Objectif : « Ce que nous voulons, dans ce journal, c’est lutter contre la souffrance en prévenant les maladies par l’hygiène et de bonnes habitudes ; contre la misère en empêchant la femme d’y sombrer ou bien en relevant celle qui s’y débat. Ce que nous voulons, c’est combattre l’alcoolisme, ce fléau effroyable, en apprenant à la femme à retenir son mari à la maison [...]. Ce que nous voulons, c’est lutter contre la dépopulation, en montrant à la mère combien, à force de soins vigilants, on peut sauver d’existences d’enfants, par une alimentation appropriée, par les précautions qui chasseront les contagions microbiennes, ces fantômes hantant les grandes agglomérations humaines. Nous voulons aussi aider la femme isolée – jeune fille, vieille fille ou veuve que personne ne conseille, à se diriger, à se tirer d’affaire dans la vie. Ce que nous voulons encore, c’est réaliser ce que demandaient les ouvriers des Mauvais bergers d’Octave Mirbeau : le “Droit à la beauté”. Par des causeries, par des poésies, nous pourrons faire réfléchir la femme, l’habituer à penser, l’élever au-dessus des jalousies et des commérages, faire jaillir de son âme l’étincelle qui lui permettra de vibrer à ce qui est bien, ce qui est beau [...]. Ce que nous voulons enfin, c’est, pour la femme, le droit au bonheur. C’est-à-dire lui montrer où il réside réellement, ce bonheur tant rêvé : Non pas en bloc, dans l’argent ou dans une situation, mais souvent, tout près d’elle, parmi ses travaux et ses occupations de tous les jours » (Mme Georges Bréville, n° 1, novembre 1902).
Contenu.
– Articles sur les problèmes féminins (travail, femmes seules, droits civils, etc). – Causeries sur le foyer, le mariage, l’éducation des enfants. – Brefs articles sur l’alcoolisme, sur les œuvres de bienfaisance. – Articles d’hygiène et de médecine familiales, d’économie domestique, de mode pratique. – Romans et nouvelles. – Publicité, offres et demandes d’emploi.
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