Responsable(s) : Fondateurs : Albert Châtelet, directeur de l’Enseignement du second degré et E. M. Ginat ; directeur : Gustave Monod, inspecteur général de l’Éducation nationale puis P. Bonnet. Important comité de rédaction composé d’inspecteurs, de responsables d’établissements, de professeurs et en particulier Roger Cousinet, Mlle Flayol, secrétaire générale du Groupe français d’éducation nouvelle, Mlle Guenot, Lebrun, directeur du Centre national de documentation pédagogique, J.B. Piobetta, directeur du Service central des examens du baccalauréat de l’université de Paris, Weill,
M. Debesse, Mme de Limairac, Campa, Cortat, J. B. Piobetta, Prévot, Roger, inspecteurs généraux de l’Instruction publique, Abraham Renaudeau, directeur de l’École normale supérieure de l’Enseignement technique, S. Herbinière–Lebert, inspectrice générale des écoles maternelles ; secrétaire générale : Mlle J. Haslé.
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Objectif : « Organisation, c’est l’idée qui, actuellement, guide toutes les discussions, toutes les études et tous les projets sur l’enseignement et plus spécialement sur l’enseignement du second degré […]. Pour organiser, il faut vouloir des réalisations pratiques et immédiates… L’exposé, l’étude et la discussion des réalisations ont été les préoccupations essentielles du congrès du Havre, où est née l’idée de cette revue... Les congressistes ont eu la révélation d’une œuvre considérable, mais anonyme, et, ce qui est plus grave, dispersée et méconnue. Ils ont eu le sentiment unanime de la nécessité d’une organisation qui, seule, pourra donner un rendement efficace à ces essais, à ces expériences, à ces conclusions dont la dispersion est une cause fatale d’infécondité […]
Les réalisations pratiques et immédiates, celles du passé, comme celles du présent, comme celles aussi de l’avenir proche, il faut les demander à tous ceux qui savent, tous ceux qui pratiquent l’enseignement ou qui en voient les résultats. C’est pourquoi cette revue ne veut pas être la revue de quelques-uns et qu’elle demande des lecteurs, sans doute, mais surtout des collaborateurs. Comme les annales du congrès ont accueilli toutes les communications, nous accueillerons tous articles et toutes notes que nous essaierons seulement de susciter d’abord, de classer et de coordonner ensuite » (n° 1, janvier 1937).
« L’Information pédagogique reparaît. Elle reparaît différente de ce qu’elle était avant guerre puisqu’elle ne s’adresse plus aux seuls membres du second degré mais à tout le corps enseignant [...]. C’est donc la synthèse des préoccupations pédagogiques actuelles qui se manifestent à n’importe quel degré d’enseignement que L’Information pédagogique s’efforcera de dégager dans ses pages. Elle s’efforcera aussi de répondre à toutes les questions que l’on se pose dans le domaine de l’éducation, en communiquant les recherches, les essais, les expériences, les réalisations » (n° 1, janvier/février 1948).
Objectif de la Société.
Sous le titre de Société d’éducation et de pédagogie européennes « un groupe d’universitaires appartenant aux divers ordres d’enseignement viennent de fonder une association dont le but est de créer, par une coopération pédagogique de plus en plus étroite entre les écoles des États de l’Europe, un rapprochement, qui tout en respectant le génie de chaque peuple, ouvrira la voie royale, encore inexplorée, à une communion s’étendant à toutes les formes d’activité de l’esprit » (J.-B. Piobetta, septembre 1949).
Contenu.
Chaque numéro traite, par une série d’articles et de communications, un sujet de pédagogie générale et un sujet de pédagogie pratique ; il se termine par des analyses d’ouvrages, d’articles de revues d’enseignement et une documentation sur les moyens d’enseignement (appareils de projection et de physique notamment).
Les principaux thèmes abordés sont :
– Pédagogie générale : la connaissance des élèves, le rapport des éducateurs et des familles, l’éducation morale, l’orientation, la formation sociale des élèves, la psychologie appliquée à l’éducation, le travail par équipes, les travaux manuels, la discipline, les expériences pédagogiques menées en 1939-1940.
– Pédagogie pratique : la reproduction de documents, la projection lumineuse, la bibliothèque scolaire, le dossier d’élève et les fiches scolaires, le théâtre scolaire, le matériel de dessin ; la méthode Decroly appliquée à l’enseignement du second degré.
– Tribune libre ; publicité.
À la reprise de 1948 :
– Éditoriaux et articles sur les universités françaises et leur vocation européenne, sur l’école (présentation d’écoles de niveaux différents, comme l’École normale supérieure d’enseignement technique ou l’école pestalozzienne de Bergerac), sur les programmes d’enseignement et leurs réformes, comme la réforme de l’enseignement des mathématiques du second degré, sur les enseignants qui doivent aussi se considérer comme éducateurs.
– Comptes rendus d’expériences pédagogiques, points de vue pédagogiques, utilisation des instruments didactiques modernes comme la radio, la télévision ou le cinéma.
– Nouvelles sur l’enseignement à l’étranger.
– Informations sur des activités pédagogiques, les bulletins et revues, les bibliothèques enfantines.
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