Responsable(s) : Directeur-fondateur : Paul Fontin, ancien chef du Bureau des archives au ministère de la Marine ; premiers présidents d’honneur du Comité : Ernest Lavisse et Louis Liard, ; présidents successifs du Comité : Édouard Driault, R. Hubert, inspecteur primaire aux Andelys, V. Charlet. Président de la Société gisorsienne d’instruction populaire : Dobryzniak, puis Renouf, directeurs de l’école primaire supérieure de Gisors.
|
Objectif : Objectif du Comité et de la revue.
« Aux instituteurs
C’est à vous, surtout que ce bulletin et que toute l’œuvre du Comité Michelet sont dédiés. Vous avez entre les mains l’avenir du pays par l’éducation que vous avez à donner à tous ses enfants : il en sera en grande partie ce que vous l’aurez fait […]. À vous de l’aider à poursuivre ces destinées préparées par les grands ancêtres ; à vous de retrouver, par-dessus les désastres de 1870, la tradition de ses gloires des temps où elle jetait à travers le monde les leçons de la civilisation la plus humaine et la plus libérale. À vous de faire lever, plus bienfaisantes que jamais, les semences de la culture française » (n° 1, octobre 1914).
« Nous voulons chercher dans l’histoire et appliquer par l’éducation des masses populaires tout ce qui sera capable de contribuer à la fusion des classes. Nous voulons, par-dessus les intérêts de parti et de clocher, enseigner les droits historiques et la grandeur de la patrie, qui suscite chaque jour de si héroïques sacrifices. Suivant les leçons de notre grand patron Michelet, et avec le concours des instituteurs de toutes les écoles publiques et privées, nous irons, jusqu’au fond des campagnes, dans les faubourgs des villes, célébrer "Notre France" dans son glorieux passé, travailler selon nos moyens à lui faire un avenir aussi magnifique » (octobre 1914).
« Maintenir une liaison étroite et constante entre l’école et l’après-classe. L’une doit parfaire et mettre en valeur l’œuvre ébauchée par l’autre ; il faut que par une éducation non interrompue, chacun se rende compte que des liens innombrables rivent notre sort à celui d’autrui ; il faut qu’après avoir communié le plus souvent possible en de mêmes émotions, en de mêmes pensées, chacun de nous sente naître en lui, puissants et bien vivants, les sentiments qui rapprochent et unissent » (janvier 1930).
Contenu.
– Compte rendu de conférences sur l’histoire de la France.
– Articles sur la paix, la politique en général, l’histoire, la guerre. Exacerbation patriotique.
– Nombreux articles sur l’Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.
– Les instituteurs et la guerre : réflexions sur la lutte pour la paix et les leçons de l’histoire.
– Nouvelles du Comité et de ses sections régionales.
Après la guerre, l’objectif éducatif s’estompe.
Quand le siège se transporte dans l’Eure on trouve surtout une
– Chronique des différentes œuvres peri-scolaires, des articles généraux sur l’histoire et l’histoire locale, de la documentation et des informations scolaires locales, un bilan annuel de la Société.
– Bibliographie ; variétés ; poésies.
Numéro spécial sur Louis-Arsène Meunier, fondateur de l’école normale d’Evreux en 1832.
Table des matières.
|
