Responsable(s) : Présidents successifs de la Société : J.-B. Rauber, Ch. Schweitzer, agrégé d’allemand, J. Deniker, bibliothécaire en chef du Muséum d’histoire naturelle, Dr Dubief, député, Me Ch. Lyon-Caen, professeur à la faculté de droit, Louis Marin, ancien ministre. Gérants successifs : Émile Amiot, Henri Peseux, Gaston Lemaire.
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Objectif : Objectif de la Société.
« La Société pour la propagation des langues étrangères en France, fondée le 22 mars 1891, a pour but de travailler, de concert avec l’État, la Ville de Paris et les institutions pour la défense des intérêts professionnels (Chambre de commerce, chambres syndicales etc.), à la diffusion de l’enseignement des langues étrangères. Ses moyens d’action tendent à : Inspirer à la jeunesse française le désir d’apprendre les langues modernes, le goût des voyages d’études en pays étrangers, source de précieux renseignements sur les besoins, les usages, le mouvement intellectuel et économique des autres peuples. Former un personnel capable d’enseigner les langues vivantes par les méthodes les plus sûres et les plus rapides. Rechercher, appliquer et propager les meilleurs livres et les meilleures méthodes de langues vivantes. Organiser des congrès ouverts à toutes les personnes qui s’occupent de l’enseignement ou de la propagation des langues modernes. Créer des cabinets de lecture, des bibliothèques de livres allemands, anglais, espagnols, italiens, etc., et les mettre à la disposition des professeurs et des élèves. Fournir aux sociétés d’instruction populaire, aux familles et aux établissements d’enseignement des professeurs capables et dévoués. Fonder à Paris et des les départements des cours de langues vivantes préparatoires aux divers examens de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire. Fonder dans les écoles privées des cours de langues vivantes pour y expérimenter les méthodes que la Société préconise. Établir un enseignement par correspondance à l’usage des personnes qui ne peuvent pas suivre les cours. Faciliter aux élèves des cours fondés ou patronnés par la Société, par des bourses de séjour à l’étranger, les moyens d’acquérir la pratique de la langue qu’ils ont étudiée. Organiser des conférences causeries et des séances de lecture et de conversation en langues étrangères. Grouper les professeurs et les élèves des cours de langues vivantes et établir entre eux des liens d’amitié et de solidarité, de manière qu’ils puissent se prêter une mutuelle assistance dans leurs études, la recherche ou l’amélioration de leurs positions sociales. Procurer aux sociétaires des leçons, professorats, préceptorats, pensionnaires français ou étrangers, échanges de leçons, traductions littéraires ou commerciales, etc. Organiser annuellement des voyages en pays étrangers. Correspondre avec les principaux établissements d’instruction de tout ordre existant en France et à l’étranger, dans lesquels les langues vivantes sont enseignées. Consigner dans un journal pédagogique les résultats obtenus et y intéresser les amis de l’instruction » (statuts).
Contenu.
– Articles sur l’utilité de l’apprentissage des langues étrangères et sur les méthodes de cet enseignement. – Comptes rendus exhaustifs ou extraits des conférences en langues étrangères, sur la littérature et la civilisation ; après 1914, articles en français sur les civilisations étrangères du monde entier. – Programmes, horaires, informations sur l’étude des langues étrangères en France à tous les niveaux ; présentation des concours pour obtenir de bourses de séjour à l’étranger. – Partie pratique : textes et corrections de versions, thèmes et dissertation ; annonces de cours dispensés par la Société : six langues sont au départ au programme - allemand, anglais, espagnol, italien, russe, arabe - puis s’ajoutent : portugais, polonais, japonais, néerlandais, dano-norvégien, roumain ; distributions de prix, recommandations pour de pensions de famille, de séjours et de stages à l’étranger. En 1900/1901 la Société institue un certificat élémentaire et un certificat supérieur qui se transforment en certificat littéraire et certificat commercial. – Bibliographie ; textes officiels. – Vie de la Société (son historique est publié dans le numéro de 1941) ; liste des nouveaux membres, nécrologie ; publicité.
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