est point d’y ajouter encore. Peu de livres suffisent à l’instruction du premier âge ; mais les sources d’un amusement utile sont inépuisables, et on ne saurait trop en varier les formes. Il est indispensable, il entre même dans le plan d’une bonne éducation, d’offrir à la jeunesse des distractions agréables, qui la délassent d’un travail toujours pénible pour sa faiblesse.
Tel est le but que nous nous sommes proposés dans l’entreprise de ce petit ouvrage. Son titre indique assez qu’il doit être une récréation ; mais le plaisir a différents caractères : la rêverie, la mélancolie même a ses douceurs.
On trouvera, dans nos feuilles légères, des historiettes où une morale pure et à la portée même de l’enfance, s’unira sans efforts à une gaîté toujours décente ; des contes, des féeries où le charme du merveilleux, en développant l’imagination, sans trop l’égarer, fera mieux goûter encore les traits d’observation et les leçons légères dont nous nous efforcerons toujours d’orner nos récits » (n° 1, janvier 1815).

« Les auteurs ne négligeront rien de ce qui pourra contribuer à le rendre à la fois instructif et amusant pour le jeune âge [...]. Son plan sera principalement dans l’enchaînement des idées. Les formes seront toujours légères et variées : rien n’y paraîtra dogmatique ; rien en général n’aura le ton de l’enseignement. La morale y sera presque toujours en action, en scènes touchantes ou gaies, et presque jamais en raisonnements. L’écorce en sera faite pour amuser, et le fond pour instruire » (prospectus, 1816).

« Le Journal de la jeunesse vient de changer en même temps de titre, de propriétaires et de rédacteurs. En se rendant acquéreurs de ce journal qui paraîtra désormais sous le titre des Annales de la jeunesse, les nouveaux propriétaires ont senti qu’il fallait en agrandir le cadre et en varier la rédaction. Ils ont choisi pour cet objet des littérateurs qui ayant fait l’éducation de l’enfance une des plus douces occupations de leur vie, présenteront à leurs abonnés une garantie morale et littéraire » (prospectus, 1817).

« Un petit journal ayant pour titre Les Dimanches ou la récréation de la jeunesse a été publié en 1815 et 1816. L’éditeur avait conçu l’heureuse idée de donner à la jeunesse des deux sexes sortant de l’enfance, dont l’intelligence commence à se former, et qui se livre à de premières études, un agréable délassement dans la lecture de contes, historiettes, et autres pièces légères. En peu de temps ce petit journal, véritablement récréatif, accueilli dans les familles, avait acquis un grand nombre de jeunes lecteurs ; mais l’auteur cédant à une influence étrangère, s’adjoignit, pour sa rédaction, des littérateurs d’un nom distingué. Insensiblement le petit journal perdit ce qu’on avait trouvé de plus attrayant de sa physionomie et de son langage. On voulut le rendre à la fois instructif et amusant, sans considérer la difficulté de concilier dans le même ouvrage les deux caractères, et que ce qui conviendrait à l’un ne conviendrait pas à l’autre. Le but de l’éditeur ne put donc être atteint. Le journal ayant ensuite changé de titre, de propriétaires et de rédacteurs, paraissant à des temps irréguliers, et ne prospérant point, fut bientôt abandonné.
Aujourd’hui il va retrouver sa première existence : il reprendra sous la direction et par les soins de celui qui l’avait créé, l’esprit, le ton, les formes légères, qui dès son origine l’avaient mis en réputation. Étranger à l’instruction à laquelle assez de livres sont consacrés, il ne le sera point à ce qui peut seconder le plan d’une bonne éducation. Il n’est pas besoin de dire que d’agréables distractions sont utiles, même nécessaires à la jeunesse. Le journal du dimanche sera formé de contes, historiettes, fables, anecdotes, romances, et charades ou logogriphes. Il n’offrira rien qui ne se concilie avec la plus saine morale [...].
Recueillir ce qui est le plus propre à exciter une gaîté franche, présenter à l’esprit de riants tableaux, émouvoir la sensibilité, élever l’âme par des traits de courage et de générosité, porter à la vertu par de puissants exemples, telle est la tâche que les rédacteurs du journal se proposent de remplir » (prospectus, 1823).

Contenu.

– Littérature divertissante et instructive pour enfants et adolescents.
– Enfance d’hommes célèbres, récits de voyages.
– Poèmes, charades, bibliographie récréative.
– Iconographie.

Table des matières.

Mot cle(s) :

Cote : Cote Bnf : Z. 20888/889 (1815 - mars 1816 : Les Dimanches), Z. 20889/893 (avril 1816 - février 1817 : Journal de la jeunesse ; Z. 29706 (avril - juin 1817 : Annales de la jeunesse), Z. 20894/903 (octobre 1823 - mars 1826 : Le Dimanche).