Responsable(s) : Présidents successifs de la Société : Boussingault, de Chasseloup-Laubat, Eugène d’Eichtal ; vice-présidents successifs : Alfred Blanche, Jules Simon, H. Faré, Enjalbert, Paul Favre, Raymond Koechlin ; parmi les membres du Conseil de la Société, on relève les noms de Jean-Jacques Caspar, Paul Dalloz, Jean Dollfus, J.B. Girard, Armand Husson, ?douard Laboulaye, général Lyautey, Jean Macé, Georges Riesler, de Salvandy, Jules Siegfried.
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Objectif : Objectif de la Société.
« Donner l’instruction élémentaire est le devoir de la famille, de la commune, de l’État ; mais il ne suffit pas que des écoles destinées à l’enfance, à la jeunesse, et que des cours fréquentés le soir par des adultes leur enseignent les éléments de tout savoir, il faut aussi que, sortis des écoles, comme en dehors des cours, ceux qui ont reçu cette première instruction puissent trouver dans des livres mis à leur disposition ce qui peut charmer leurs loisirs, ce qui doit leur révéler les choses utiles à la carrière qu’ils ont embrassée, enfin ce qui est capable de fortifier leur esprit, d’élargir leur horizon, de leur ouvrir de nouvelles perspectives […].
C’est donc une œuvre méritoire, nous osons presque dire, c’est un devoir pour tous ceux qui comprennent les exigences de notre société moderne, fondée sur les bases les plus larges qui aient jamais existé, c’est de créer les bibliothèques populaires qui, dans les plus petites communes, peuvent faire naître le goût de la lecture et offrir les moyens de le satisfaire. C’est pour venir en aide à ceux qui se vouent à cette œuvre mais sont quelquefois embarrassés dans leur choix que s’est formée la Société Franklin [...].
Tout ce qui sert, tout ce qui peut développer l’intelligence, amuser ou distraire, enfin tout ce qui peut inspirer le désir sacré d’apprendre, quelle qu’en soit la forme, frivole ou sévère, pratique ou positive, vulgaire ou scientifique, peu lui importe, tout lui est bon qui est utile au moral et, si les hommes qui examinent les ouvrages adressés à la Société Franklin appartiennent à des opinions différentes, tous sont en parfait accord pour juger les livres qu’ils inscrivent sur son catalogue, car tous ils ont la même ardeur pour l’éducation populaire ; ils veulent tout ce qui peut instruire et repoussent tout ce qui peut pervertir » (n° 1, juillet 1868).
Contenu.
– Articles de fond relatifs à la lecture publique, la littérature populaire, les cours d’adultes ; bilan régulier de l’état de la lecture populaire en France et information sur la situation dans quelques pays étrangers.
– Débats et prises de position sur la nécessité de répandre l’instruction primaire et de mettre en place l’obligation scolaire (les premières années).
– Articles de vulgarisation et, parfois, textes de conférences populaires concernant en particulier l’histoire naturelle, la physique, l’économie, la morale et les problèmes sociaux, l’histoire et la géographie, l’économie domestique.
– Conseils pour la création de bibliothèques ; exemples d’initiatives réussies dans plusieurs départements.
– Information sur le développement de diverses catégories de bibliothèques : bibliothèques de fabrique, bibliothèques scolaires, militaires, paroissiales, coopératives.
– Vie associative ; liste de membres, dons, legs, récompenses honorifiques décernées à des bibliothèques.
– Bibliographie développée ; extraits du catalogue, correspondance.
Table des matières.
Les dernières années, le contenu s’appauvrit pour ne plus concerner que la vie de la Société.
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