Objectif : « De plus en plus, depuis quelques années, s’accroît le nombre des familles qui tiennent à faire instruire leurs enfants – et surtout les jeunes filles – à domicile ; d’autre part, s’accroît également le nombre des jeunes personnes qui, tout en consacrant leur vie à la profession d’institutrice, veulent garder leur indépendance, soit vis-à-vis des Congrégations religieuses, soit vis-à-vis de l’État [...]. Cette publication a pour but de leur venir en aide, au triple point de vue économique, intellectuel et moral. Elle concerne toutes les institutrices libres, celles qui cherchent un emploi et celles qui en sont pourvues, soit dans les familles, soit dans les institutions religieuses ou laïques. On s’y propose, pour faciliter la liberté de choisir, tant du côté des Institutrices que du côté des familles ou des institutions, de mettre sous leurs yeux le plus grand nombre possible d’offres et de demandes. On fait appel à celles que l’âge et l’expérience ont le mieux instruites, pour donner ici–même, avec bienveillance, les renseignements et les conseils que les plus jeunes pourront avoir à y demander [...]. C’est avant tout une œuvre de bienfaisance que nous voulons réaliser. Nous désirons contribuer, par une action féministe bien comprise, à la destruction du préjugé qui fait dire à certains que les “femmes ne s’aiment pas les unes les autres et ne veulent pas s’entr’aider” » (M. Hugonet, n° 1, septembre 1900).
Contenu.
– Offres et demandes concernant des emplois d’institutrices libres, notamment dans les familles et les pensionnats. – « Pour qui aime la France » ou « Paroles conciliatrices » : pages de conseils et de réflexions (à partir de 1916) destinées aux futures gouvernantes et institutrices. – Montant des salaires gagnés par différentes catégories d’institutrices.
|