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Titre : Enseignement (L') mathématique

Sous-titre : Revue internationale. Méthodologie et organisation de l’enseignement. Philosophie et histoire des mathématiques. Chronique scientifique. Mélanges. Bibliographie puis Revue internationale

Date(s) :

1899 - 1942

1951 - 1985

Organe :

Responsable(s) : Responsables successifs de la revue: Charles-Ange Laisant, docteur ès sciences (Paris) et Henri Fehr, privat-docent puis docteur ès sciences (Genève), A. Buhl puis F. Châtelet.
Important comité de patronage d’universitaires européens et américains.

Description matérielle : Parution bimestrielle puis trimestrielle. 24 cm, 280/870 p., 12/120 F (avant 1940 puis pas d’indication).

Lieu(x) d'édition :

Editeur(s) :

Commentaire édition : Édité à Paris par G. Carré et C. Naud, puis par Gauthier-Villars et à Genève par Georg puis seulement à Genève par l’Institut de mathématiques de l’Université de Genève. Dépositaire pour la France : SEVPEN, 13 rue du Four (Paris).

Objectif :

« Dans tous les pays où se cultive la science mathématique, le corps enseignant se compose, à tous les degrés, de professeurs profondément attachés à leur mission [...]. Mais presque tous en sont venus à comprendre qu’il y a, dans les moyens pédagogiques employés, des perfectionnements possibles ; à l’heure où la science a tant progressé, certaines simplifications peuvent être désirables, les programmes des diverses branches de l’enseignement appellent des réformes plus ou moins complètes. Et, avec cela, il y a une question fondamentale dont on ne saurait méconnaître l’importance : c’est celle de la préparation du corps enseignant.
Toutes ces transformations ne sauraient s’accomplir brusquement, ni sans de sérieuses réflexions préalables. Mais pour procéder à une telle étude d’une façon judicieuse et utile, la première des conditions n’est-elle pas de connaître ce qui se passe dans les autres pays, de savoir quel est, dans chacun d’eux, le mode d’organisation de l’enseignement mathématique, quels sont les programmes en vigueur, les moyens de sanction des études, etc. ?
Nous avons voulu, par la publication de notre revue, renverser les obstacles qui s’opposent à ces communications réciproques et créer une sorte de correspondance mutuelle, continue, entre les hommes qui ont consacré leur vie à cette noble mission : l’éducation mathématique de la jeunesse» (n° 1, janvier 1899).

« Le monde est devenu consommateur boulimique de mathématiciens de toutes qualifications. Il est grand temps d’ensemencer mieux, d’ensemencer plus, si l’on veut éviter une inquiétante disette.
Un vaste problème d’enseignement est donc partout posé. La société en demande impérieusement une solution rapide, sous peine de stagnation dans son développement.
Les facteurs qui conditionnent ce problème sont éminemment variables. Ils dépendent des mœurs, des traditions, des histoires, des économies nationales ; certains de ces facteurs sont souvent antagonistes.
Il faudra donc bousculer sérieusement des échelles de valeur trop bien acceptées, et aujourd’hui périmées. Il faudra tenter de hardis essais de méthodologie plus efficace. Il faudra aménager des traditions universellement révérées, mais devenues encombrantes, telle la tradition millénaire d’Euclide. Enfin, dans un monde où règne une dangereuse pénurie de mathématiciens, il faudra paradoxalement, disposer rapidement et massivement de très nombreux professeurs de mathématiques, ouverts à de nouvelles conceptions, à de nouvelles méthodes.
C’est à tout cela qu’a pensé l’Union internationale en créant la CIEM, et en la chargeant aussitôt de la tâche difficile d’apporter une contribution dans la solution de la crise de sous-production de mathématiques » (Pol Burniat, président de la sous-commission belge au congrès international, juillet 1957).

Le but de la CIEM est « d’étudier les problèmes d’information internationale sur l’enseignement mathématique dans les divers pays » et « d’attribuer plus d’attention à l’enseignement préscolaire, à l’enseignement élémentaire, à l’enseignement mathématique pour l’ensemble de la jeunesse ».
Pour ce faire « la modernisation de l’enseignement des mathématiques doit être poursuivie le plus énergiquement possible, tant en ce qui concerne le contenu des programmes que la manière de les présenter [...].
Les concepts mathématiques étant présents dans de nombreuses autres disciplines [...], la collaboration des professeurs de mathématiques avec ceux des autres disciplines doit donc être encouragée.
La coopération internationale doit être développée [...] en particulier, les pays plus développés doivent continuer à collaborer avec les pays en voie de développement pour la recherche de solutions qui leur soient appropriées.
L’évolution accélérée du contenu et des méthodes de l’enseignement mathématique impose que chaque enseignant de mathématiques soit en mesure de profiter d’une formation continue qui doit être intégrée dans son activité professionnelle normale.
La pédagogie de la mathématique devient de plus en plus une science autonome avec ses problèmes propres de contenu mathématique et d’expérimentation. Cette science nouvelle doit trouver place dans les départements de mathématiques des universités ou des instituts de recherche » (1970).

Contenu.

– Activités de la commission qui, en dehors de la publication de la revue, travaille principalement à l’organisation complexe des congrès internationaux tenus tous les quatre ans. Préparation des programmes, fonctionnement des commissions et sous-commissions nationales, participation à de nombreux colloques et conférences - dans tous les pays - qui s’intéressent à l’évolution de l’enseignement des mathématiques, aux problèmes de contenu et de méthodes ainsi qu’à la formation moderne d’un plus grand nombre de professeurs. Comptes rendus des travaux des congrès. Le congrès de 1976 a réuni 1800 participants représentants de 80 pays de tous les continents.
– Nombreux articles savants - en français, anglais ou allemand - portant sur des travaux et recherches effectués dans toutes les branches des mathématiques ; débats entre chercheurs du monde entier. Nombreuses démonstrations avec schémas, croquis, tableaux et graphiques.
– Réflexions et recherches dans le domaine de l’évolution du contenu des mathématiques, des méthodes pédagogiques et de la formation des enseignants.
– Exposés sur l’histoire des mathématiques, nombreuses biographies de mathématiciens importants comme A. Buhl (1878 - 1949), J.L. Lagrange (1736 - 1813), Henri Lebesque (1875 - 1941), Vito Volterra (1860 - 1940). Un numéro est dédié à la mémoire de Jovan Karamata, chercheur de l’université de Belgrade.
– Informations sur les activités et les manifestations de différents organismes ou associations de mathématiciens ; annonces de réunions d’études et de conférences.
– Un important bulletin bibliographique présente des ouvrages récemment édités, des thèses de doctorat et des publications de périodiques.
– Nominations et distinctions ; courrier des lecteurs ; nécrologie, iconographie.

Les numéros de 1951 qui composent le tome 39 de la collection sont les derniers de la première série. Ils contiennent des publications qui ont été composées depuis 1942 et qui ne pouvaient être éditées compte tenu des événements. La revue reparaît en 1955 sous forme d’une deuxième série dont les numéros sont regroupés par année et par tome. Les tomes 1 et 2 et 7 à 14 de la deuxième série sont manquants à la Bibliothèque nationale.

Table des matières ; index des auteurs (1955 - 1969).

Mot cle(s) :

Cote : Cote BnF : 8° V. 28732 (inc.).