Objectif : Objectif de l’Institut.
« Après avoir parcouru l’Europe pendant dix ans, dans le but de découvrir les vrais principes de l’économie sociale, le colonel Raucourt […] composa un traité complet sur l’homme, qu’il professa en 1828 et dont il tira, après la révolution de 1830, un cours d’éducation positive, destiné aux ouvriers […]. Les effets salutaires du cours furent tellement évidents, que des personnes recommandables se réunirent sous les auspices de l’autorité municipale, pour fonder l’Institut de la morale universelle, association toute de bienfaisance, animée du pur amour de la patrie de l’humanité. […] Le but est de répandre les principes incontestables de la morale universelle, à l’aide de l’éducation positive, en faisant remarquer aux hommes l’heureuse influence que l’étude, la vie et la connaissance réelle de soi-même peuvent avoir sur le bonheur des individus et l’avenir du genre humain ; de travailler à relever partout la dignité humaine, à faire naître le désir de s’instruire, à donner le pouvoir de se commander, à ranimer enfin dans toutes les classes de la société, les sentiments religieux, d’affection, de dévouement et de reconnaissance réciproque » (janvier/février 1836).
Et de la revue.
« L’Éducateur a pour objet de donner l’analyse des cours d’éducation positive, analyse concise et cependant assez explicite pour que les personnes qui y seront abonnées puissent, par son seul secours, faire la connaissance d’elles-mêmes et porter la moralité et le bonheur dans les familles et les ateliers […]. Quant aux Annales […], elles seront généralement publiées […] sous forme de lettres, de mémoires, de confessions suivies des observations des professeurs » (n° 1, janvier/février 1836).
« L’Éducateur est une œuvre de dévouement aux intérêts généraux, entreprise par une société de personnes bienfaisantes, amies de l’humanité ».
Contenu.
Partie scientifique : – Articles de philosophie positive générale, réflexions sur l’application de cette philosophie au théâtre, aux beaux-arts, à la politique, à l’éducation, à la justice, etc. ; comptes rendus des cours professés aux ouvriers de Paris. – Correspondance avec des personnalités ; dialogues sur l’utilité de la philosophie et de la morale. – Bibliographie. Partie historique sous le titre de « Annales de l’Institut de la morale universelle » : – Cours des années antérieures à la revue (à partir de 1829). – Importante correspondance avec les ouvriers.
Table des matières.
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